À quelques jours du début du ramadan, le marché est approvisionné en denrées de grande consommation. Cependant, d’après l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) et l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS Yessal) la disponibilité du sucre risque de poser problème.
Sur les ondes d’iRadio, Momath Cissé de l’ASCOSEN et Ala Niang de l’UNACOIS Yessal affirment que la capacité de production de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) n’est que de 120 mille tonnes, sur un besoin national de 180 mille tonnes. Ce gap risque d’affecter le panier de la ménagère», expliquent-ils.
Mais selon le vice-président de l’ASCOSEN, ce manque serait dû à certaines pratiques nébuleuses. Il dit : «Le problème se trouve au niveau de l’approvisionnement entre la compagnie et les commerçants. Il existe un circuit très long qui constitue un frein à l’approvisionnement correct du marché. Sans oublier que certains industriels achètent directement auprès de la CSS, alors que la mise en marché devrait venir directement aux consommateurs. Une situation qui crée beaucoup de tensions», explique Momath Cissé.
C’est pourquoi ils invitent les services de contrôle de l’État à veiller à l’homologation des prix dans les boutiques et marchés, et limiter les importations.