Un premier satellite motif d’espoir pour le spatial sénégalais

Ce nanosatellite de 10 centimètres d’arrêtes passera quatre fois par jour au-dessus du Sénégal pendant cinq ans. Moustapha Diop, ingénieur sénégalais de 26 ans est chargé de gérer la communication entre le satellite et la station au sol.

«Je suis en charge de faire une thèse sur en télécommunication spatiale. J’aimerais bien la faire en France dans les plus grands laboratoires, mais aussi revenir au Sénégal après pour être enseignant, mais aussi participer au développement de mon pays notamment pour cette technologie de pointe », espère-t-il.

Au total, huit ingénieurs et cinq techniciens ont été formés au Centre spatial universitaire de Montpellier depuis 2020. C’est le fruit d’un partenariat avec le ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche coordonné par Gayane Faye.

« Si on a pris l’option de former les gens, c’est vraiment pour créer un secteur », souligne Gayane Faye. « Cela permettra aussi des startups qui vont se lancer dans ce domaine. On va aussi pouvoir collaborer avec les universités, comme ça on va permettre des transferts de connaissances, de technologies et pourquoi pas demain former une autre jeunesse ici au Sénégal, que ces jeunes-là pourront former. »

Grâce à un partenariat similaire avec le Centre spatial de Montpellier, Djibouti a lancé son premier satellite mi-novembre. D’autres pays africains pourraient suivre. Sébastien Hesse, ingénieur spatial français, explique pourquoi la technologie des satellites miniatures intéresse de plus en plus :

« Il va y avoir des laboratoires, des universités, ça peut être aussi de l’industrie… Tout le monde commence à adopter de plus en plus ces technologies-là. C’est d’avoir un satellite à moindre coût, moins cher qu’un satellite à 100 ou 200 kilos, qui peut éventuellement faire le même type de mission. »

RFI

Le premier satellite sénégalais devrait être mis en orbite au premier trimestre 2024.

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