Un griot apprécie les opportunités de la radio à Diourbel

Nous avons, ce jeudi à Diourbel, à l’occasion de la journée consacrée à la radio, introduit El Hadji Bara Ngom, un communicateur traditionnel engagé au service de la région et de la nation, qui a bien voulu expliquer leur rôle et la mission de la radio pour les populations.

Selon El Hadji Bara Ngom, la mission d’un grand communicateur traditionnel ne se limite pas seulement à chanter les louanges des autres, mais il a aussi un rôle beaucoup plus important à jouer dans la société, en tant qu’agent et vecteur de développement. Pour ce grand communicateur, l’instrument qu’est la radio est un outil à la fois important et utile pour tout communicateur traditionnel qui a la mission de s’adresser à tout un peuple, à toute une nation.

La radio, a-t-il soutenu, est un support important, indispensable et innovant pour eux qui, jadis, utilisaient des moyens rudimentaires non performants pour véhiculer l’information ou porter les messages à des endroits parfois difficiles d’accès. Maintenant, s’est-il réjoui, avec l’avènement de la radio, on peut rester sur place et faire passer des messages à des milliers de Km. Ce qui, à l’époque, était hors de portée. Aujourd’hui, a-t-il avisé, la radio permet de toucher des millions de personnes à travers le monde et les sensibiliser sur différents aspects de la vie, dans leurs comportements, pour leur santé, leur éducation, leur bien- être social ou leur cadre de vie.

El Hadji Bara Ngom, en communicateur traditionnel averti, rappelle qu’à l’époque, pour véhiculer un message, soit pour un décès, une bataille ou autre chose qui touchait la société, c’était la croix et la bannière pour s’acquitter de cette mission, et cela se faisait, a-t-il fait noter, à cheval, à dos de chameaux…, et maintenant avec la radio, a-t-il confié, tout est à portée de main. Le cultivateur au champ comme le fonctionnaire dans son bureau, a-t-il souligné, idem, la radio leur porte l’information, leur délivre des messages utiles qui leur permettent de changer chaque jour leurs manières d’agir, d’être, de repenser leurs comportements quotidiens. Des messages utiles à la société qui leur permettent de vivre en harmonie et d’être plus ouverts aux services du monde.
La radio, selon El Hadji Bara Ngom, profite à tout le monde, et même sur un lit d’hôpital, est-il convaincu, la radio peut servir de remède aux malades ; autant pour le chauffeur, la radio peut l’aider à changer de conduite. Ce qu’on attend des communicateurs traditionnels à travers la radio, a-t-il dit, c’est le changement des comportements, en cultivant la paix des braves, se souhaiter de bonnes choses, se départir de la haine et du mépris.

Le rôle du communicateur traditionnel à la radio, a-t-il conclu El Hadji Bara Ngom, la coqueluche de Diourbel, c’est de sensibiliser les populations sur la manière d’être et promouvoir la considération, l’entraide et la solidarité entre les hommes pour une humanité stable et sans ha

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here