C’est la grande mobilisation pour sauver ce qui reste de leurs terres. «Touche pas à ma terre». Les populations de Diamniadio, Bambilor, Yenne, Sébikotane, Tivaouane Peul, Keur Massar, Rufisque, Sangalkam entre autres sont très remontées contre les «spéculateurs». Elles dénoncent ce qu’elles appellent une usurpation de leurs terres. Plus de 200 mille hectares sont retirés de leurs propriétaires au profit de particuliers, de gros bonnets qui «dictent leur loi». Suffisant pour que ces victimes promettent le feu et envisagent d’organiser des manifestations de taille «pour dire non à la forfaiture». «De pauvres gens qui avaient acheté des terrains et commencé à construire, ont vu leurs biens détruits ; d’autres propriétaires ont été tout simplement expropriés, sans état d’âme», dénonce un membre de ce collectif qui accuse la Direction des Domaines d’être à l’origine d’une telle forfaiture.
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