Parmi les 118 candidats à l’émigration irrégulière interceptés mercredi après-midi,se trouvaient trois femmes de nationalité gambienne qui ont vu leur projet s’arrêter au large des côtes mauritaniennes.
Déçue après avoir été arrêtée par la marine sénégalaise, l’une d’entre elles qui tentait de rejoindre son mari en Espagne à bord d’une embarcation de fortune, a raconté les différentes péripéties de sa mésaventure.
“Je suis fatiguée. Mon mari est en Espagne. Et je n’arrive pas à le voir depuis cinq ans maintenant”, narre–t-elle d’emblée avant de confesser : “Les 400.000 francs que j’ai donné au passeur étaient destinés à la construction d’une chambre. C’est mon mari qui m’a envoyé l’argent pour l’achat du matériel. Mais vu qu’il est coincé là-bas sans papier, j’ai décidé de prendre cet argent pour payer une embarcation à son insu afin de le rejoindre parce que le passeur m’avait dit qu’on ne fera que cinq jours de route pour regagner mon mari en Espagne”.