Selon le président du Mouvement And Bollo Défar Souniou Rew, Ahmadou Bella Diallo, le leader de Pastef ferait mieux de se retirer et de laisser Birame Souleye se présenter à sa place à la course à l’élection présidentielle de 2024.
Ainsi, la priorité de Ousmane Sonko serait de s’occuper de la ville de Ziguinchor, dont il est le maire.
Empêtré dans de nombreux scandales, “Ousmane Sonko passera le prochain quinquennat au palais de justice et non au palais de la République vu toutes les casseroles qu’il traîne”, estime-t-il.
“Dans l’affaire des 94 milliards, nous découvrons que Ousmane Sonko avait des intérêts personnels dans la mesure où il attendait des commissions conséquentes en cas d’aboutissement du dossier. Pour ce faire, il avait usé de subterfuges pour cacher son implication en faisant intervenir les sociétés Mercalex et Atlas dans lesquelles il était associé. Dès l’instant qu’il a senti l’affaire lui glisser entre les doigts, il a porté son manteau de politicien pour rendre publique le dossier oubliant son implication personnelle”, explique M. Diallo.
L’affaire sweet beauty qui lui avait valu le retrait de son immunité parlementaire ; son procès avec Mame Mbaye Niang où il a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs cfa de dommages et intérêts pour la partie civile en première instance ; l’affaire de l’ex policier Frédéric Napel qui a porté plainte pour mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à l’intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation : avec toutes ses procédures pour Amadou Bella Diallo, le maire de Ziguinchor aura du mal à s’en sortir indemne.
”Malgré le manque notoire de respect vis-à-vis des institutions de notre pays (Présidence de la république, judiciaire ….); cette justice qu’il a tant fustigé, a donné un jugement très favorable à son égard. Maintenant, reste la position du Code électoral en son article 29 qui doit le retirer des listes électorales vu son absence au procès tenu le 30 mars (on peut raisonnablement dire qu’il a été condamné par contumace). Et si c’est l’interprétation de la Direction Générale des Élections, on doit alors enlever son nom sur le fichier électoral et pour être élu il faut être électeur d’abord”, analyse Amadou Bella Diallo.
Il va plus loin en affirmant que “la fonction présidentielle exige une santé de fer et un mental d’acier et des qualités d’homme intègre. De son propre aveu, il dit souffrir de douleur chronique au dos depuis son enfance, ce qui le pousse fréquemment dans les salons de massage non thérapeutiques”.
Face à tout cela, Ahmadou Bella Diallo invalide la candidature de Ousmane Sonko pour la course à l’élection présidentielle de février 2024.