D’une superficie de 500 ha, des milliers de femmes et d’hommes exploitent et gagnent leur vie dans la vallée de Fadial (située dans la commune de Nguéniène, département de Mbour).
Mais si rien n’est fait, cette vallée risque de disparaître à cause de la salinisation. Ce qui risque d’affecter les populations car elles perdront leur source de revenus et de compromettre les efforts de l’Etat pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
“L’ensemble des régions côtières du Sénégal sont confrontées à la salinisation des terres. Cette zone est une zone côtière vous avez l’océan Atlantique à côté. Il y a un lien entre les terres et l’océan soit à partir de la vallée où les eaux de rue de la pluie convergent vers la mer. Mais quand les eaux de rue ne passent plus, c’est l’eau de la mer qui avance il faut prendre des mécanismes pour bloquer cette eau de la mer qui avance et permettre les populations de pouvoir exploiter leur vallée”, explique Waly Diouf, coordonnateur Projet de Développement de la Chaîne de Valeur Riz-Sénégal (PNAR).
Sur instruction du Président Macky Sall, Waly Diouf assure qu’ils sont en train de voir dans quelles mesures lever cette contrainte liée à la salinisation de la vallée de Fadial afin de permettre aux populations locales d’assurer l’autosuffisance en riz au niveau local. Et construire une agriculture de développement qui permettrait aux populations sénégalaises d’être souveraine.
Pour donner à l’Etat les moyens nécessaires, la Banque Islamique de développement (BID), soutient le Gouvernement Sénégalais dans la mise en œuvre du Projet de Développement de la Chaîne de Valeur Riz-Sénégal, placé sous la tutelle technique du Programme National d’Autosuffisance en Riz (PNAR), qui est l’instance de coordination des politiques relatives à l’autosuffisance en riz et rattachée au Ministère de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire (MAERSA).
Le PNAR a pour mission d’assurer la cohérence dans les différentes interventions relatives au développement de la filière riz local, de renforcer la promotion et le développement de la filière riz local par l’augmentation des superficies, la modernisation des moyens et méthodes de production et de transformation et la professionnalisation des acteurs en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et contribuer ainsi à la lutte contre la pauvreté.
Aussi de contribuer à réduire l’importation élevée de riz et à stimuler la croissance économique en améliorant la production, la transformation et la commercialisation, et en renforçant la participation du secteur privé.