Le Mouvement pour la défense des intérêts de la population de Hann Bel-Air dénonce les désagréments induits par les travaux du Train express régional et accentués par les reports successifs de la date de réception de cette infrastructure. Dans le même sillage, le mouvement réclame la construction d’une passerelle piétonne supplémentaire, l’installation de lampadaires et des garanties sécuritaires pour faciliter le franchissement des rails du Ter.
«La commune de Hann Bel-Air fait partie des communes qui sont traversées par le Train express régional. Elle abrite plus de 300 entreprises, sans oublier la zone industrielle et est traversée par un flux important de personnes et d’automobiles. Avec une fréquence de 6 trains par heure et une vitesse de pointe de 160 km/h, vous conviendrez qu’aucun individu ne doit s’aventurer à traverser ces rails. D’où l’intérêt de placer des ouvrages de franchissement tels que des ponts et des passerelles piétonnes», indique Mamy Guèye, la coordonnatrice du Mouvement pour la défense des intérêts de la population de Hann Bel-Air.
Elle ajoute, dans le même sillage, qu’une demande de marche sera déposée ce lundi à la préfecture de Dakar pour une manifestation pacifique. «Les passages à niveau de la commune de Hann Bel-Air ont été fermés par le Ter (Capa, Ferraille, Magasin et Seras). Faute d’un nombre suffisant de passerelles, les populations devront parcourir de longues distances pour rallier des quartiers périphériques comme Les Maristes ou la Cité Élizabeth qui se trouvent à quelques mètres, et certains pourraient s’aventurer à traverser les rails à leurs risques et périls. Nous interpelons directement le président de la République et le directeur de l’Apix pour la construction d’une passerelle piétonne au niveau de Caféteria et un examen sérieux de l’impact du Ter sur la mobilité et la sécurité des populations», ajoute la coordonnatrice du Mouvement pour la défense des intérêts de la population de Hann Bel-Air.