Boire modérément, rééquilibrer sa consommation de sucre et de gras, mettre son corps en action et arrêter de fumer… Voici la solution pour limiter le risque de maladies cardiovasculaires et de mourir d’un cancer.
Si de nombreuses études scientifiques ont montré que sucre, sel, tabac, alcool, graisses en trop grande quantité, et sédentarité sont les ennemis du cœur et des facteurs de risque de moralité précoce, ces nouvelle conclusions présentées au Congrès européen de cardiologie à Barcelone et publiées dans la revue Canadian Journal of Cardiology révèlent l’efficacité du contrôle de tous ces facteurs de risque sur l’espérance de vie.
Des équipes de recherche de Toulouse, Lille et Strasbourg (France) rattachés depuis 1985 au projet MONICA, qui surveille les maladies cardio-neuro-vasculaires en France ont mené une étude avec 1046 personnes suivies pendant 18 ans, entre 1995 et 2013. Tous les participants ont répondu à des questionnaires nutritionnels quantitatifs et qualitatifs extrêmement précis mais en place par une diététicienne. Ils ont également subi des prises de mesure (poids, taille…) et un prélèvement sanguin. A la fin de l’étude, 18 ans plus tard, les chercheurs ont regardé le nombre de morts (186) et analysé les causes des décès.
DES FACTEURS DE RISQUE MODIFIABLES
Les conclusions de l’étude dévoilent que les individus qui consomment en excès du sucre, des graisses saturées, de l’alcool, qui fument et qui sont peu enclins à l’activité physique affichent un risque élevé de maladies cardio-vasculaires et ont deux fois de risque de mourir d’un cancer.
«Il ressort que les sujets les moins adhérents aux mesures préventives ont trois fois plus de risques de décéder de maladies cardio-vasculaires et deux fois plus de risque de mourir, le plus souvent par cancer. Ce sont des chiffres énormes parce qu’il s’agit de facteurs de risque qu’on peut corriger : arrêter le tabac, consommer moins d’alcool, moins de sucre, privilégier les graisses poly-insaturées (huiles d’olive, de lin, de colza), les fibres, les fruits, etc. L’étude révèle aussi que l’âge, le sexe masculin, le lieu de vie (le nord plutôt que le sud) et un faible niveau d’éducation sont associés à une augmentation de la mortalité.
DES CHIFFRES ALARMANTS
«Nous avons extrapolé nos résultats à la population française. Si les personnes ayant un comportement de prévention non approprié venaient à changer en mieux leur mode de vie, sur une même période de 18 ans, nous éviterions 90 702 décès de maladies cardio-vasculaires et 419 020 décès toutes causes confondues y compris par cancer puisque certains facteurs de risque comme le tabagisme, la sédentarité et l’obésité sont communs aux deux maladies. Le message, c’est de favoriser la prévention, de travailler plus en amont de la maladie pour en limiter la gravité », conclut Jean Ferrières.
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