Sensible à la situation difficile que vit la population : L’État renonce à 47 milliards de recettes, pour soutenir le pouvoir d’achat des Sénégalais

La flambée des prix des denrées de première nécessité, due à des facteurs exogènes, fait grincer les dents des consommateurs.

Depuis plus d’une année, l’État a décidé d’appliquer des montants forfaitaires sur les droits de douane normalement recouvrables sur la valeur CAF.  Ceci a entrainé une réduction des droits de douane dus à 50 %.

Aussi, des mesures fortes visant à atténuer l’ampleur de la hausse des prix en réduisant la taxe qui pesait sur certains produits de grande consommation, ont été prises par l’État.

Mais, en dépit de tous les efforts consentis par le gouvernement du Sénégal pour protéger le pouvoir d’achat des ménages, les prix, sur le plan international, ne cessent d’augmenter. Un goulot pour les consommateurs sénégalais qui voient leur pouvoir d’achat s’effriter de jour en jour.

C’est ainsi que le ministre du Commerce et des PME et celui des Finances ont convoqué le Conseil national de la consommation, après les mesures prises par le chef de l’État qui vont dans le sens du maintien du pouvoir d’achat.

L’État suspend ainsi la Taxe conjoncturelle à l’importation (TCI) sur le sucre cristallisé importé, réduit la Taxe d’ajustement à l’importation qui passe ainsi de 10 à 5 % sur les huiles brutes importées, maintien la TVA à 0 % sur le riz, suspend les droits de douane sur le blé.

De plus, il est décidé l’application d’un taux de 0 % de la TVA sur la farine de blé, le rétablissement des stades de commerce.

De telles mesures causent une baisse des recettes de l’État de l’ordre de 47 milliards de francs CFA, mais auront un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages sénégalais.

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