Satisfait de leur grève, les routiers exigent la libération de…

Par Younoussa BALDÉ

 

Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) a suspendu son mot d’ordre de grève de 24 heures, qui commençaiet aujourd’hui à 00 heure. Le Snttrs tire un bilan positif de cette grève. «À l’exception de la région de Dakar où les véhicules ont roulé, dans toutes les autres régions et départements du pays, la grève a été respectée à plus de 92%. Nous sommes très satisfaits du comportement des chauffeurs et transporteurs», fulmine Alassane Ndoye.

Les routiers du Sénégal avaient décrété la grève lundi à 00 heure. Alassane Ndoye et ses camarades exigent la levée des mesures de restriction dans le domaine du transport. Mais aussi, pour, disent-ils, apporter la réplique au ministre Oumar Youm, qui les a traités de «tonneaux vides» qui ne font que du bruit.

Face à la presse, hier à Pikine, le secrétaire général du Snttrs n’a pas manqué de saluer l’attitude d’Innocence Ntap Ndiaye, qui est la seule autorité à daigner prendre langue avec eux. Les routiers exigent aussi la libération des acteurs du transport arrêtés à Touba. «Ce sont des arrestations injustes et injustifiées», clame M. Ndoye.

 

…Grogne des riverains de marché Bou bess à Guédiawaye

 

À Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye (Banlieue de Dakar) la colère enfle. Les populations du quartier Angle Mousse sont dans tous leurs états. Elles vivent la peur dans le ventre. Et pour cause, des marchands ambulants, des tabliers «chassés» du rond-point de Keur Massar et de marché Thiaroye, ont investi l’artère principale qui jouxte leurs maisons. «Nous sommes encombrés. Nous vivons mal. Tous ces marchands ambulants viennent de Keur Massar, nous avons peur des regroupements en cette période de pandémie. Ils peuvent favoriser la propagation du virus», s’inquiète Pierre Mendy.

Les habitants exigent le déguerpissement de ces marchands ambulants. «Nous demandons aux autorités compétentes de nous aider à déguerpir ces gens-là. Notre cadre de vie est pollué. L’accès à nos maisons est devenu un véritable casse-tête», s’indigne M. Mendy à nouveau. Mais, ils accusent aussi le maire, Racine Talla, d’être le «parrain» de leur mal. «Ces gens sont installés ici par des agents de la mairie moyennant une somme de 9000 par mois. Ce qui est grave», cognent les habitants.

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