«Sénégal Rec» Pape Makhtar Diallo «pense» au Palais

 

Pape Makhtar Diallo jusque-là président du mouvement des indignés du Sénégal, vient de porter sur les fonts baptismaux «Sénégal – responsabilité, éthique et citoyenneté» (Sénégal – Rec). Il se fixe comme objectif la conquête du pouvoir dès 2019.

«Après moult réflexions sur la situation actuelle du pays, nous avons décidé de participer activement à la vie politique Sénégalaise», a d’emblée soutenu Pape Makhtar Diallo lors de la séance de lancement de son mouvement dénommé «Sénégal – responsabilité, éthique et citoyenneté» (Sénégal – Rec) tenu hier, à la grande salle de l’Harmattan. Révolté par les pratiques politiciennes qui ont fini de mettre le Sénégal dans une situation de précarité, il rappelle que «le parcours politique et économique de notre pays depuis l’indépendance formelle de 1960 montre à l’évidence l’échec perpétuel des hommes politiques.» Il ajoute que «le manque de courage, l’absence de volonté, les mauvaises orientations politiques mises en œuvre, des institutions budgétivores, clientélistes, et inutiles, la division et le manque d’unité des forces politiques, syndicales et sociales, sont à l’origine des nombreux échecs des tentatives de changer substantiellement le quotidien du Sénégalais.»

Non sans faire savoir qu’«aucun des gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays de l’indépendance à nos jours, n’a su ni pu opérer les ruptures qui s’imposent, à même de mettre le Sénégal sur de bons rails. L’alternance du 19 mars 2000, a été caractérisée par une insolence sans pareille et de détournement de deniers publics, elle a été une grande déception à la fin.» Dans la même lancée, M. Diallo affirme que «le pouvoir issu de la 2ème alternance de 2012 conquit de haute lutte par le peuple sénégalais, la jeunesse et les femmes en tête, a été fourvoyée par la dynastie Faye-Sall.» Autant de raisons pour dire que «notre pays aujourd’hui, fait face à de multiples défis qui ne trouvent aucun début de solutions tant les impostures et l’absence de volonté politique sont devenues monnaies courantes.»

«Dans ce pays, il reste encore des hommes intègres et totalement désintéressés»

Soutenant que le mouvement politique Senegaal – Rec est né dans un contexte politique et économique particulier caractérisé par «la négation des libertés individuelles et collectives, l’instrumentalisation politique de la justice et le bradage de nos ressources», il dévoile ses objectifs. «Il s’agit pour nous de mettre en place un mouvement politique de création et d’opposition en vue de conquérir le pouvoir dès 2019, car nous avons déjà ficelé un programme de développement pour sortir le Sénégal de la torpeur mais aussi de lui rendre son indépendance intégrale. Et termes clairs, nous participerons à la prochaine présidentielle de 2019», fait-il savoir.

À l’en croire, «malgré l’indifférence compréhensible de la majorité des jeunes née des espoirs déçus, malgré la crainte justifiée que peuvent inspirer les hommes politiques, les sénégalais savent qu’il reste encore des hommes intègres et totalement désintéressés, des hommes qui veulent développer leur pays aux pris de leur vie et qui refusent de se laisser impressionner par l’actuel dictature.» Autrement dit, «des hommes qui n’acceptent pas comme une fatalité la mauvaise gestion du pays et qui se lèvent pour en finir une bonne fois.»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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