Ni Ousmane Sonko encore moins son poulain Bassirou Diomaye Faye ne dorment. Ils se reposent tout simplement ! Nous sommes à quelques poignées de jours de la fin de la campagne électorale, connue pour être une occasion de séduire et de convaincre les électeurs. Complexe, la présidentielle n’est pas un long fleuve tranquille. C’est bien de mobiliser, mais c’est encore mieux de se faire voter Le jour-j. C’est le cauchemar de tout candidat, particulièrement celui de Ousmane Sonko, convaincu de sa popularité chez les jeunes.
Ousmane Sonko supplie les jeunes : “Pour l’amour de Dieu, allez retirer vos cartes ! Sans carte électeur, disons-le, c’est inutile de vouloir soutenir Bassirou Diomaye Faye”
En effet, conscient que les choses peuvent ne pas se dérouler comme prévu, le maire de Ziguinchor n’est plus dans la totale certitude quant à la “victoire éclatante” de Bassirou Diomaye Faye. Il doute encore. Pour cause, les centaines de cartes d’électeurs qui n’ont pas été retirées. “Il nous reste que quelques jours avant la fin de la campagne électorale. S’il y a 7 millions de personnes qui sont inscrites sur le fichier électoral, des centaines de cartes d’électeurs dorment encore dans les préfectures. Pour l’amour de Dieu, allez retirer vos cartes ! Sans carte électeur, disons-le, c’est inutile de vouloir soutenir Bassirou Diomaye Faye. Est-ce que vous avez vos cartes ? Je demeure convaincu qu’il y a encore parmi nous qui n’ont pas retiré leur carte. Il faut prendre l’engagement d’aller retirer vos cartes dès maintenant”, a martelé Ousmane Sonko, à l’étape de Kolda, lundi dernier.
L’autre cauchemar de Bassirou Diomaye Faye et de son mentor, “les parents”
Si le processus pour un vent nouveau s’est enclenché, depuis la diaspora, le patron de l’ex-Pastef estime qu’il “doit se maintenir, voire se poursuivre jusqu’à notre victoire”. “Car nous avons une élection à gagner”, insiste-t-il.
Ousmane Sonko fait le constat : “Même si je reste convaincu que la plus part des parents sont avec nous, il y a encore des poches de résistance”
L’autre cauchemar de la coalition Diomaye Président reste l’électorat vieux. “Même si je reste convaincu que la plus part des parents sont avec nous, il y a encore des poches de résistance”, a constaté Ousmane Sonko.
“On n’a pas encore fait 40 % du territoire national. Mais, ce qui reste de la campagne, il faut aller à l’assaut des parents”
Dans l’objectif de les séduire, il a donné un consigne : “Si nous avons l’avantage d’être un pays majoritairement jeûne à plus de 60 %, nous ne devons pas pour autant négliger les 15 ou 20 % de l’électorat vieux. Il faut (aux jeunes : Ndlr) entrer dans les foyers pour convaincre les parents. Vous êtes leurs progénitures, vous devez savoir les convaincre. D’autant qu’en tant que jeunes, vous avez votre avenir à construire. On n’a pas encore fait 40 % du territoire national. C’est pourquoi, ce qui reste de la campagne, il faut aller à l’assaut des parents. C’est seulement en ce moment là que j’aurais la conscience tranquille quant à notre victoire éclatante.”
AVEC ACTUSEN