Le phénomène est devenu très récurrent ! Certaines filles s’adonnent à l’escroquerie au mariage communément appelée ” mbarane”. Mais le procureur et le président du tribunal d’instance de Mbacké sont intraitables avec les adeptes de cette pratique délictuelle. C’est dans cette perspective qu’une nouvelle mariée a été condamnée à 3 mois de prison ferme.
Ibrahima Seck a vu son rêve brisé en mille morceaux ! Ce chauffeur de profession a été dépouillé de de 500 000 francs avant d’être largué par sa deuxième épouse.
Suite à la plainte déposée sur la table du délégué du Procureur près le Tribunal d’Instance de Mbacké, par le plaignant pour escroquerie au mariage, la nouvelle mariée a été arrêté par les gendarmes de la brigade spéciale de Touba.
Déférée au parquet, la mise en cause S.Diop a été placée sous mandat de dépôt par le procureur S.O.Diallo, selon des sources de Seneweb.
Le mariage éphémère “ficelé” lors d’une cérémonie funèbre
Ibrahima Seck avait manifesté, au cours d’une cérémonie, son désir de trouver une deuxième épouse. Le chauffeur porte son choix sur la petite-sœur d’une dame nommée N.Diop. Cette dernière lui a donné un rendez-vous dans leur domicile familial pour une discussion avec la personne concernée.
Plus tard, l’homme désirant trouver une deuxième épouse, s’est présenté à Keur Baye Lahad ( Ndamatou), une localité située à Touba.
Ibrahima Seck exprime son sentiment à la jeune fille, divorcée et mère d’un enfant et parvient à la convaincre de s’unir à lui, tout cela en présence de la sœur de cette dernière. Visiblement heureux, le chauffeur de clando promet de donner une dot de 500 000 francs pour ficeler leur mariage.
Après avoir encaissé cette somme susnommée, la fiancée se sert de la dot pour effectuer des achats pour les besoins des préparatifs des mariages.
L’union est finalement célébrée le 17 août dernier au quartier Ndamatou. Mais l’idylle se transforme très vite en cauchemar pour l’heureux élu.
Dix jours après cette belle fête, en effet, la nouvelle mariée refuse de rejoindre le domicile conjugal. Pire, S.Diop demande tout bonnement le divorce.
Trahi, Ibrahima Seck saisit le procureur de Mbacké qui active la gendarmerie
Ibrahima Seck tentera bien de faire revenir son épouse à de meilleurs sentiments. Sans succès. Il décide, dès lors, de se soumettre à la volonté de S.Diop, en réclamant le remboursement de la dot. Là également, peine perdue. Elle se heurte à l’intransigeance de son éphémère épouse. Se sentant escroqué, il dépose une plainte sur la table du délégué du Procureur de Mbacké.
Le parquet a mis en branle la machine judiciaire avant de confier l’enquête à la Brigade spéciale de Touba.
Convoquée par les enquêteurs, la mise en cause a refusé de restituer la dot sous prétexte que c’est sa grande-soeur qui avait encaissé la somme.
” Ma grande-soeur m’avait envoûtée, c’est pour cela que j’avais accepté le mariage. Mais j’ai repris mes esprits”, a-t-elle déclaré en guise de défense.
Au terme de l’enquête, le dossier a été envoyé au parquet. Mais le procureur de Mbacké a ordonné la conduite de la mise en cause. Déférée, S.Diop a été placée sous mandat de dépôt par le maître des poursuites.
La nouvelle mariée condamnée à trois mois de prison ferme pour “mbarane ”
Jugée au tribunal d’instance de Mbacké, la prévenue a refusé de rejoindre son domicile conjugal et de rembourser la dot. Dans le réquisitoire, le procureur a requis trois mois de prison ferme. Et le président de la séance a suivi, lors de son délibéré, le parquet. Actuellement, S.Diop dort à la prison de Mbacké.