C’est devenu une réalité à Touba. Le temps du Magal, les sachets en papier floqués du nom de certaines entreprises de la place et remis aux pèlerins qui font la queue devant les entrées de la Grande mosquée, changent complètement la vue autour et à l’intérieur de la mosquée. L’environnement de Touba s’en est trouvé complètement pollué par les sachets qui, après usage, jonchent les rues et autres maisons. Sur les allées qui mènent à la mosquée, surtout les axes goudronnés, ce sont des tas d’immondices de papiers qui jonchent le sol. A l’intérieur de la Grande mosquée, le constat est indescriptible, l’esplanade est transformée en dépotoir. Le Comité d’organisation tente certes tant bien que mal à ramasser à la pelle les déchets, mais le coup est déjà parti. Pis, à la fin de la prière de 14 heures, hier, quand les fidèles se sont levés, c’est des sachets déchirés transformés en nattes qui s’étalaient à perte de vue.
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