Une nouvelle attaque armée a secoué le Domaine agricole communautaire (Dac) de Sangalkam, plongeant une fois de plus la région dans l’horreur et le désarroi. Dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 mars, vers 2h30 du matin, une dizaine d’assaillants lourdement armés ont lancé un assaut meurtrier contre les agents de sécurité du Dac, causant la mort d’un vigile.
La violence de l’attaque a été effroyable, les assaillants n’ont pas hésité à utiliser des machettes pour s’en prendre aux vigiles en faction. Sous les coups brutaux, l’un des agents, Hubert Bassène, a été gravement blessé, tandis qu’un autre, Mamadou Diao, a été violemment agressé à coups de poings et de briques.
Face à cette agression, un agent de Phénix a riposté en dégainant son arme à feu, visant les assaillants. Les assaillants, surpris par cette réplique, ont pris la fuite, abandonnant leur complice blessé sur le champ de bataille. Le bilan de cette attaque s’est alourdi avec la mort de Mamadou Baldé, retrouvé sans vie quelques minutes après le départ des assaillants. La police a été alertée immédiatement, et les gendarmes de la Brigade de Sangalkam ont lancé une enquête.
Les premières pistes de l’enquête ont conduit les enquêteurs à l’hôpital Principal de Dakar où l’un des assaillants blessés avait été admis. Une fois remis sur pied, il a été arrêté, mais a refusé de divulguer l’identité de ses complices. Cette attaque constitue la deuxième du genre depuis la création du Dac de Sangalkam, plongeant la région dans une atmosphère de peur et de suspicion croissante.