Pour une implication du secteur privé dans la réduction du déficit en soins de santé

Les Etats africains doivent mener des actions pour permettre au secteur privé de participer plus activement à la réduction du déficit actuel en matière de soins de santé, a affirmé lundi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

“Des réformes cruciales doivent être menées par les Etats, pour permettre au secteur privé de participer de plus en plus activement à la réduction du déficit actuel en matière de soins de santé”, a-t-il dit.

Il présidait le deuxième symposium organisé par les Fédérations est et ouest africaines du secteur privé de la santé, sur le thème : “Transformer les partenariats public-privé pour la santé en Afrique.”

Abdoulaye Diouf Sarr soutient que “les demandes exprimées par nos populations sont extrêmement fortes et les besoins, difficiles à couvrir”. Selon lui, “il s’avère nécessaire d’impliquer fortement le secteur privé, si nous voulons répondre aux besoins d’amélioration quantitative et qualitative de l’offre de santé.”

Il a relevé que l’implication du secteur privé de la santé a permis d’atteindre ces dernières années des résultats extrêmement satisfaisants dans la lutte contre le VIH/ SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Les prestations privées, a t-il ajouté, qu’elles aient une vocation commerciale ou sociale, comblent un besoin médical important chez les populations pauvres et rurales, souvent mal desservies par le secteur public.
“Le secteur privé de la santé est confronté à plusieurs défis, notamment celui du financement. L’absence ou la rareté des ressources financières est un obstacle à l’essor du secteur privé qui, dans ces conditions, n’est pas en mesure de contribuer à l’effort de santé”, a relevé le ministre de la Santé.
Il a invité les Etats et les partenaires techniques et financiers, à mobiliser des fonds en faveur du secteur privé de la santé.
Abdoulaye Diouf Sarr a également rappelé les engagements du Sénégal, qui a signé des conventions avec des structures sanitaires privées qui bénéficient chaque année d’une contribution financière.
Le président de la Fédération ouest-africaine du secteur privé de la santé, Dr Ardo Boubou Bâ, a indiqué que des pistes de réflexion devront être trouvées par les experts afin d’améliorer ce type de partenariat aussi bien pour la définition des politiques de santé que pour l’accessibilité des soins.

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