Au sommet extraordinaire de la Cedeao, il faut souligner que la Conférence des chefs d’Etat demeure très préoccupée par la lenteur dans la préparation des élections prévues au Mali, pour fin février 2022.
Les chefs d’Etat réitèrent leur demande pour un respect strict du calendrier de la transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai, non négociable, de février 2022. A cet effet, il est demandé aux autorités de la transition malienne de soumettre, au plus tard à la fin du mois d’octobre, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles pour les élections de février 2022.
La Conférence décide de sanctions ciblées contre tous ceux dont les actions impactent négativement sur le calendrier de la transition. Aussi, la conférence condamne-t-elle les arrestations continues ainsi que l’incarcération de leaders politiques et anciens dignitaires par les autorités de la transition.
Elle demande leur traitement judiciaire conformément à l’état de droit et au respect des droits de l’Homme. Au plan sécuritaire, ils dénoncent la volonté des autorités de la transition d’engager des compagnies de sécurité privées au Mali.