Le Grand Magal de Touba revêt un important aspect économique. A son approche, les charretiers rallient la ville par centaine. Ils viennent soit à bord de leur charrette, soit par des camions.
Tous issus de milieux ruraux, ils viennent aussi d’horizons divers. Et c’est eux qui assurent une grande partie du transport urbain à Touba, avant, pendant et même après le Magal. Beaucoup de pèlerins empruntent ces charrettes, qui évitent facilement les embouteillages. Cela, malgré la tonne de poussière qu’on peut avaler en étant embarqués à bord, ou les risques de chute ou autres types d’accident qu’on encourt.
Ces charretiers tirent bien leur épingle du jeu. Ils gagnent entre 5000 Fcfa et 10.000 Fcfa par jour. Cependant, ils disent se confronter à d’énormes difficultés liées aux taxes à payer. Aussi, les charretiers butent souvent sur les directives du plan de circulation établi par les forces de l’ordre.
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