Aujourd’hui, le variant indien n’épargne pas les moins âgés qui ont longtemps cru qu’ils pouvaient être à l’abri de complications avec des formes graves du Covid-19. Pour l’heure, il n’y a pas de statistiques, mais la situation semble être la même partout dans le monde. En France, le taux d’incidence des 20-29 ans a augmenté de 16 points avec 52 cas positifs pour 100 mille personnes de cette même tranche d’âge. Il dit : «Que tous les gens aillent se faire vacciner ! Il suffit juste d’avoir 18 ans parce qu’il faut se rendre compte que nous sommes dans une troisième vague caractérisée par la présence du variant Delta qui touche les jeunes. Beaucoup de jeunes sont dans les Cte et vont même en cas graves.» C’est la refonte de la stratégie vaccinale qui concerne quasiment tous les citoyens. Alors qu’à l’aube de la campagne, la stratégie de nationale vaccination contre le Covid-19 visait dans une première étape à assurer la vaccination d’au moins 90% des cibles prioritaires, constituées du personnel de santé, des sujets âgés d’au moins 60 ans, des sujets présentant des comorbidités, mais aussi des personnes, de par leur fonction ou mode de vie sont plus exposées que le reste de la population générale. La deuxième phase du plan de vaccination vise «au moins 90% de la population globale restante dans un délai qui ne doit pas dépasser le premier trimestre de 2022». Préoccupé par la poussée de la pandémie, Abdoulaye Diouf Sarr ne cache pas son inquiétude : «Il faut se lever comme un seul homme pour stopper la contamination parce que la progression est exponentielle et n’est pas proportionnelle à la capacité litière que nous avons. Ce qui peut nous sauver, c’est en respectant les mesures barrières et d’accélérer la vaccination.» Jusqu’ici, seules 622 mille 940 personnes ont été vaccinées.