Yaye Fatou Diagne vulgarise la Finance islamique à Diourbel

Ce jeudi, Yaye Fatou Diagne, coordonnatrice nationale de Promise (Programme national de développement de la micro finance islamique au Sénégal), était à Diourbel pour vulgariser la finance islamique. L’activité a été présidée par le gouverneur de la région, Gorgui Mbaye. À ses côtés, toute l’administration de la région, était réunie, en présence des responsables des institutions financières de la région, des acteurs de développement, des élus de la région, des autorités religieuses et coutumières.

 

Par Moustapha Lauris GOMIS/Correspondant

 

Diourbel a servi de cadre hier, pour vulgariser la finance islamique. Après avoir dit toute sa satisfaction d’être à Diourbel pour animer avec ceux qui l’accompagnent cette séance d’information et d’échanges sur le Programme national de développement de la micro finance au Sénégal (Promise), et plus particulièrement sur la micro finance islamique, Yaye Fatou Diagne, coordonnatrice nationale du Programme national de développement de la micro finance islamique au Sénégal, a remercié le gouverneur de la région de Diourbel, et plus particulièrement son adjoint administratif, Baboucar Moundor Ngom, pour l’oreille attentive qu’il lui a portée, sur instruction du gouverneur, en vue de les accompagner pour la réalisation de la rencontre.

À cette cause, elle a fait savoir, en outre, que leur programme est porté sur les fonts baptismaux par la volonté du Sénégal, en collaboration avec la Banque islamique de développement (Bid), de diversifier les sources de financements pour les jeunes, les femmes et les micro petites et moyennes entreprises, mais surtout le monde rural. C’est pourquoi, a-t-elle expliqué, leur but est de créer au Sénégal une industrie de la microfinance islamique durable qui serait un véritable levier de croissance à destination des différents acteurs économiques.

Ainsi, a-t-il informé, d’ici la fin de leur intervention, en 2024, ils comptent faire accéder aux financements près de 50.000 micros, petites et moyennes entreprises, créer 25.000 mille nouveaux emplois avec 35% de femmes et 25% de jeunes qui bénéficieront de l’apport de la microfinance islamique.

D’un coût total estimé à 47 milliards, renseigne la coordonnatrice, le programme est étalé sur cinq ans, renouvelable. Le programme, a-t-elle fait savoir, se veut une référence en matière de promotion de la microfinance islamique dans notre pays.

D’autre part, a-t-elle avisé, le programme va travailler à structurer un secteur naissant, pour en faire le moteur de financement de l’économie réelle, celle-là même qui mobilise plus de la moitié de la population sénégalaise. Ainsi, confie-t-elle, pour y parvenir, ils ont pour ambition, avec l’aide de leurs différents partenaires étatiques et non étatiques, d’accompagner la mise en place d’un cadre juridique favorable à la jurisprudence islamique, de renforcer les capacités des institutions de microfinances participantes, de renforcer les capacités des bénéficiaires cibles, d’améliorer l’offre de service de la finance islamique, de développer les canaux de distribution, les guichets de l’opération de la microfinance islamique, de façon pérenne, dans le territoire national, et enfin, de renforcer la structuration de l’offre de la microfinance islamique pour répondre à la demande nationale.

Consciente que l’atteinte de cet objectif passe par la participation de toute la population sénégalaise, en particulier, les autorités administratives et autres acteurs de développement à la base, le Promise, selon sa coordonnatrice Yaye Fatou Diagne, a entamé depuis juillet 2019, une campagne nationale de sensibilisation sur sa mission : la finance islamique.

Cette démarche de proximité et d’implication, en amont des acteurs à la base, a-t-elle soutenu, prouve son fondement dans la mission de promouvoir la promotion et le développement de la finance islamique, a-t-elle conclu.

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