Les commentaires sur loi polémique sur les actes terroristes et le piratage maritime votée vendredi dernier continuent. Et le religieux Ahmed Khalifa Niass n’a pas raté, ce mardi 29 juin, le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse. Dans un communiqué reçu, il a déclaré: «La Loi Anti Casseurs pose problème. Lorsque je me trouvais à Paris en 1968, les fameuses manifestations populaires et estudiantines dirigées par Cohn Bendit ont failli ébranler l’Etat. Parce les manifestants et les casseurs qui en profitaient ne faisaient qu’un ».
Il poursuit: «les législateurs ont, alors, été convoqués d’urgence pour voter la Loi Anti Casseurs. (Loi n 70- 480 renouvelé en 2019 pour faire face au Mouvement des Gilets Jaunes) pourtant son application a renforcé le droit de manifester. Et a mis les Casseurs hors la loi. Chez nous, aujourd’hui, cette loi est dite anti terroriste ».
En réalité, précise Ahmed Khalifa Niass, «cette loi vise plutôt l’actuel Président de l’Assemblée nationale, un des artisans de cette même loi . S’il venait à répéter son geste exhibant une grosse pierre, comme pour casser des têtes.
D’ailleurs l’opposition aurait dû exhiber cette image devant celui qui est devenu le maître de l’ordre dans l’enceinte. Seule l’alchimie de la politique politicienne, qui est si débile, peut faire qu’il en résulte une telle métamorphose ».