Reconnu coupable des infractions de menace de mort, de détention illégale d’arme blanche, de violence et voie de fait et de coups et blessures volontaires (Cbv), M. A. Diallo a écopé de quatre mois de prison.
Né en 1984, M. A. Diallo préfère troubler la quiétude de ses parents au lieu de prendre soin d’eux. Marié et père de deux enfants, il a été trainé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar par son père, sa sœur et son frère hier mardi. Pour une banale histoire, il avait violenté ses protagonistes.
“Le jour des faits, je revenais du travail. C’est sur ces entrefaites que j’avais trouvé ma fille en pleurs. Interpellée, elle me confie qu’elle a été blessée par son frère à l’aide d’une pierre”, a expliqué le vieux A. K. Diallo.
A l’en croire, le prévenu s’était ensuite défoulé sur lui lorsqu’il l’a interpellé sur ses agissements. “Il m’a étranglé avant de m’administrer un coup de poing. Puis, il brandit une machette et menace de me tuer. N’eut été l’intervention de son frère, M. Y. Diallo, le pire se serait produit. C’est un habitué des faits, accuse-t-il.
Interrogée par le juge, la jeune F. Diallo corrobore les dires de son père. Elle révèle que son grand frère est un consommateur de l’herbe qui tue.
A son tour, le prévenu nie les faits sans convaincre. “J’avais brandi un coupe-coupe pour repousser les parties civiles. Parce qu’elles s’étaient liguées pour me tabasser”, s’es défendu le mécanicien.
Acculé par le maître des poursuites, il lâche le morceau. “Je ne fume pas du chanvre indien. J’avais agi sous le coup de la colère. Parce que ma sœur m’avait tenu tête lorsque je lui avais sommée de sortir de ma chambre”, s’est-il dédouané.
Avocat de la partie civile, Me Ndoffène Diouf a dénoncé le comportement du prévenu. “Je croyais qu’il allait faire profil bas et demander pardon à son père. Ce dernier est désespéré, il veut que son fils soit corriger. Infligez lui une peine, après il saura à quoi s’en tenir”, a pesté la robe noire.
Dans son réquisitoire, le procureur a révélé que c’est à la suite d’un appel téléphonique que les enquêteurs avaient rappliqué sur les lieux. Sur place, poursuit-il, ils ont trouvé le prévenu en train de se défouler sur tous les membres de la famille. Ainsi, le maître des poursuites a sollicité six mois d’emprisonnement ferme contre le prévenu.
Rendant sa décision, le président du tribunal a condamné le prévenu à quatre mois de prison pour coups et blessures volontaires, menace de mort, détention illégale d’arme blanche et violence et voie de fait.