Les affrontements ont repris en pleine nuit vers 3h30, heures locales, confirme le porte-parole de l’armée congolaise au Nord Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike. Ces combats se sont déroulés dans les collines, à une trentaine de kilomètres de la capitale de la province et ont opposé les rebelles du M23 épaulés par le Rwanda à des miliciens Wazalendo, alliés de Kinshasa.
Des tirs d’armes lourdes répétés entendus jusque dans les camps de déplacés aux portes de Goma. « Les détonations ont sifflé jusqu’à 15h ce mercredi et cela a causé une grande inquiétude parmi la population », affirme une source de la société civile locale.
La semaine dernière, c’est aussi dans le territoire de Masisi, vers Bihambwe sur l’axe Mushaki-Masisi Centre que des tirs et combats ont été rapportés, ainsi que dans des zones plus reculées et éloignées des routes principales de la province.
Samedi 23 mars, c’est sur un autre front, dans un autre territoire, celui du Nyiragongo que des déflagrations ont été entendues. Mardi, plusieurs miliciens Wazalendo ont été inhumés, provoquant dans la ville de Goma d’importants embouteillages. Parmi eux, plusieurs commandants du groupe armé l’UFDPC, l’Union des forces de défense patriotique.