SOS Kolda qui regroupe des acteurs du Fouladou toutes sensibilités confondues a organisé une marche pacifique à travers les artères de Kolda ce dimanche 15 septembre.
Au terme de la marche, un mémorandum est remis à l’autorité municipale à l’hôtel de ville, le point de chute de cette marche citoyenne. Ce lieu a servi de cadre pour exposer tout un chapelet de doléances. Des doléances qui ont pour noms : «éclairage public, fermeture des caniveaux à ciel ouvert qui sont à l’origine de nombreux accidents, saupoudrage de la ville…», selon le porte parole des marcheurs Marone Seydi. Qui exige dans la foulée, «l’achèvement des travaux de Promoville, l’Université de Kolda, le lycée technique, le pont de Hilèle», entre autres. Toutes choses qui font dire au porte parole des marcheurs que «Kolda est dans le coma».
SOS Kolda réclame aussi «une communication permanente entre l’administration et les administrés afin que tout un chacun puisse être au même niveau d’information».
Cette dernière doléance n’est pas tombée dans l’oreille de sourd. Puisque le Maire Abdoulaye Bibi Baldé, par le biais de son premier adjoint qui a reçu les marcheurs, a promis de «recevoir les responsables de SOS Kolda ce lundi 16 septembre à midi pour donner des réponses aux différentes doléances posées, point par point».
Daouda Sidibé d’inviter les manifestants à venir assister de façon régulière aux réunions du conseil municipal qui, dit-il, sont ouvertes au public. Non sans appeler la jeunesse à collaborer avec la municipalité pour «tisser ensemble le blason d’un Kolda émergent.»