Les quatre fédérations du Parti démocratique sénégalais exigent le report de l’élection présidentielle et la dissolution du Conseil constitutionnel. «Nous demandons non seulement le report de l’élection, mais aussi la dissolution du Conseil constitutionnel pour créer une Cour constitutionnelle», a déclaré hier le professeur Joseph Sarr, Secrétaire général de la Fédération Pds de Grand-Dakar. Pour ce faire, ils demandent au chef de l’Etat «de repousser l’élection, en convoquant l’article 50 de la Constitution, de 3 ou 6 mois, et de faire en sorte que notre candidat puisse prendre part à l’élection». Car, pour ces Libéraux, si Karim n’est pas candidat, il n’y aura pas d’élection présidentielle le 25 février. Tel est le sens de la conférence initiée hier par l’Assemblée générale de la Coordination départementale du Parti démocratique sénégalais, regroupant les quatre fédérations de Dakar, à la permanence Oumar Lamine Badji.
Pour les Libéraux, c’en est trop de faire souffrir le fils de Wade. «C’est la deuxième fois qu’on le prive de prendre part à une élection dans le pays, après 2019», a dit, entre autres responsables des 4 fédérations Pds de Dakar, Pr Sarr.
Ce qui amène Awa Abdoul Ba, secrétaire de la première Fédération de Dakar Plateau, à dire qu’«il n’y aura pas d’élection au Sénégal. On réaffirme notre soutien à notre candidat. Ce qu’on lui a fait subir est trop lourd. C’est la deuxième fois qu’on le prive d’une élection. Cette fois-ci, on ne laissera pas passer cette forfaiture. Karim sera candidat. Car personne n’est plus sénégalais que lui. C’est le fils de Wade, et pour tout ce que son père a fait pour ce pays, on ne peut pas le priver d’être candidat».