Signature de convention entre le Fndasp et Ngoye

Ce mercredi, à Diourbel, dans les locaux de la Direction régionale du développement rural (Drdr), le gouverneur de la région de Diourbel, Gorgui Mbaye, a présidé la séance de signature d’une convention entre le Fndasp (Fonds national de développement agro-sylvo pastoral) et les organisations de producteurs de la commune de Ngoye, dans le département de Bambey. Un protocole d’accord signé pour un financement de 37,51 millions destinés à réaliser un projet d’embouche et d’agriculture. Le gouverneur a demandé aux bénéficiaires de faire dans la transparence et le sérieux pour la réussite projet.

En présence des acteurs concernés, le gouverneur de la région de Diourbel qui a présidé, hier mercredi, à Diourbel, dans les locaux de la Direction régionale du développement rural (Drdr), la signature de convention entre le Fndasp (Fonds national de développement agro-sylvo pastoral)et les organisations de producteurs de la commune de Ngoye,s’est réjoui que ces organisations de producteurs agricoles de Ngoye ont été régulièrement sélectionnés pour être financés. Pour un montant de 37,51 millions Cfa, ce financement est destiné au projet d’embouche et d’agriculture dans la commune de Ngoye, département de Bambey. Selon le gouverneur,ces organisations de producteurs agricoles de Ngoye veulent servir de locomotive à la région, à travers l’organisation de base autour des organisations faîtières pour pouvoir impulser le développement territorial local.

Il estime que c’est au Fonds qu’il revient le rôle d’appuyer les organisations faîtières, afin de créer un développement économique et social grâce au développement de l’agriculture et de l’élevage dans cette zone de Ngoye. Un territoire agricole paramétré pour être une zone d’agriculture, le terroir de la paysannerie par excellence. Il pense, par ailleurs, que ces genres de fonds, qu’il perçoit comme une «révolution», un «changement», parce s’adressant directement aux producteurs, doivent être encouragés. Ces fonds, a-t-il soutenu, doivent servir de fonds révolving pour réussir la continuité ; et il faut l’encadrement et l’équilibre des procédures bien établies, dès le départ, pour garantir la pérennité du projet, dans la transparence et le sérieux.

Avec la formation et l’encadrement qui sont venus avant la mise en place des fonds, c’est d’un bon présage, selon le chef de l’exécutif régional de Diourbel, pour que le projet soit une réussite qui va permettre un déclic dans le secteur du développement agro-sylvo pastoral de cette zone de Ngoye et des autres communes environnantes, mais aussi pour toute la région. Ce qui va pousser, est-il certain, les autres localités à préparer et à mettre sur la table des projets bancables et finançables.

Pour Jean Charles Faye, directeur exécutif du Fondas, sa structure a pour ligne le financement des services agricoles, tout ce qui est formation, recherche conseil, appuis institutionnels aux organisations de producteurs. À travers ce fonds, il informe qu’il y a un guichet de fonds de résilience qui est mis en place à travers une convention avec la Fao pour pouvoir financer des fonds pour faire face aux changements climatiques et faire face à tout ce qui est choc au niveau du monde rural.

Quant à Pierre Diouf, le directeur régional du développement rural, de Diourbel (Drdr), il a demandé aux bénéficiaires de continuer ce qu’on a fait pour eux dans la formation, d’abord ; et de suivre exactement ce qui a été fait dans la convention. C’est-à-dire, gérer dans la transparence, faire exécuter les activités qui sont inscrites dans le projet pour aboutir à un résultat. Ce projet, a-t-il expliqué, s’articule autour de l’embouche, mais cumulé à la production de mil pour être, d’une manière générale, dans la gestion de l’environnement. Il leur demande, toutefois, de respecter ce qu’ils ont vu dans le projet et le faire d’une manière transparente.

Il faut rappeler que ce projet va durer deux ans, renouvelable. Michel Diouf qui préside l’association, les «Diambars», porteuse du projet, pour sa part, a promis de faire une gestion rigoureuse et transparente du projet en associant tous les acteurs de développement, parce que, considère-t-il, le projet ne se limite pas seulement aux récipiendaires du financement, mais s’adresse à tous les membres de la communauté.

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