Des personnes vivant avec un handicap, des femmes de la société, des acteurs de développement ont pris part à la rencontre de restitution régionale d’une étude sur les typologies de vulnérabilité au Sénégal. Cette question de vulnérabilité touche particulièrement la région de Ziguinchor malgré ses multiples potentialités agricoles, forestières, économiques de manière générale.
Selon le Directeur des programmes IBP Sénégal, Djibril Badiane, 76% des populations sénégalaises vivent dans les zones classées non propres à l’habitation. Par conséquent, ces personnes sont donc vulnérables. D’où l’organisation de cette rencontre à Ziguinchor avec comme finalité de pousser les autorités locales à intégrer la prise en charge de cette problématique.
En plus de cela, il est attendu des acteurs à la base des actions de plaidoyer. Djibril Badiane avance que l’étude présentée prend en compte toutes les typologies de vulnérabilités, liées entre autres aux aspects sociaux, socio-économiques, environnementaux : accroissement de la pluviométrie, érosion côtière et aux inondations. Il y a aussi la vulnérabilité liée à la politique économique et monétaire, dont les questions du pouvoir d’achat et des revenus. ” Il n’y avait pas encore d’évidences sur la question de la vulnérabilité scientifiquement parlant”, a laissé entendre le Directeur des Programmes, IBP Sénégal, Djibril Badiane.
Cette étude sur la vulnérabilité vient à son heure à fait savoir Bourama Mané, chef la division santé hygiène et petite enfance et chef service social municipal à la Mairie de Ziguinchor. Selon Monsieur Mané, cette étude leur a permis de découvrir d’autres types de vulnérabilités et ceci va permettre d’aller de l’avant. Cette rencontre aidera la municipalité à mieux prendre en compte la vulnérabilités des couches démunies, a confié Bourama Mané, chef du service social municipal.