Le projet de suppression de certaines villes va causer la perte de plus de 1200 emplois, a dénoncé, ce vendredi, la plateforme multi lutte Doyna. Le coordonnateur Guy Marius Sagna a rappelé la teneur de la loi sur cette problématique qui défraie la chronique depuis quelques mois.
L’illégalité – du projet de suppression des villes – , c’est l’une des raisons pour lesquelles Guy Marius Sagna et Cie ruent sur les brancards. “La loi est très claire. Elle dit, pour supprimer une ville, il faut qu’il y ait une crise financière qui dure quatre ans. Cette suppression va constituer une atteinte grave aux droits fondamentaux des travailleurs“, a notamment déclaré sur Rfm, le coordonnateur de la plateforme multi lutte Doyna.
Employés…
Et de se demander “où va-t-on mettre ces 1250 travailleurs, si on va les jeter à la rue ou les pousser à l’émigration irrégulière ?“. Ce, au moment de la suppression de la ville – de Dakar -.
Projet suppression des villes
Dans l’émission Jury du dimanche d’Iradio, le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires avait fait une déclaration qui ne cesse d’alimenter les discussions. “La situation de Dakar est hybride. Logiquement, si l’on s’en tient au Code général des collectivités territoriales, il y aura un département : Dakar et ses 19 communes. La ville n’a pas sa raison d’être. On ne peut être en même temps département et commune. Aujourd’hui, nous devons nous conformer au code dans lequel uniquement deux entités sont visées : le département et la commune “, avait soutenu Oumar Guèye. Une sortie qui fait jusque-là, les choux gras de la presse.