Patrice Talon, le président béninois a présenté une candidate au poste de juge à la Cour pénale internationale (CPI) en la personne de Reine Alapini Gansou, actuellement présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Dors et déjà, le président Talon a mis en branle sa diplomatie pour vendre sa candidate. Ainsi, a-t-il « demandé au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, et au ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Joseph Djogbénou, d’organiser le plaidoyer nécessaire » pour l’élection de Reine Alapini Gansou à cette fonction.
Reine Alapini Gansou a le profil de l’emploi et pourrait même succèder à la gambienne Fatou Bensouda. En effet, après avoir intégré la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en 2005, elle y a exercé jusqu’en 2009, les fonctions de Rapporteur spéciale sur les Défenseurs des droits de l’Homme.Elle a été avocate au Barreau du Bénin à partir de 1986 et enseignante de Droit à l’Université d’Abomey-Calavi à partir de 2000.Membre de la Cour permanente d’arbitrage des nations Unies depuis le 19 Juillet 2011, elle est aussi lauréate du prix des Droits de l’Homme du Cinquantenaire des indépendances africaines en 2010.Elle a été récemment élue membre de la Commission internationale d’enquête des Nations Unies sur les violences post-électorales en Côte d’Ivoire (mai-juin 2011).
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