Hausse dessalaires, primes, «car plan »…, la direction générale de la Senelec a fait exploserles charges de l’entreprise à travers un protocole d’accord signé le 28 décembre dernier avec la Convergence syndicale des travailleurs de Senelec (Csts). D’où le silence des syndicats sur les affaires de mal gouvernance quisecouent la boîte?
Libération révélait que Senelec avait, au nom du «secret », passé un gré à gré avec la société israélienne Powercom afin d’acquérir 250.000 compteurs modulaires prépayés. ce, pour la rondelette somme de 12,811 milliards de Fcfa. En interne, ce dossier troublant n’a pas «choqué » ceux qui s’étaient rués dans la presse pour vouer aux gémonies akilee et qui aujourd’hui prennent systématiquement la défense de la direction générale. comme cela a été le cas lors du contentieux opposant itoc à la Senelec où la société de Baba Diao, après plusieurs relances, n’a fait qu’appliquer une décision de justice.
La réponse à ce curieux comportement se trouve peut-être dans le protocole d’accord signé le 28 décembre dernier entre la direction générale de la Senelec et la convergence syndicale des travailleurs de Senelec (csts). Un spécialiste du secteur ne manque pas d’en rire pour aler- ter : «La société qu’on disait mal gérée avec des comptes falsifiés pour jeter l’anathème sur Makhtar Cissé est devenue subitement riche. Ce protocole est dangereux pour l’avenir de la société, surtout ses finances ».
Comptable dans une société française, M. Fall informe qu’il a quitté son bureau lorsque son bailleur l’a appelé au téléphone. « Ce dernier occupe l’appartement qui se trouve au 4e étage. Il a croisé Sidath sur les escaliers. J’ai récupéré tous les objets qu’il avait dérobés », informe-t-il.
L’avocat de la société qui a déploré la recrudescence des cas de vol dans le quartier Ouest foire, a requis deux ans ferme contre Sidath Eza. Concernant Alpha Barry, il a sollicité trois mois ferme. Me Michel Ndong a plaidé la relaxe pour Barry et une application bienveillante de la loi pour Sidath Éza.
Dans son délibéré, le juge a condamné Sidath Éza et Alpha Barry respectivement à deux ans et 45 jours de prison ferme.