Un avion Mirage 2000 de l’armée française s’est écrasé mardi dans une zone inhabitée du centre du Mali. Une avarie matérielle serait à l’origine de l’accident qui n’a pas fait de victimes.
Un Mirage 2000 D français, victime d’une avarie, s’est écrasé mardi 20 juillet dans les environs d’Hombori, dans le centre du Mali, mais ses deux occupants se sont éjectés et ont été récupérés, a annoncé l’armée française.
L’un des membres de l’équipage, composé d’un pilote et d’un officier navigateur système d’armes, a été légèrement blessé et conduit à la base de Gao, a précisé le service de presse des Armées.
Tous les deux se sont éjectés au-dessus d’une zone inhabitée et l’avion s’est également écrasé dans une zone inhabitée, selon la même source. L’épave a été localisée par la force Barkhane.
L’accident s’est produit au cours d’une mission d’appui aérien au profit d’un groupement tactique désert (GTD) français et d’une unité des forces armées maliennes, en reconnaissance le long de la route nationale 16, au sud d’Hombori. La zone d’Hombori, et plus largement toute la région de Mopti, est une zone d’opérations particulièrement ciblée par les forces de Barkhane ces derniers mois.
Un groupe de recherche et de sauvetage au combat a immédiatement été engagé, à bord de deux hélicoptères Caïman, appuyés par deux hélicoptères Tigre, pour établir un dispositif de sécurité et récupérer l’équipage.
Une enquête doit être ouverte pour déterminer l’origine de cet accident.
La France mène au Sahel avec des armées alliées l’opération militaire antijihadiste Barkhane, mais s’apprête à engager une réduction de son dispositif militaire dans la région pour y maintenir à terme entre 2 500 à 3 000 hommes contre 5 100 aujourd’hui.
Le processus de fermeture de bases de Barkhane dans le nord du Mali doit débuter au “second semestre de l’année 2021”.