Lansana Kaba, diplomate sénégalais en poste à Banjul, est dans le viseur de la Commission nationale gambienne des droits de l’homme. Le diplomate est accusé de « viol » sur une déficiente mentale âgée de 17 ans au moment des faits. Ladite Commission, s’est engagée, vendredi dernier, à employer tous les moyens nécessaires pour le faire juger. Aussi en fin janvier dernier, le porte-parole du ministère gambien des Affaires étrangères, Salikou Ceesay, a annoncé aux médias locaux que le haut diplomate a été rappelé par son pays le Sénégal suite à l’éclatement de cette affaire. Un fait qui a bloqué l’enquête ouverte par la Gambie.
L’organisation qui a déploré le fait que le présumé violeur ait quitté la Gambie, a annoncé avoir mené sa propre enquête. « Notre enquête sur cette question est toujours en cours et nous engagerons l’instance nationale des droits de l’homme du Sénégal si nous en avons besoin. C’est une possibilité », a déclaré vendredi le président de la NHRC (National Human Rights Commission), Emmanuel Joof.
Qui a ajouté : « Nous allons utiliser différentes stratégies et mécanismes à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays, pour assurer que justice est rendue en la matière ».