Ce sont des parents d’élèves déboussolés qui ont fait face à la presse ce mardi pour faire relayer leur cri de colère. Soucieux de l’avenir de leurs enfants scolarisés à l’institution Lucie Leclerc, sise à la cité Malick Sy à Thiès, ils ont annoncé une plainte pour « escroquerie et abus de confiance ». L’école ouverte à Thiès après Dakar, n’aurait pas reçu à ce jour, une autorisation administrative auprès de l’inspection d’académie de Thiès. Pourtant, les parents d’élèves déclarent s’acquitter, à chaque fin de mois, des frais de scolarité de 40 000 francs Cfa.
Dans le même temps, les professeurs qui assurent les enseignements n’ont recu, à ce jour, leur salaire du mois de mai dernier, informe leur porte-parole du jour, Libasse Bar, président de l’Association des parents d’élèves (Ape). Là où les candidats au baccalauréat, ont été présentés comme des candidats libres.
Khadija Dia, élève de terminale : « sur ma copie de composition philosophique, j’ai bel et bien inscrit candidat officiel alors que nous n’étions pas des candidats officiels mais des candidats libres. Cette situation est déplorable, parce que maintenant, le bac est un système de logiciel. Le president du Jury par exemple ne peut plus faire quoi que ce soit. On pourrait etre rejetés par le logiciel… », craint-elle.
En lieu et place d’une candidature officielle à l’examen du baccalauréat, les 45 élèves de terminale de Lucie Leclerc ont été présentés comme des candidats libres, individuels. Révoltant pour les élèves, également pour leurs parents qui ont saisi l’inspection d’académie en attendant de pouvoir ester en justice. « Nous avons été abusés », fulmine leur porte-parole du jour.
Nous y reviendrons.