Le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS/PSE) a signé, vendredi 12 Juin 2020, un protocole d’accord avec le NLAGA (Non Linear Analysis, Geometry and Application) visant à introduire les sciences mathématiques dans une stratégie globale pour une meilleure mise en œuvre des projets et réformes phares du PSE. Dans sa mission accroître significativement les performances de l’État dans la mise en œuvre des politiques publiques, le Bureau Opérationnel de Suivi (BOS) dit élargir les champs de compétences autour des questions d’opérationnalisation des projets et réformes phares du PSE, la levée des contraintes et de mesure des impacts.
Dans ce cadre, il compte travailler avec les mathématiciens du NLAGA pour plus de performance dans les projections et résolution de problèmes identifiés dans la mise en œuvre du PSE. Ce projet est porté par une équipe d’enseignants-chercheurs sénégalais et africains. Son objectif principal est d’approfondir et de consolider le développement de l’analyse non linéaire, de la géométrie et de leurs applications dans les politiques publiques. Il s’agit là d’une nouvelle étape dans la démarche de mobilisation d’outils d’analyse et d’aide à la décision puissants et crédibles qui selon le DG du BOS Me Ousseyni Kane « permettrait d’augmenter la performance et l’efficience dans l’exécution du Plan Sénégal Émergent ». Le Pr Diaraf Seck, Directeur du projet NLAGA se satisfait de « cette collaboration qui permettra d’allier le côté opérationnel du BOS, et le coté scientifique de NLAGA ». Le protocole va dans un premier temps déployer une phase pilote avec six (6) sujets : l’impact des programmes de désenclavement (construction de pistes) sur l’activité économique dans les terroirs ; la caractérisation des voies de circulation les plus engorgées de l’agglomération dakaroise ; les algorithmes d’optimisation des procédures de passation de marché ; la gestion anticipée des risques sanitaires, la cartographie de la pauvreté au Sénégal et l’impact de la construction du Pont de l’Émergence sur la mobilité urbaine.
Après cette première phase, le champ sera élargi à d’autres sujets dans la mesure où, comme l’a rappelé le DG du BOS : « le champ d’application est bien plus vaste que ce qui a été retenu à ce stade. Tous les secteurs sont concernés, l’agriculture, l’industrie, l’écologie, les infrastructures, le numérique, l’intelligence économique, l’intelligence artificielle, etc. ». Le programme NLAGA est composé de chercheurs en Afrique de l’Ouest et Centrale avec des postes permanents dans diverses universités du Sénégal, du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Mali, du Niger, du Togo, du Gabon et de Congo Brazzaville et des partenariats avec des Universités européennes et américaines.