Secteur extractif, innovation technologique : 23 candidats retenus

Au lendemain de la publication du résultat de la seconde validation ITIE du Sénégal avec un score global très élevé de 93/100, la seconde édition du « Hackathon Min’Ovation», un concours national d’innovation technologique pour promouvoir l’entreprenariat des élèves ingénieurs, des étudiants, de jeunes développeurs ainsi que des starts up dans la concession de solutions innovantes au bénéfice du secteur extractif a été lancée. Elle est axée  sur le thème l’innovation technologique au service du secteur extractif.

La première édition, lancée en 2018, avait valu tant de satisfaction, d’encouragement de la part des autorités. D’ailleurs le Président de la république, Macky Sall avait magnifié les résultats et même offert une prime supplémentaire pour les nominés.

Pour cette édition, 23 candidats ont présenté des projets qui sont venus d’horizon divers, de l’université. Et le Jury a sélectionné parmi ces 23, 12 projets que les candidats, avec les coachs, vont retravailler. Au final,  les  3 meilleurs projets seront sélectionnés selon le Docteur  Rokhaya Samba Diène, directrice de la Géologie, représentante du ministre des Mines et de la géologie dans le cadre d’une cérémonie de lancement tenue ce jeudi à Dakar.

A l’en croire, la contribution du secteur minier à la création d’emplois passe par la valorisation et la transformation des minerais extraits et le développement du contenu local. Dès lors, les opportunités de création d’emplois seront plus nombreuses et c’est le résultat recherché avec le développement d’un hub minier régional qui est une composante des 27 projets phares du Pse et dont l’objet est de faire du Sénégal un centre de référence dans le domaine des mines en Afrique de l’Ouest par la mise en place d’un dispositif d’offres diversifiées d’équipements, de logistiques, de services et de formation.

« Depuis longtemps, le département chargé des mines et de la géologie a pris conscience que le monde de demain est un monde digital et que l’Afrique doit y prendre part et se réinventer. La pandémie à Covid-19 en est une preuve avec les nombreuses applications développées pour permettre aux secteurs extractifs d’être résilients et de continuer à mener leurs activités », note la directrice.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here