Le président de Sud Afrique plaide pour la promotion des intérêts des peuples lors de ce sommet des Brics qui se déroulement présentement dasn son pays.
« Ce doit être un système qui ne dépend pas de l’exercice du pouvoir ou de l’unilatéralisme, mais de la promotion des intérêts des peuples du monde », a-t-il dit.
« C’est dans ce système de base de règles que nous cherchons à faire progresser la prospérité et l’industrialisation de l’Afrique. Nous cherchons à changer les règles pour qu’elles soient plus justes mais en définitive nous voulons promouvoir un système ouvert de relations économiques et politiques », a-t-il déclaré.
Cyril Ramaphosa a assuré que son pays était déterminé à « renforcer l’Union africaine afin qu’elle accroisse sa capacité à accompagner la réalisation d’une plus grande intégration sur le continent ».
Toutefois, estime t-il, « pour que l’Afrique prospère », ses dirigeants doivent « faire taire les armes ».
Il a également déclaré que son pays continue à « travailler au sein de l’union africaine pour mettre fin à plusieurs conflits en cours sur le continent et rétablir un gouvernement constitutionnel et démocratique dans les pays qui ont récemment connu des coups d’État ».
Cyril Ramaphosa a toutefois réaffirmé que son pays s’est « engagé dans une politique de non-alignement ».
« Alors que certains de nos détracteurs préfèrent un soutien manifeste à leurs choix politiques et idéologiques, nous ne nous laisserons pas entraîner dans une compétition entre puissances mondiales », a-t-il déclaré.
Il est également revenu sur sa participation à l’initiative africaine visant à rechercher la paix dans le conflit opposant l’Ukraine et la Russie.
Cyril Ramaphosa a par ailleurs plaidé pour que le Conseil de sécurité des Nations Unies soit « transformé en un organe plus inclusif et plus efficace, capable d’assurer la paix et la sécurité ».