Le financement dans les pays à revenu faible et intermédiaire (CRMI) qui représente 98 % des cas de tuberculose signalés, reste un défi. Sur le financement total disponible en 2020, 81% provenaient de sources nationales, les pays BRICS (Brésil, Fédération de Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) représentant 65% du financement national total. C’est ce qui ressort du communiqué de l’organisation mondiale pour la santé (OMS) qui résume le rapport sur la pathologie.
Le rapport note une baisse des dépenses mondiales consacrées aux services de diagnostic, de traitement et de prévention de la tuberculose, qui sont passées de 5,8 milliards de dollars à 5,3 milliards de dollars, soit moins de la moitié de l’objectif mondial de financement complet de la riposte à la tuberculose, de 13 milliards de dollars par an d’ici 2022.
Dans le même temps, bien que la mise au point de nouveaux diagnostics, médicaments et vaccins contre la tuberculose progresse, ce niveau est limité par le niveau global des investissements en R&D, qui s’est élevé à 0,9 milliard de dollars en 2019, loin de l’objectif mondial de 2 milliards de dollars par an.