Sextape à Mbacké : Une jeune femme victime de vengeance après une rupture

Une sombre affaire de vengeance secoue la commune de Mbacké. A. D., une jeune femme de 23 ans, a vécu un véritable cauchemar en découvrant ses images intimes diffusées sur un groupe WhatsApp. Cette divulgation choquante fait suite à sa décision de mettre fin à sa relation amoureuse avec I. Diallo.

Après un an de relation, A. D. avait décidé de rompre avec I. Diallo, frustrée par son indécision à officialiser leur union. Ce dernier n’a pas accepté la rupture et a menacé de publier des vidéos intimes de la jeune femme, capturées à son insu lors de leurs appels vidéo, si elle persistait dans sa décision. Malgré ces menaces, A. D. a choisi d’aller de l’avant.

Peu de temps après, elle a constaté avec effroi que ses images obscènes circulaient non seulement dans son quartier de Darou Salam Extension mais aussi parmi des membres de sa propre famille. Ne se laissant pas abattre, elle a déposé plainte auprès du commissaire Alioune Fall.

L’enquête a révélé que l’auteur de la diffusion n’était autre que son ex-compagnon, I. Diallo. Ce dernier aurait transféré les images à ses nièces, A. Diallo et M. Kanté, qui les ont ensuite propagées. Un certain F. Niang, électricien en bâtiment, a également reçu la sextape et a contacté la victime, allant jusqu’à la traiter de « prostituée » et menaçant de continuer à diffuser les images sur Tik-Tok et WhatsApp.

Les autorités ont rapidement agi : les deux nièces du suspect principal ainsi que F. Niang ont été arrêtés. Ils ont été déférés au parquet de Diourbel vendredi dernier pour collecte illicite de données personnelles, diffusion d’images à caractère obscène et menace de diffusion.

Quant à I. Diallo, il est actuellement en fuite et un avis de recherche a été lancé contre lui. Selon les informations recueillies, il se trouverait à Ziguinchor. Les forces de l’ordre poursuivent activement leurs investigations pour l’interpeller et le traduire en justice.
Cette affaire met une fois de plus en lumière les dangers de la diffusion non consentie de contenus intimes et la nécessité d’une vigilance accrue sur les réseaux sociaux. Les autorités rappellent que de tels actes constituent une violation grave de la loi et appellent les victimes à dénoncer sans hésitation ce type d’abus.