Rentrée des classes : un paysan hypothèque sa récolte

“Les inscriptions devraient être diminuées”. C’est le plaidoyer de Mabara Diop, agriculteur à Ndindy. Interrogé par Bès Bi Le Jour, le parent d’élèves confie qu’il a été obligé de mettre ses récoltes sous hypothèque pour préparer la rentrée des classes.

Il dit : «nos véritables difficultés sont les fournitures parce que ce que la mairie donne est une goutte d’eau dans la mare. En tant que producteurs, ce que nous faisons, c’est de monnayer nos récoltes avant même de disposer du produit fini.” C’est ainsi, détaille-t-il, “on part voir un commerçant qui nous remet de l’argent et nous le payons après la récolte avec le mil.”

Il ajoute : “il y a aussi les fournitures ainsi que les habillements qui constituent pour nous un gros casse-tête. Nous sommes fatigués surtout lorsque vous avez cinq élèves ou plus”.

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