Révocation de la mairie de Dakar: “je ne l’accepterai pas et je n’irai pas plus loin que…”

Face à la Presse ce lundi, Barthélémy Dias a répondu à ses détracteurs qui se réjouissent de sa condamnation, sa radiation et même d’une éventuelle révocation de la mairie de Dakar. Mais pour l’édile de Dakar, « ces ennemis » peuvent déchanter car , il ne compte pas se laisser dominer par le régime actuel qu’il pointe du doigt. « Je suis le maire de Dakar, et je veux vous dire que nous ne l’accepterons pas parce que nous sommes nés dans ce pays. Nous avons grandi dans ce pays. Nous sommes devenus responsables de la sécurité de nos populations dans ce pays. Et il y a des choses que nous ne pouvons pas laisser passer. Soyons francs. Et ce que j’ai à dire ici, je veux qu’il soit entendu par tous. Je veux qu’il soit entendu surtout par les populations de Dakar. Parce que ceux qui pensent que le Sénégal c’est autre chose que la République, se trompent lourdement », a dit Dias fils qui appelle à respecter l’État de droit. « Vous avez la responsabilité de respecter et de faire respecter les textes et les lois qui sont en vigueur dans ce pays, et qui en font un État de droit. Vous pouvez destituer tout député de son mandat s’il est définitivement condamné pour un crime ou pour un délit. Comme il y a des gens qui ne semblent pas connaître les textes, je voudrais vous rappeler l’article 135 du Code général des collectivités locales, je vous invite à revoir les arrêtés qui ont été faits », scande le maire. Et de manière ironique, il ajoutera : « ceux qui ont décidé d’interpréter mon français, de voir comment trouver le moyen de me démettre de mon poste de maire de la ville de Dakar, je voudrais leur dire tout de suite que je ne l’accepterai pas. Je n’irai pas plus loin que ça »

Cependant, Barthélémy Dias rappelle que l’État a le droit d’envoyer des inspections au niveau de la mairie. Mais, dans une démarche  accusatrice, il lance que « ce n’est pas aujourd’hui, parce que quelqu’un est en colère, et qu’il veut se venger, qu’on fait de lui un voleur ou une crapule ». « Je ne suis pas votre ennemi. Je ne suis pas à l’origine de vos problèmes. Votre premier problème, c’est la nécessité de lutter contre la vie chère ». Vous avez été élus pour le savoir. Ne l’oubliez pas et arrêtez de divertir les Sénégalais et les Sénégalaises.  Vous n’avez pas été élus pour vous mettre ici et mettre en avant la justice des vainqueurs », dira le maire de la capitale.

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