CONTRIBUTION – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Sun, 07 Apr 2024 18:26:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png CONTRIBUTION – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 « Cin bu naree neex, bu baxee xeeñ » (Par Dr Aziz Diallo) https://actunet.net/actualite/cin-bu-naree-neex-bu-baxee-xeen-par-dr-aziz-diallo/ https://actunet.net/actualite/cin-bu-naree-neex-bu-baxee-xeen-par-dr-aziz-diallo/#respond Sun, 07 Apr 2024 12:29:53 +0000 https://actunet.net/?p=223259 Mais qui sont ces prestidigitateurs qui ont réussi à embrigader deux généraux et pas des plus naïfs, des hauts cadres et pas des plus sots ? Mais diantre quelle potion leur ont-ils subrepticement versée dans leur thé pour les convaincre à rejoindre, comme dans un état second, un gouvernement formé par deux anciens “terroristes” qui […]]]>

Mais qui sont ces prestidigitateurs qui ont réussi à embrigader deux généraux et pas des plus naïfs, des hauts cadres et pas des plus sots ?

Mais diantre quelle potion leur ont-ils subrepticement versée dans leur thé pour les convaincre à rejoindre, comme dans un état second, un gouvernement formé par deux anciens “terroristes” qui auraient comploté contre le Sénégal (seraient-ils repentis aujourd’hui hihihi)

Assurément Diomaye et Sonko ont dû fusionner leurs corps, leurs cerveaux et leur force de résilience héritée de la rude et longue période au cours de laquelle le défunt régime ne leur épargné aucun coup de boutoir !

Ce couple de duettistes habiles et complémentaires est une bénédiction pour le Sénégal si l’on a la lucidité de sortir des grilles de lecture classiques de nos politologues traditionnels. En effet, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne font pas la politique comme les autres.Ils n’en attendent aucune jouissance; leur foi sacerdotale en leur mission de transformation en profondeur de notre pays ( et plus largement notre continent) est une garantie pour la longévité de leur parfaite entente; leur conception des rapports humains renforce le ciment qui les lie ,n’en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure qui prédisent leur mésentente future face à l’épreuve du pouvoir. Les récits des événements qui ont fondé leurs parcours humains et professionnels ainsi que leur constance dans le discours face aux épreuves de la vie est une autre forme de garantie. Ils transcendent, avec tact, leurs divergences et semblent se vouer une admiration et un respect mutuel. Je subodore, par anticipation, que c’est la même philosophie qui guidera leur collaboration avec leurs semblables dans ce nouveau gouvernement. Je pense qu’ils les ont choisis parce que ces nouveaux ministres leur ressemblent : travailleurs et respectueux des plus faibles !
Les slogans de campagne, répétés à l’envi, ont fini par imprimer durablement dans nos esprits que Diomaye mooy Sonko, Sonko mooy Diomaye! De cette fusion est né un redoutable binôme hybride capable de convaincre les personnes de ce niveau de qualité, d’expertise et de probité (jusqu’ici jamais démenties) que sont les membres du nouveau gouvernement du Sénégal.

En passant en revue les personnalités qui le composent, je me suis dit que des jeunes affublés de l’infamant qualificatif d’inexpérimentés ou d’aventuriers, ont réussi un tour de force magistral en ralliant à leur cause des individus dont personne ne peut contester les qualités intellectuelles, la droiture éprouvée par l’expérience de terrain et la foi en une république vertueuse !

Dans ce casting de rêve, les deux politiciens néophytes et puceaux, pour reprendre le verbiage infondé des adversaires d’hier (et peut-être admirateurs de demain Hihihi) ont réussi à mettre dans le même attelage de vieux briscards. A ces derniers, on ne pourra jamais tordre la main du fait de leurs traits de caractère trempés dans l’acier qui dissuaderaient même les plus intrépides des politiciens de tenter de leur tordre la main. Face aux deux généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop et au haut magistrat Ousmane Diagne , personne n’aurait l’outrecuidance de tenter de les faire déroger à une rectitude qui a été la marque de fabrique de leur parcours de vie professionnel. À cette droiture s’ajoutent un charisme, une humanité, une humilité, une capacité d’élévation philosophique qui ont fait mouche chez tous leurs subordonnés jusqu’à présent. Les vidéos ,devenues virales , de leçons de vie administrées par le Général Birame Diop (alors chef d’état-major ) à ses troupes sont des moments où l’on est saisi par la force de son verbe, la justesse de ses mots et la profondeur de son message tout d’humanité fait.

À côté de ces “dinosaures», apparaissent de jeunes talentueux hauts cadres issus d’institutions respectables quelles que diverses que soient les opinions sur leur buts ( BCEAO, FMI , etc.). L’expertise de ces jeunes talents en termes de monnaie vient faire taire l’injuste critique qui ferait de nos nouveaux gouvernants des aventuriers irréfléchis. L’évolution vers plus de souveraineté monétaire, à l’intérieur d’un sous ensemble ou en cavalier seul, souhaité par les opposants d’hier devenus les décideurs d’aujourd’hui se fera à pas mesurés et par la confrontation des idées au sein de cet attelage. Ahmadou Al Aminou Lo et Abdourakhmane Sarr pourraient y confronter des points de vue, au prime abord éloignés mais leurs joutes verbales dans le secret des conseils de ministres seront fécondes pour notre pays et notre continent.

L’énergie, l’intelligence et le sens de l’innovation dans cette armée de cerveaux plus créatifs les uns que les autres (Drs Abdourakhmane Diouf, Mabouba Diagne et Balla Moussa Fofana entre autres lumières) pourraient aider notre pays à faire un grand bond en avant !
En cette occasion, je me suis fait le thuriféraire de nos nouveaux dirigeants car j’ai, pour une fois, l’intuition que, sans être des messies transformateurs de vie, ces nouveaux arrivants pourraient nous hisser vers le haut d’abord par la transformation des esprits mais aussi et surtout, ces êtres charismatiques et énergiques vont nous pousser tous à contribuer à un Sénégal nouveau et une Afrique nouvelle, en devenant des citoyens décomplexés et entreprenants !

Que le Tout Puissant aide à notre réussite collective !

Dr Aziz DIALLO

Citoyen sénégalais et africain empli d’espoir

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Amadou Ba, notre cheval de bataille ! (Par Soukeyna Fall) https://actunet.net/actualite/amadou-ba-notre-cheval-de-bataille-par-soukeyna-fall/ https://actunet.net/actualite/amadou-ba-notre-cheval-de-bataille-par-soukeyna-fall/#respond Wed, 20 Mar 2024 21:50:11 +0000 https://actunet.net/?p=222128  APR, BENNO BOKK YAAKAR, MOUVANCE PRÉSIDENTIELLE : AMADOU BA EST NOTRE CANDIDAT ! Sénégalais, Sénégalaises, population électorale du Sénégal, AMADOU BA est notre candidat ! AMADOU, AMADOU AMADOU, NOM DU PÈRE, DU FILS ET DU CANDIDAT !   AMADOU BA, CHOIX DU PRÉSIDENT MACKY SALL, EST NOTRE CANDIDAT !  Ceux qui essaient de ternir, l’image […]]]>

 APR, BENNO BOKK YAAKAR, MOUVANCE PRÉSIDENTIELLE : AMADOU BA EST NOTRE CANDIDAT !

Sénégalais, Sénégalaises, population électorale du Sénégal, AMADOU BA est notre candidat !

AMADOU, AMADOU AMADOU,

NOM DU PÈRE, DU FILS ET DU CANDIDAT !

 

AMADOU BA, CHOIX DU PRÉSIDENT MACKY SALL, EST NOTRE CANDIDAT ! 

Ceux qui essaient de ternir, l’image du Président Macky Sall, par des allégations de dénigrement, doivent arrêter leurs basses manœuvres. Vouloir aller vite en besogne, dans un nouveau partenariat, ne doit point se justifier par certaines déclarations. Oui, aucune quête d’un renouveau de partenariat ne saurait faire du Président Macky Sall un paria. Arrêter de faire un mauvais procès au Président Macky Sall !

En sonnant plusieurs fois le rappel des troupes en interne comme en externe, en mobilisant plusieurs fois son parti (ses locaux et son logo), sa coalition, ses moyens financiers et logistiques, ce serait mesquin et méprisant que quelqu’un essaie d’attribuer le mauvais rôle au Président Macky Sall. Parfois je me demande, dans quel Sénégal sommes-nous ? Tant la reconnaissance ou la gratitude est devenue rarissime ou presque en extinction !

 Ce que le Président Macky Sall a fait pour Amadou Ba, avec ses nombreuses nominations, avant de boucler cet attachement par l’expression d’un choix assumé, personne sur cette terre du Sénégal ne l’a fait pour lui. Nous ne pouvons pas tous connaître, en temps réel, les stratégies politiques du Président Macky Sall mais nous savons tous, que depuis lors, son message ou mot d’ordre n’a pas varié et n’est pas avarié ! Arrêter de nuire !

Il n’y a aucune nuit dans la continuité !

Rien n’a changé ou en clair rien à changer !

Amadou Ba est notre candidat, c’est notre cheval de bataille, c’est notre bien public commun.

Ensemble, œuvrons dans l’Unité pour une large victoire éclatante au rang de plébiscite pour lui, pour le Président Macky Sall, pour notre coalition et pour la prospérité du Sénégal.

 

UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE PAS COMME LES AUTRES

 

D’habitude les candidats-pêcheurs, en diurne comme en nocturne, vont à la pêche, avec leurs nasses, pour chercher la masse, capable d’assouvir leur faim électorale.

Cette fois-ci, la campagne électorale est un peu éloignée de sa tradition. Que signifie une campagne sans aller dans les campagnes de l’intérieur du Sénégal ?

Entre l’appareil politique Benno et les autres mini appareils ou échantillons d’appareils, il n’y a pas photo !

Entre notre candidat Amadou Ba et les autres candidats, il n’y a pas photo non plus !!

Les statures différentes, au point qu’aisément, on peut dire que l’université n’a pas à être en compétition avec la case des tous petits !

Sur les 18 candidats, seul le candidat de Benno suivi de la trace de deux ou trois autres ont une bonne stratégie de maillage du territoire national.

La cartographie de la population électorale de chaque région doit être le tableau de bord, de tout candidat sérieux, pour mieux ficeler son plan de mobilité et de mobilisation.

Certains candidats ne le sont que de nom, d’autres croient que la campagne ne concerne que l’axe Dakar-Mbour ou Ziguinchor.

L’impréparation, l’improvisation ou le manque d’organisation occupe une grande place dans les stratégies électorales de beaucoup de candidats. Dans l’hilarité de la campagne, l’errance se manifeste tellement que j’ai vu une primo-candidate saluer dans le vide des militants de son imaginaire !

Certains candidats n’ont même pas rang de stagiaires, ce sont des poussins en début d’éclosion !

 

IL NOUS FAUT RATISSER LARGE !

Nous devons chercher dans l’électorat des non-partants et des indécis, pour gagner au premier tour. Il est clair que l’appareil Benno BOKK YAKAAR a une bonne longueur d’avance par rapport aux autres candidats ou figurants. Après Amadou, Diomaye, Khalifa, Dethié, et un peu Idy l’on peut se demander aisément où sont les autres. Dans quelle nature sont-ils en divagations ? Sont-ils perdus ?

  AMADOU BA, LE CANDIDAT !

Être choisi c’est bien mais avoir la présentation et la représentation d’une bonne assise à même de véhiculer l’image d’un présidentiable c’est encore mieux.

Amadou Ba est un bon profil pour la conquête du pouvoir de la magistrature suprême.

Nombreux sont les membres de l’Alliance pour la République, de Benno ou des Sénégalais lambda, qui peuvent témoigner de la générosité de notre candidat Amadou Ba.

La salle d’attente, de ses différentes fonctions, est suffisante pour attester de l’échantillonnage d’un Sénégal en miniature. Avec lui, notre attente pour un Sénégal Emergent, dans la Prospérité partagée, l’est encore davantage !

Un grand cœur qui a la capacité de servir, sans rien attendre, car dans cette période de vie, aucune coloration de quête ou de conquête du pouvoir intuitu personae, n’était visible ou audible en lui.

Même dans le parti, Amadou Ba n’a jamais candidaté, il a été choisi bien avant l’acuité contextuelle de l’urgence d’un choix.   Le Président Macky Sall a travaillé a donné à son successeur, l’étoffe et l’épaisseur d’un homme d’État. Un homme accompli qui connaît l’Etat, connaît le Sénégal dans son entièreté et dans le respect de l’idéologie de notre sociologie.

Les visites effectuées dans les familles religieuses du Sénégal montrent à suffisance, son ancrage dans nos valeurs cultuelles et culturelles.

Amadou Ba est un homme de devoirs, de devoirs bien accomplis, un panafricain accompli, qui croit à la force de l’intégration. La terre d’origine de son épouse, peut en témoigner. A cette dernière, nous exprimons le souhait d’être la Première dame du Sénégal, après l’actuelle.

Amadou Ba est un homme d’une grande discrétion, qui avant même l’obtention    d’un pouvoir discrétionnaire du Président Macky Sall, a été nommé par promesse. En effet Amadou Ba a été nommé ou désigné à un poste par le Président Macky Sall, avant même que ce dernier ne soit Président de la République. C’est impossible diront certains, mais tellement possible car le décret d’un désir est illimité dans le grand champ des possibilités.

Certains partisans de la mouvance présidentielle, qui l’accusent directement ou indirectement, d’être un militant d’heures tardives, ne savent pas qu’ils existent des artisans, de l’ombre qui participent à faire briller un bijou ou à faire aboutir un projet, sans pour autant être un militant ou membre visible de l’atelier. La relation, entre les deux hommes date bien avant l’officialisation d’une adhésion dans le Parti.

Entre militants, sympathisants ou citoyens apolitiques nous savons tous, que ce qui donne la victoire, au suffrage universel, dépasse les frontières et de son parti et de sa coalition. Il nous faut ratisser large.

Chaque sénégalais a un cœur.

C’est le cœur qui vote et fait voter. Chaque sénégalais électeur au moment du vote, transmet à la main support de transport, la mission du cœur, le fameux choix !

Entre les prématurément convaincus et les tardivement convaincus, l’expression est la même quand on vote pour un candidat.

Combien d’hommes politiques ont été victimes de personnes au pouvoir démonstratif énorme, toujours promptes à répondre à tous les rassemblements et qui au final, ne figurent pas, dans le possessif électoral des résultats du candidat. Certains le font par duplicité ou par mercantilisme, pour tromper le parti de l’homme politique, en allant voter pour un autre candidat.

D’autres participent en présentiel en occultant l’essentiel, à savoir, avoir sa carte d’électeur, aller et savoir comment bien voter, pour ne pas faire de son enveloppe, un bulletin nul et surtout appeler à faire voter et à sécuriser le vote.

L’ÉLU c’est le choix de la population électorale dans sa majorité. Dans cet Amour, toute erreur se paye cash.

Les prétendants sont nombreux et certains croient être dans une compétition de prétentions, où les intentions les plus absurdes, cherchent résonance à consonance d’émergence.

Dans ce cinéma, un grand acteur a comme doublon, l’homme qui lui prêtait « 500l de sang »

Un homme tellement en retard, qui ignore l’horloge de notre cher pays au point d’ignorer la gratuité de la césarienne, obtenue grâce au Président Macky Sall. Cette délivrance pour les femmes appelée « KIT MACKY SALL » dont j’ai fait la découverte à la naissance de la fille de mon frère, un bébé devenu une semaine après mon homonyme, la petite Soukeyna ! Combien de familles en ont bénéficié avant et après elle ?

Il n’y a pas un domaine du développement dans ce pays, où le Président Macky Sall, n’a pas marqué son empreinte.

Ce que Diomaye croit comme nouveauté dans son programme soit, c’est du déjà réalisé, soit c’est une copie mal recopiée, soit c’est de l’hérésie. Au mieux du déjà vu, au pire des programmes inopérants dans le champ de la Démocratie ou dans le champ du développement véritable et durable. C’est cela le fameux Projet ou Programme ?

Au sérieux programme d’une élection présidentielle, Diomaye ose par légèreté dire que leur « programme est conçu dans la précipitation, sans concertation « pour justifier son impertinence ».

 

DIOMAYE sait que c’est difficile pour lui d’être dans la peau de Ousmane Sonko. Sonko sait qu’il n’est pas Diomaye. Aucune version ne peut faire de Diomaye un Sonko bis !

L’habit de Sonko est trop large pour Diomaye.

C’est toujours aussi difficile d’avoir une bonne démarche avec des chaussures trop larges pour les pieds. C’est aussi difficile de ne pas porter la bonne pointure de ses pieds !

En écoutant Diomaye, je me demande, depuis quand le Sénégal doit avoir maille avec le ridicule ?

Du Mi Diogoye, Mi-Kader dinama nékhe !

Entre prématuré politique et immature adolescent politique, la décence politique se cherche !

 Même avec mille répétitions par jour, Diomaye ne sera jamais Ousmane Sonko !

Même l’eau de la mer refusera son sel à certains. Un casting des plus étonnants ! On peut être loyal sans avoir le profil ! Dans la vie chacun a son rôle. Certains sont efficaces en étant des second, d’autres sont de vrais leaders nés, d’autres sont polyvalents. Il existe des talents cachés, loin d’être au-devant de la scène et qui maîtrisent l’art de la scène !

Le philosophe grecque Socrate disait : « Connais-toi toi-même et devient qui tu es ».

Diomaye, connais -toi, toi même, et devient qui tu es, tu n’es pas Sonko !

Aucune doublure, aucune dialectique ou aucune dialyse ne pourra doper Diomaye au point d’en faire un Sonko bis ou un vrai Sonko !

L’empreinte ne s’emprunte pas !

Sonko n’est pas Diomaye ! Les personnalités ont du mal à trouver des points de ressemblance !

Diomaye n’est pas un Meneur. Le véritable meneur ne pourra pas toujours masquer ses carences.

Contrairement aux élections législatives qui étaient gagnées par procuration, aux élections locales où certains ont voté pour des inconnus, les élections présidentielles ne peuvent pas occulter la dimension personnelle de l’homme candidat.

Un candidat ou un bon amuseur de la galerie ne peut pas représenter le rayonnement du Sénégal à moins que l’on vise la risée du monde.

L’effluve de la désillusion commence à se faire sentir du côté de la coalition Diomaye. L’évidence de la réalité est très têtue !

A un bébé politique, il faut donner le temps d’une bonne croissance. Savoir bien grandir, bien ramper avant de prétendre marcher ou de faire marcher quoique ce soit. Le parti Pur a choisi la maturité au lieu de nous servir « le petit Senghor » comme candidat.

Le grand méritoire de Diomaye est d’avoir cassé la monotonie de la campagne qui était fade, pour nous servir des séquences anti-stress en image et en parole ! Parodie de candidat !

« Kaolack Dakar la bokk ! Dakar thie Kaolack la bokk! ». De la comédie à la place d’une bonne communication.

Diomaye est loin d’être un homme réfléchi et bien structuré !

A voir Tata Mimi à côté de Diomaye, je me demande si Sonko a changé sa définition de porte- bonheur pour ces élections ?

 VOS ATTAQUES CONTRE AMADOU BA.

Cela peut se comprendre comme tapage d’une tentative de rattrapage. Amadou a toujours été un visionnaire silencieux.

Le Récit de son passage à la Direction générale des Impôts et des Domaines, et aux autres postes ministériels, montre à suffisance, sa capacité d’innovation, d’émulation, de respect de la dignité humaine, et sa grande capacité à même de créer les synergies nourrissantes capables de nous insuffler l’énergie nécessaire.

Un homme toujours respectueux de la hiérarchie. Un homme calme et serein.

Un homme qui connaît le Sénégal dans ses connexions les plus secrètes. Qui fait de la devise de l’Administration, à savoir le droit de réserve, un mode de vie, un exercice au quotidien dans toutes ses relations.

Amadou Ba fait partie des candidats qui n’auront pas besoin de temps d’imprégnation pour connaître des dossiers et du fonctionnement de la République.

Il connaît l’Etat ! Si l’Etat était une voiture, Amadou Ba a le permis pour la conduire convenablement.

Certains candidats, non seulement, n’ont pas encore de permis de conduire mais rien dans leur conduite n’en fait de bons passagers !!

Ils ignorent les règles d’une bonne conduite, n’ont pas les aptitudes d’un bon conducteur.

Le Sénégal n’a pas besoin, comme Président de la République, de guignol ou de personne immature.

57% des inscrits du fichier électoral ont plus de 41ans.

29% des inscrits du fichier électoral ont entre 36 et 40 ans.

13% des inscrits du fichier électoral ont moins de 35ans.

En clair 86% des électeurs inscrits ont plus de 36ans. Croyez-vous qu’un sénégalais électeur mûr va voter pour Diomaye ?

Allez-vous lui donner votre fille en mariage ?

Aimer le Sénégal c’est voter pour Amadou Ba !

La libération de Diomaye est une libération pour le Peuple sénégalais ! Le Président Macky Sall a encore rendu un grand service à notre République !

Certains allaient commettre l’erreur fatale de choisir Diomaye s’il était resté en détention !

Diomaye a relevé la barre du ridicule de très haut, c’est une Catastrophe ! C’est décevant !

 AMADOU LE BON CONDUCTEUR

Amadou est un conducteur qui veille à la conformabilité du voyage, sans faire de tapage, dans le voisinage. Ce conducteur est un père protecteur pour tous les passagers. UN bon père ne veille pas seulement sur ses enfants, mais il considère tout enfant, tout occupant du bus, comme ses propres enfants. C’est un homme affable qui ne manquera pas de rire de vos fables !

Alioune Tine qui croyait « à la fable de la prison vers le Palais » a révisé son discours. Le candidat véritable du projet c’était uniquement Sonko !

Entre rabattre les cartes et rabattre le caquet, la véritable stratégie politique se dévoile !

Entre Dumping et marketing, la dimension politique se cherche !

Avec Amadou Ba, les nombreux litiges ou problématiques fonciers au Sénégal, vont positivement connaître leur épilogue.

 Amadou croit foncièrement et entièrement aux valeurs de solidarité et de générosité !  La Prospérité Partagée !

La Prospérité Partagée dont l’ancêtre est le Yonou Yokuté ensuite le PSE. C’est la Continuité !

Ceux qui cherchent la nuit dans la continuité doivent arrêter !

Vos nuisances ne reflètent que vos insuffisances ! Expérience, Maturité et Sécurité !

Oui Amadou a l’âge de la majorité en politique.

Votons Amadou Ba !

Il est notre Bien public commun, héritier du leg du Président Macky Sall !

Aidons-le à toujours bien faire. Nous sommes Amadou, dans l’unité et dans l’union des cœurs !

Que notre candidat Amadou Ba, gagne au rang de plébiscite pour l’honneur de notre parti, de notre coalition et du Président Macky Sall.

Ensemble, pour une victoire éclatante de notre candidat Amadou Ba au premier tour.

Entre l’appareil politique Benno BOKK YAKAAR et les autres appareils, il n’y a pas photo.

Entre Diomaye et Amadou il n’y a pas photo.

Au vu de son riche parcours dépositaire de moyens légaux comme les fonds communs, jusqu’à sa dernière nomination comme Premier ministre, et compte tenu du fait qu’Amadou Ba n’est pas connu pour des fréquentations douteuses dans certains milieux, Amadou peut avoir un grand patrimoine !

Un homme d’État est un homme qui sait gérer son état personnel dans la branche de tous ses appétits !

Faire le bon choix c’est voter Amadou Ba !

Amadou Ba c’est notre Candidat !

Pour la Prospérité Partagée, Votons Amadou Ba !

 

En dernier ressort c’est Dieu qui choisit par des manifestations diverses, parfois même à la surprise générale !

Notre Souhait est qu’Amadou Ba soit L’ÉLU !

Vivement qu’Amadou Ba soit le 5ème Président de la République du Sénégal !

 

Paix et Émergence en chacun de nous.

Sénégal Sunugal.

 Soukeyna Fall Alliance pour la République.

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Elevage & agriculture : Le Pacte en Actes https://actunet.net/contribution/elevage-agriculture-le-pacte-en-actes/ https://actunet.net/contribution/elevage-agriculture-le-pacte-en-actes/#respond Wed, 20 Mar 2024 14:11:38 +0000 https://actunet.net/?p=222070 PACTE est à un petit pas pour être l’identité remarquable et la chance pour le développement futur du Sénégal. S’il est adopté par les populations en votant la coalition initiatrice IDY 2024, il sera un grand bond pour faire du Sénégal, la première puissance en Afrique de l’Ouest dans le secteur de l’Agriculture. Dans son […]]]>

PACTE est à un petit pas pour être l’identité remarquable et la chance pour le développement futur du Sénégal. S’il est adopté par les populations en votant la coalition initiatrice IDY 2024, il sera un grand bond pour faire du Sénégal, la première puissance en Afrique de l’Ouest dans le secteur de l’Agriculture. Dans son schéma AGRICOOL « Mbayy Mou Nékh Té Barkél », PACTE propose une agriculture productiviste, avec des productions maximales et des rendements élevés grâce à l’utilisation des nouvelles technologies (machines et produits industriels) et qui va dépeupler les capitales régionales au profit des milieux ruraux en population, en infrastructures d’habitats et entreprises.

PACTE permettra d’effectuer les installations hydro-agricoles indispensables afin d’augmenter et de varier les produits agricoles avec un renforcement des établissements de recherche tels que l’ISRA, les universités, instituts, etc., et une mise en place d’une banque de semences certifiées.

Le programme du PACTE vise aussi à promouvoir et soutenir le secteur privé national dans l’investissement dans les infrastructures de production liée aux produits avicoles et explicitement la couvaison des œufs. À la construction d’habitats moderne dans les zones des champs et faire naître des capitales économiques nouvelles. Pour un avenir meilleur du secteur, PACTE offrira une garantie avec une présence de techniciens qualifiés dans tout le pays afin d’améliorer les conditions de travail des acteurs.

https://linktr.ee/idrissaseck

 

 

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De la nécessité de parler d’économie (Par Haby Dieng Fall) https://actunet.net/actualite/de-la-necessite-de-parler-deconomie-par-haby-dieng-fall/ https://actunet.net/actualite/de-la-necessite-de-parler-deconomie-par-haby-dieng-fall/#respond Thu, 14 Mar 2024 21:44:40 +0000 https://actunet.net/?p=221711 En écoutant l’Air du temps de ITV du 11 Février 2024, un des Invités a parlé de Démocratie économique et je crois qu’il a parfaitement raison. En effet depuis des lustres, les politiciens polluent l’atmosphère ne parlant que de politique et surtout élections. En réalité, dans leur grande majorité, ils ne se préoccupent que des […]]]>

En écoutant l’Air du temps de ITV du 11 Février 2024, un des Invités a parlé de Démocratie économique et je crois qu’il a parfaitement raison.

En effet depuis des lustres, les politiciens polluent l’atmosphère ne parlant que de politique et surtout élections. En réalité, dans leur grande majorité, ils ne se préoccupent que des moyens de conquête du pouvoir, occultant les questions essentielles, à savoir quelles sont nos priorités économiques, quel modèle de développement pour notre petit pays, comment régler la question de l’emploi des jeunes, comment réorienter les enseignements pour qu’ils soient en phase avec nos besoins de développement, comment booster l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, quelle politique en matière d’élevage pour une autosuffisance en lait et viande, quelle politique pour diminuer le service de la dette en partenariat avec les autres États africains.

C’est autant de questions auxquelles les politiques devront répondre, au lieu de slogans creux comme “France dégage”, sans pour autant nous dire quels sont les moyens d’y parvenir si l’on sait que l’essentiel des entreprises présentes sur le sol sénégalais sont à plus de 60 % françaises après 63 ans d’indépendance ; les plus grosses entreprises qui étaient publiques ont fait faillite comme l’ancienne Sonacos, ICS (reprise par les Indiens). Les PME et PMI ne sont pas viables et beaucoup d’entre elles disparaissent au bout de 2 ou 3 ans. Nous avons un véritable problème de confiance entre acteurs économiques, ce qui fait que les entrepreneurs ont du mal à se mettre ensemble pour créer des pôles économiques viables pour affronter la concurrence et diminuer les coûts.

Autre problème, les grosses fortunes préfèrent investir dans le bâtiment, le commerce, le transport où il y a moins de risques. C’est pourquoi dans la zone industrielle on retrouve plus les entreprises françaises et libanaises. Aujourd’hui, on note une diversification à Diamniadio avec l’arrivée des Turcs, des Indiens, des Chinois, etc.

Si nous voulons une indépendance économique et qu’on puisse bout er dehors la France ainsi que les institutions de Brettons WOODS, il faudra changer de comportement.

D’abord, restaurer les valeurs de justice, d’équité, d’engagement pour notre pays aussi bien au niveau des gouvernants et des familles par l’éducation.

Il est vrai que lors des Assises Nationales en 2011, un diagnostic sans complaisance avait été fait et des axes de développement ont été fixés dans tous les domaines. Sur l’axe 2 concernant les Orientations Budgétaires, politiques Économiques et environnementales,

1. Sur le point concernant le secteur Industriel, il faut noter que :

Notre pays est devenu un pays de “Dorkat” ; tous les moyens sont bons pour arnaquer son prochain. Ce qui crée le manque de confiance entre les acteurs de développement et constitue un frein pour le décollage de l’économie par manque de capitalisation d’envergure.

– Créer un code des Investissements qui permettra aux Sénégalais d’être majoritaires dans les Entreprises à participation privée pour sauvegarder les Intérêts Nationaux si le privé national accepte de s’engager.

– un autre facteur bloquant : l’inexistence des industries fabriquant des emballages et l’importation coûte chère et renchérit le prix des produits.

– la concurrence des produits asiatiques qui ont des facteurs de production moins chers (main d’œuvre surtout).

– La faiblesse du crédit aux petites et moyennes entreprises qui représentent 98 % des entreprises et 30,5 % du Chiffre d’Affaires des entreprises (Études ANSD) et ne bénéficient que de 9 % des crédits accordés par les organismes financiers.

On note que le taux de survie des petites et moyennes est de 30 % relativement faible. La survie en général ne dépasse pas 2 ou 5 ans due à plusieurs facteurs :

– insuffisance du Capital humain.
– la fiscalité ou la législation contraignante.
– la situation économique.
– difficultés d’accès aux technologies.
– l’étroitesse des marchés, qui peut être réglée par l’augmentation des échanges entre Africains comme la ZELCLAF, les accords au niveau CEDEAO, etc.
– Renforcement de la coopération en matière de construction d’ouvrage en commun comme Manantalli, les lignes d’interconnexion du Wapp qui est un bel exemple d’intégration régionale pour diminuer les coûts et minimiser la part de chaque pays dans les investissements.

2. L’agriculture occupe 60 % de la population active et représente 15 % du PIB. Il faut inverser la tendance en augmentant les subventions à l’agriculture (achat de matériel, construction de forages en rapport avec les organisations paysannes). Pour cela, il faudra batailler ferme avec le FMI et la Banque Mondiale qui veulent réduire les subventions à leur plus simple expression et en organisant aussi les paysans en coopératives pour une meilleure répartition des récoltes dans le temps.

– fixer un délai pour chaque commune pour éviter que toute la récolte arrive en même temps sur le marché et puisse entraîner un effondrement des cours.
– autre facteur important la maîtrise de l’eau et en cela, il est important de revisiter le projet du Canal du Cayor pour voir la faisabilité et les impacts réels sur une autosuffisance alimentaire, surtout les cultures de contre-saison comme cela se fait à Matam, Podor, Ndioum, dans le dandee mayo qui permettront aux paysans d’être occupés tout au long de l’année et d’augmenter leurs revenus pour un mieux-être.

On note quand même un développement important de l’horticulture qui est passée d’un taux de croissance de 5 % en 2010 à 10 % en 2014.

– Il faudra aussi capitaliser l’expérience avec les organismes comme le Pracas, le Pracasen qui ont été d’un apport important dans l’agriculture.
– Les Agropoles créés dans le domaine agricole sont à saluer et à poursuivre.

– Faire des réform

es sur le foncier pour permettre aux paysans d’être propriétaires pour prétendre aux crédits et en ce qui concerne l’agro business étranger il faudra leur faire signer des baux de 10 ans au maximum (renouvelables au besoin) et éviter la vente de terres car nous avons une population jeune.

Il est important d’atteindre l’autosuffisance alimentaire car jusqu’ici en 2023 nous importons pour 302 milliards de denrées alimentaires particulièrement le riz et cela pèse sur la balance commerciale et si cette manne était captée par nos paysans, ce serait une source d’amélioration des conditions de vie.

3. Concernant l’élevage des pas importants ont été réalisés avec le plan Sénégal Emergent, ce qui s’est traduit par l’augmentation cela production laitière qui est passée de 6 % à 9 % en 2020 avec la construction de 3 ranchs en plus de celui de Doli et des abreuvoirs un peu partout dans le Ferlo. Il faudra poursuivre les efforts pour arriver à une autosuffisance en lait et produits laitiers (beurre, fromages, etc.) et au besoin capaciter les acteurs par des bench dans les pays producteurs comme le Maroc, la France, etc.

4. Au niveau de l’éducation, il est important de revoir les curriculums dans tous les ordres d’enseignements. Depuis les indépendances à nos jours, il n’y a pas eu de grands changements alors que nous sommes à l’ère du numérique. Il y a beaucoup de matières pour lesquelles on gagnerait à raccourcir la durée des enseignements car on a énormément d’information sur le net.

À la lumière de notre vécu, on se rend compte que les formations dispensées sont en déphasage avec notre réalité économique et conséquence l’école ne forme que des chômeurs.

Il faut nous inspirer des modèles anglophones qui sont plus pragmatiques et moins longs. Il faut réduire la durée d’apprentissage héritée du système colonial français trop long du primaire au secondaire, il y a des classes qui peuvent être fusionnées. En cela les Enseignants doivent être en pointe pour proposer des solutions alternatives pour un enseignement de qualité répondant aux besoins de développement de nos petits pays, L’expérience des ISEP (Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel) est à saluer et à multiplier pour un meilleur développement de notre pays. Également le projet de lycée professionnel dans chaque région en fonction de l’activité économique dominante dans la zone est à réaliser.

Notre population est jeune est le meilleur moyen de leur assurer un avenir par la grâce d’Allah est de les former en rapport avec les besoins économiques.

L’agriculture étant le plus grand pourvoyeur d’emploi combiné avec des industries de transformation, pourra résorber le chômage des jeunes, mais à condition que le privé sénégalais accepte de prendre des risques en investissant dans ce créneau.

5. Au niveau de la politique économique

Autre défi majeur pour notre économie est le poids de la dette qui représente en 2022 76,6 % du PIB contre 73,3 % en 2021. Le service de la dette pèse énormément sur notre économie car malgré les ressources escomptées du pétrole, nous ne sommes pas à l’abri des conditionnalités des Bailleurs de fonds qui font tout pour tirer nos économies vers le bas en refusant certaines subventions comme celles concernant l’agriculture et l’énergie qui sont au cœur du développement.

La problématique de la dette ne peut être résolue que par une solidarité inter-africaine pour revoir les conditions des conventions de financement qui nous maintiennent dans la Spirale de pauvreté et de dépendance vis-à-vis des bailleurs ou alors mutualiser nos avoirs pour financer notre propre développement à l’image du WAPP (West African Power Pool) qui finance les ouvrages en commun pour l’interconnexion des réseaux électriques, qui constitue un bel exemple de coopération en énergie électrique.

Au niveau commercial, avec l’exploitation du pétrole et du gaz, l’arrêt de l’importation des produits pétroliers qui se chiffrent à 1431 Milliards en 2023 (données du Ministère des Finances) pourra améliorer le solde de la balance commerciale. Mais il faudra développer l’industrie pour inverser la configuration du PIB qui est portée à 60 % par les Services, ce qui fait qu’on a une économie aux pieds d’argile. Ce qui constitue un défi majeur pour le gouvernement qui sera issu de l’élection présidentielle.

Les défis sont nombreux et complexes compte tenu de la nature de nos faibles économies, mais le principal ce sont les valeurs qui sont le fondement de sociétés et du développement durable, donc combattre la corruption, gérer dans la transparence, l’équité et la justice. Et c’est cela le plus difficile dans ce Sénégal en perte de valeurs.

Il faudra nécessairement faire le bilan, voir les réalisations importantes du Président Macky Sall, voir les corrections à apporter, les renforcements à faire, au lieu de vouloir tout jeter à la poubelle et recommencer. Il nous faut un Président responsable qui pourra capitaliser tous les acquis et rectifier les errements pour un développement durable orienté vers le mieux-être des populations.

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Le Conseil constitutionnel n’est pas le substitut du Président de la République ! (Par Soukeyna Fall) https://actunet.net/actualite/le-conseil-constitutionnel-nest-pas-le-substitut-du-president-de-la-republique-par-soukeyna-fall/ https://actunet.net/actualite/le-conseil-constitutionnel-nest-pas-le-substitut-du-president-de-la-republique-par-soukeyna-fall/#respond Tue, 12 Mar 2024 13:29:20 +0000 https://actunet.net/?p=221522 Le Conseil constitutionnel, accusé de braquage et de bradage de lois ou de droits, par les candidats dits spoliés est-il en phase de bravade effrontée et frontale avec le Président Macky SALL ? Le Conseil constitutionnel cherche-t-il à faire vivre la possibilité d’une dualité institutionnelle ? La sortie de la décision, au moment où le […]]]>

Le Conseil constitutionnel, accusé de braquage et de bradage de lois ou de droits, par les candidats dits spoliés est-il en phase de bravade effrontée et frontale avec le Président Macky SALL ?
Le Conseil constitutionnel cherche-t-il à faire vivre la possibilité d’une dualité institutionnelle ?
La sortie de la décision, au moment où le Sénégal entier était scotché au déroulé, de l’Assemblée nationale, portant sur une loi d’amnistie, sonne comme un message dans un autre message. Une synchronisation loin d’être hasardeuse !
Un moyen subtil mais fort remarquable et remarqué de marquage et de remorquage comme pour tenter de noyer le travail de l’Institution Assemblée nationale vedette de la mi-journée et se hisser encore et encore au-devant de la scène.
En usant du même terme « régulation », « modalité de régulation sociale et politique » (…) pour l’amnistie, selon le Président du Groupe parlementaire de la majorité, l’honorable Député Abdou MBOW et « régulation » des élections pour le Conseil même s’il faut s’inventer une loi et faire chambre dans la maison de la patrie.
Et pourtant de façon légale le Conseil constitutionnel n’est pas le SUBSTITUT DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

Aucune de nos lois actuelles ne donnent compétences au Conseil Constitutionnel à fixer une date, pour l’élection présidentielle.
Le Conseil constitutionnel outrepasse à grandes enjambées son champ d’intervention, jusqu’à oser faire dans l’empiétement. Ceci est une violation flagrante de l’article L0 137 du code électoral.
Le Conseil constitutionnel n’a pas compétence de SUBSTITUT ni de SUBSTITUTION aux prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
USURPATION DE FONCTION
Ni dans l’esprit ni dans la lettre de la Constitution comme du Code électoral, le Conseil constitutionnel n’a ce privilège.
Aucun pouvoir de régulation ne lui donne autorité à se substituer à l’Institution ou à la fonction de Président de la République.
Le Conseil constitutionnel outrepasse maintenant ses prérogatives et fait dans l’usurpation de fonction. Ceci est un fait gravissime contre la stabilité démocratique de notre cher pays. Nous n’avons qu’un Président de la République en exercice qui jouit de compétences requises et joue pleinement son rôle.
L’appel au Dialogue du Président Macky SALL trouve sa sève nourricière dans les racines dans la Constitution du Sénégal car nous sommes un Gouvernement du Peuple par le Peuple et pour le Peuple. Le Dialogue fait partie intégrante des fondamentaux de la République.
Comment des personnes nommées censées être des sages de la République peuvent se croire tout permis en se donnant le droit de tout ternir sans aucune élégance républicaine ? Le respect des formes fait partie de nos valeurs républicaines.
Entre la décision d’hier avec la date du 31mars pour les élections présidentielles et celle d’aujourd’hui il y a matière à dire et à redire.
LA CARENCE PRÉSIDENTIELLE
Si carence il y a, ce n’est pas du côté de la station présidentielle.
Si carence il y a, il faut regarder du côté de ceux-là qui ont manqué de vigilance, d’excellence et de compétence dans l’exercice de leurs missions de contrôle des critères d’éligibilité des candidats.
L’autre carence c’est manquer d’élégance républicaine au point d’empiéter dans le champ des prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Notre vaillante administration n’a jamais fait preuve d’inertie dans sa noble mission de service public pour toute la Nation.
C’est vraiment le comble !

SUR L’HARMONISATION DE LA DATE
En voulant se racheter ou s’autocorriger si réellement le Conseil constitutionnel n’avait rien de personnel dans ses décisions, il ne devait pas rejoindre le Chef de l’Etat dans sa position de fixer la date de l’élection pour le 24mars 2024.
C’est d’ailleurs surprenant de faire vivre le caractère personnel au point de nous servir un communiqué signé seulement par le Président du Conseil constitutionnel.
Doit-on comprendre que le Conseil essaie de s’auto-raisonner avec le résonnement de sa dernière décision ?
Est-ce à dire que le Conseil cesse de s’indigner mais s’aligne selon sa propre météo.
Où est l’application de la loi LO129 du code électoral fixant le nombre de jours de campagne électorale ?
En vertu de quelle loi le nombre de jours (21) peut être violé ?
En retenant le 31mars aussi, vous bafouez un socle fondamental de notre commune volonté de vie commune. Nous sommes un pays attaché à la liberté de culte qui est un droit fondamental et constitutionnel acté même dans le préambule de notre charte fondamentale. Une date d’élection en période de dattes est-elle bonne date ?
Que faites-vous de la sacralité du Ramadan pour les musulmans et de la sacralité de Pâques pour les chrétiens ?
Une date d’élection en violation flagrante de l’article LO129 du code électoral sur le nombre de jours de campagne électorale. Entre 12 jours et 21 jours même si c’est le même chiffre en numérologie, ce n’est pas conforme à la loi mais c’est suffisant pour nous montrer si besoin en était encore que le Conseil constitutionnel peut violer ou permettre de violer la loi selon ses propres desiderata !
Ceci met à nu, à la fois, sa bonne foi et sa mauvaise foi !
Que cherche le Conseil constitutionnel ??

LA CRISE N’EST PLUS TRIANGULAIRE, MAIS LE DÉSAVEU CONTINUE.

SEM le Président Macky SALL doit savoir que nous sommes en situation d’exception avec une crise des plus pernicieuses. C’est de la responsabilité présidentielle de prendre la pleine mesure de toutes ses prérogatives constitutionnelles surtout en période de crise.
Quand des individus sont dans une dynamique de dynamiter l’honorabilité de la station présidentielle, au nom de la Nation, une solution rapide et radicale s’impose.

DISSOLUTION COMME SOLUTION.

La dissolution du Conseil Constitutionnel est la seule solution pour dépasser cette crise. C’est la meilleure option !
Dans le grand champ de la Démocratie, quand l’herbe de la trahison ou de la confusion a trop poussé. Le désherbage s’impose pour fleurir le jardin de la stabilité nationale.
Nous sommes certes dans un Etat de droit, mais nous ne nous sommes pas dans un Gouvernement de Juges. Chaque institution a son pouvoir dévolu.
Les Juges n’ont pas à redéfinir la politique de la Nation. Ils ont failli à leur mission de sages.
Le Président de la République demeure la clé de voûte de toutes nos Institutions et il est garant de notre stabilité nationale. L’inclusion fait partie des voies de la stabilité nationale. La notion d’appartenance est un pan important dans le jeu démocratique.
Entre insolite et inédit ce qui se passe dépasse l’entendement.
Le dernier mot doit revenir au Président de la République. C’est cela même l’esprit de la grâce et de l’amnistie.
La jurisprudence de la dérogation de 2007 sur le prolongement du mandat des Députés existe dans l’historique du Conseil Constitutionnel.
Le pouvoir constituant de l’Assemblée nationale existe pour l’adoption de nos lois capables d’adaptation selon les exigences du moment inhérentes à l’évolution des peuples.
Le pouvoir judiciaire se doit d’orienter et d’accompagner ses besoins. L’entrave systématique et sismique voire même hystérique n’est pas la bonne démarche pour ceux qui sont mus que par l’intérêt exclusif de la Nation.
Il est clair qu’une main cherche revers au Président de la République Macky SALL.
Le laisser -faire a trop duré.
L’affront ne peut plus perdurer.
Le Président Macky SALL doit agir. Il doit agir vite !
C’est de l’outrage manifeste. Il n’y a aucune carence qui justifie que le Conseil constitutionnel empiète dans le champ des prérogatives du Président de la République. Deux dates. Celle donnée par le Conseil constitutionnel est une goutte de trop !

Le Conseil constitutionnel a montré ses limites dans le traitement des critères d’éligibilité des candidats.
Excellence Monsieur le Président de la République, âpre a toujours été votre combat pour défendre les valeurs de la République. Cet amour se déteint dans le nom de votre parti. Alliance pour la République, Apr !
Un parti né avec son cheval de bataille.
Excellence Monsieur le Président de la République votre bravoure ne souffre d’aucune bavure.
Excellence Monsieur le Président de la République le laisser faire ne doit plus continuer.
Prenez vos responsabilités ! C’est vous le Président de la République !
Ne laissez à personne définir à votre place la politique de la Nation. Vous êtes encore dans l’exercice pleine et entière de la station présidentielle.
Même acculé continuez de rester droit dans vos bottes.
Ne donnez pas à vos contempteurs le plaisir d’abdiquer !

Sur un autre registre portant sur L’AMNISTIE
L’unanimité ne sera jamais dans l’humanité.
L’historique de la loi d’amnistie dans notre cher pays comme dans d’autres pays a toujours été jalonné et de refus pour les uns et d’acceptation pour les autres.
Un moment où le cœur de la Nation en salle d’opération montre ses pulsions, ses révulsions et ses expulsions avant de se calmer pour guérir de ses blessures béantes et géantes au nom de ce produit indispensable dans nos vies : je veux parler de la Paix.
Il n’y a pas d’Emergence sans Paix.
C’est dans cette logique que le Président Macky SALL appelle à l’union des cœurs.
Ceux qui ont voté pour, ceux qui ont contre ou ceux qui ont été des présents-absents, tous ont été dans leurs bons droits au nom de la Démocratie. Maintenant qu’ils se réjouissent des conséquences de la loi d’amnistie avec la libération de certains détenus, tout en ayant voté contre, c’est une autre paire de manche. C’est aussi dans la nature humaine d’être capable de tricherie et de duperie.
Prochainement ne soyez pas hypocrites en vous réjouissant de la sortie de votre leader Ousmane SONKO alors que vous avez choisi la voie de son maintien en détention. Que vos intentions véritables ne vous privent pas de sommeil.
Certains auraient préférer vivre de son image pour avoir bonne image. Le voir sortir c’est plus qu’un coucher prématuré du soleil, c’est l’éclipse pour certains !
Je suis pour des élections inclusives et transparentes.
Je ne souhaite pas que l’arbitrage des élections se fasse avec ce Conseil constitutionnel !
Paix et Émergence en chacun de nous !
Sénégal Sunugal
Soukeyna Fall, Alliance pour la République.

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Que faire, quand par traces, l’arbitrage donne place à l’arbitraire ? (Par Soukeyna Fall) https://actunet.net/actualite/que-faire-quand-par-traces-larbitrage-donne-place-a-larbitraire-par-soukeyna-fall/ https://actunet.net/actualite/que-faire-quand-par-traces-larbitrage-donne-place-a-larbitraire-par-soukeyna-fall/#respond Sun, 25 Feb 2024 19:57:39 +0000 https://actunet.net/?p=220186 Le comité de casting et de metteur en scène a déjà sorti une liste des acteurs. Une liste de candidats en lice contestée ou contestable dont les répercussions continuent de battre en batterie de percussions ! Dans le grand théâtre ou cirque politique, des acteurs sur scène étaient en pleine action de répétition pour les […]]]>

Le comité de casting et de metteur en scène a déjà sorti une liste des acteurs. Une liste de candidats en lice contestée ou contestable dont les répercussions continuent de battre en batterie de percussions !
Dans le grand théâtre ou cirque politique, des acteurs sur scène étaient en pleine action de répétition pour les préparatifs d’un grand jour. Une journée d’une importance capitale, dans le devenir économique social et environnemental de notre cher pays. Dans le calendrier de notre République, ce jour n’a lieu généralement que par quinquennat ou septennat.

NOTRE PLAT NATIONAL OU PLAT D’UN JOUR IMPORTANT

En pleine préparation de notre “thieboudieune national” avec tous les éléments et condiments, qui nous ont toujours valu tant de compliments, certains ont alerté en dénonçant des manquements graves, sur l’état des denrées de première nécessité. Des produits seraient de mauvaise qualité, au point que l’autorité es qualité en a été informée. D’autres, au-delà du riz, de l’huile et des légumes en mauvais état, ont alarmé et choqué par leurs cris et bruits : “Le poisson aussi serait pourri par la faute d’un proche du garde -manger.” Une détonation-interrogation qui ne manque pas d’étonner !

Les principaux constituants du plat national ne sont pas en bon état même si le père de famille avait très tôt réglé toutes les dépenses nécessaires pour faire un bon marché en faisant confiance et aux fournisseurs et surtout, au Cuisinier garde-manger !
Dans la Cuisine nationale, après la clameur, chaque acteur y va avec sa propre lecture !
Même si l’heure du “midi kéng bol kéng” n’est plus. L’odeur de la cuisine a ôté tout désir aux hôtes.

Les questions sont :
– faut-il continuer la préparation du plat national, malgré les récriminations ou faut-il différer ou reporter pour préparer et servir un meilleur plat ?
– Faut-il continuer le processus de cuisine, en fermant les yeux et en se bouchant le nez, tout en sachant qu’il y a pourriture dans la nourriture ?
– Faut-il servir un plat empoisonné avec son lot d’intoxication et de victimes ou tout simplement, pas de pourriture dans la nourriture d’un jour aussi important ?
Pas de plat national sans poisson en bon état !

LE GRAND COUP DE THÉÂTRE

L’ironie de l’histoire, avec ses aptitudes et ses altitudes insoupçonnées, sait parfois, nous faire vivre un scénario inédit. Un grand coup de théâtre !
Tous les acteurs qui avaient très tôt alerté sur les anomalies du processus de cuisine et qui entre lettres, visites aux représentants de l’Union européenne et discours dans des vidéos très récentes, ont plaidé pour le report pour permettre à notre pirogue commune d’arriver à bord port dans les rives de la Démocratie en nous livrant des poissons de bonne qualité, tous, comme un refus de paternité, tirent le bouchon du ridicule jusqu’à l’indignation face à la décision actuelle du Président de la République.

Et pourtant, la graine de contestation d’une partie de l’opposition a tellement poussé que les élections ont été finalement repoussées. In extremis le Président de la République, père de la Nation a sauvé le Sénégal d’un plat empoisonné.
L’une des premières oppositions parlementaires, en toute responsabilité, s’était levée pour fustiger l’état du poisson.
Entre poissons et poisons, ce février a déjà changé de signe quelqu’un soit la nouvelle consigne acceptée et retenue !

CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET ASSEMBLÉE NATIONALE.

Dans le beau jardin de la Confiance, l’insecte dévastateur le plus redoutable s’appelle “Doute”. Que faire quand l’inimaginable titille la réalité de certains faits dans le mauvais sens ?
Que faire quand l’arbitrage est accusé d’arbitraire et de corruption ? Que faire quand des manquements graves font légion dans le Contrôle des acteurs retenus ? Que faire quand le contrôle des signatures du parrainage citoyen conformément à la loi électorale est en souffrance ?
Que faire quand des candidats reconnus sont accusés d’être détenteurs d’autres nationalités, de non maîtrise de la langue officielle etc ?
Que faire quand la Confiance n’est plus ?

RÉCRIMINATIONS ET DISCRIMINATIONS QUE RETENIR ?

Et si le cas Wardini n’était que la tête visible d’un iceberg de manquements ?
Tout manquement dans le contrôle d’un seul point des critères d’éligibilité ne saurait être un simple détail mais est de taille pour acter de la légèreté, de l’incapacité ou de l’incompétence de ceux-là dont le niveau de responsabilité ne donne pas droit à l’erreur !
Que faire quand le visa de la recevabilité est obtenu sans être un ayant droit ?
Peut-on ou doit-on continuer avec un arbitrage qui nous montre dès le départ des limites dans sa mission de contrôle ?

L’article 29 de la Constitution sur la vérification du parrainage a-t-il été réellement respecté ? L’article 28 a-t-il été bien respecté ?
Que faire quand l’inimaginable titille la réalité de certains faits avec leurs méfaits ?

Jamais dans notre histoire politique contemporaine, le Conseil constitutionnel n’a été aussi ouvertement et vertement accusé. Des accusations gravissimes dans un contexte de circonstances aggravantes avec le cas Wardini, dans un contexte où certains vont jusqu’à accuser l’informaticien du Conseil, d’autres parlent de conflits d’intérêts ou de triple nationalité et de manque de quitus fiscal etc. Que dire du cas Khalifa Sall ?

Comme si le candidat de la majorité présidentielle est devenu la proie facile des accusateurs entre double nationalité, manque de quitus fiscal et corrupteur de surcroît.

LA DÉCISION

Entre cision, cission et scission, la précision se cherche dans la décision pour essayer de supprimer la confusion.
Qui veut noyer le poisson ?

LA CRISE DANS SES RACINES.

Le cas Karim, le cas Diomaye et le cas Wardini n’ont cessé de susciter moult interrogations.

L’ère politique donne l’impression à un grand jeu d’échecs ! Un imbroglio dans l’échiquier ! Voltage de haute tension et malgré le câblage il y a toujours de l’électricité dans l’air !
Un jeu de haute voltige où quelqu’un comme cerveau et un groupuscule chercheraient à agir en amont pour accélérer la sortie du Roi. Ce groupe en silence agit pour torpiller les stratégies de Paix. Le Report, pour des intérêts personnels, ne les arrange pas. Le scénario actuel était très loin de leurs plans. Ceux-là oublient que le Plan de Dieu n’a pas d’adversaire !

Par définition respect doit être donné à toutes les institutions de la République conformément à leurs titres, rangs et grades mais aussi respect à la présomption d’innocence en toutes circonstances.

Mais que peut-on attendre d’un avis dans un contexte où certains membres sont accusés de corruption par une partie de l’opposition ?
Certains peuvent penser à un règlement de comptes ou à de l’autoprotection.

L’idéal aurait été de pouvoir donner son avis sans avoir de contentieux avec aucune partie concernée.

Même si arrimé d’accusations ne signifie pas être animé de réglages de compte. La présomption d’innocence en toutes circonstances !

Le Conseil constitutionnel dans son contenu est hors de portée de tout règlement de comptes mais en dernier ressort le Président de la République peut, s’il le juge opportun, faire appel à l’article 52 de la Constitution.
Le Président Abdoulaye Wade en son temps avait usé de la dissolution concernant le Craes avant de créer une autre institution conforme aux exigences du moment. Le Sénat avait subi le même sort.
Ce conseil constitutionnel est-il à la hauteur de sa mission de contrôle et de sélection pour les acteurs retenus ?

Entre “contes et règlements de comptes” quelqu’un sait se mettre au-devant de la scène, non pas au nom de la République mais au nom de la Réplique pour défendre l’honneur du frère.

LOYAUTÉ, LOYAUTÉ OÙ ES-TU ?

Je respecte tous ceux qui assument ouvertement leurs positions en démissionnant. Certains hypocrites préfèrent faire leur mue selon la météo politique alors que d’autres sont pressés de vivre une nouvelle alliance politique tout en restant dans le même label.
Entre fissures et déchirures les rats de la trahison cherchent leurs chemins !
Que tous les militants engagés et sincères continuent de soutenir le Président Macky Sall.
C’est regrettable de voir des individus, qui ont tout obtenu du Président Macky Sall, nous montrer si prématurément un autre visage très compatible avec la trahison pendant que d’autres même frustrés continuent de faire vivre leur engagement.

LES RÉCRIMINATIONS

Que faire si réellement il y a manquements dans le contrôle ou s’il y a des faits de non application de la loi électorale concernant les critères d’éligibilité des candidats dans toute son entièreté ? Que faire quand l’impartialité devient parcellaire ou sélective ?

Les récriminations des candidats dits “spoliés” qui se croient victimes de discriminations vont bon train.

Le traitement des critères d’éligibilité des candidats a-t-il été réellement conforme à la loi ?
Entre légèreté et défaillances, doit-on disqualifier l’arbitrage et améliorer nos lois ?
Jamais un conseil constitutionnel n’a été amené directement ou indirectement à s’auto-juger car ici, il s’agit comme le Chef de l’Etat l’avait dit ou prédit “d’une crise entre les 2 institutions qui va malheureusement au-delà.’’

L’autre jour, l’Assemblée nationale, conformément à ses lois et règlements, avait joué sa partition après des accusations de corruption concernant certains membres du Conseil… Obligeant la coalition BENNO BOKK YAKAAR à s’unir avec une partie de l’opposition pour laver l’honneur du candidat choisi par le Président Macky Sall, je veux nommer le Premier ministre candidat Amadou Ba. Une procédure de l’enquête parlementaire déclenchée qui se voit stopper nette par la procédure judiciaire déjà enclenchée.
Aujourd’hui c’est au tour du Conseil Constitutionnel.

Le Président Macky Sall, Président de la République clé de voûte des institutions, continuera de jouer son rôle. Il est le gardien de la Constitution, garant du bon fonctionnement de toutes nos Institutions.

 

SUR L’ANNULATION DU REPORT, TOUT EN ACTANT DE SA RAISON D’ÊTRE.

En première lecture, la décision du Conseil Constitutionnel atteste de la vitalité de l’exercice de la séparation des pouvoirs et c’est à l’honneur de l’Etat de droit, c’est à l’honneur de notre cher pays et c’est à l’honneur du Président Macky Sall, conformément à ses prérogatives avec le Président de l’Assemblée nationale ont choisi les membres du Conseil Constitutionnel.

Les membres du Conseil constitutionnel sont par définition des plus que juges. Ils ont le titre, oh combien important et significatif juridiquement et culturellement, de ’’Sages’’.
Le Président de la République Macky Sall reste le maître du jeu.

Dans le contexte actuel tous les attributs du Président de la République épousent tous leurs sens. Le Président Macky Sall est le père de la Nation, il est le garant de notre stabilité nationale, il est le protecteur de notre patrimoine culturel et cultuel, il est le chef suprême des armées, chef supérieur de la magistrature etc. Et aucun superlatif n’est de trop pour rendre à la station présidentielle tous ses attributs.
Faut-il dissoudre ce Conseil constitutionnel pour résoudre tous ses manquements ? Faut-il recomposer l’écosystème du Conseil Constitutionnel, faut-il repenser les mécanismes de contrôle du Conseil Constitutionnel en les outillant davantage ?
Il est clair que l’un de nos bâtiments de la Démocratie mérite d’être dépoussiéré ou mieux d’être rénové ou reconstruit.

L’article 52 permet au Président de la République de faire tous les réglages nécessaires pour mettre de l’ordre dans le bon fonctionnement de toutes nos institutions.

Seul le Président Macky Sall, dans le respect du champ de pouvoir de chaque institution, a compétence à convoquer le corps électoral.
Avant de prendre la décision portant annulation du processus électoral, le Président Macky Sall a consulté tous les Présidents d’institutions ainsi que le Président du Conseil Constitutionnel et le Premier ministre.

Ainsi il a sauvé in extremis le Sénégal d’une “parodie d’élection”.

Ne l’oublions pas, le Président Macky Sall a eu raison : entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale il y a crise.
Les candidats qui se sentent spoliés avaient -ils raison ?

L’homme qui représente le Sénégal dans son entièreté, dont les initiales figurent sur le drapeau, saura, avec sa clairvoyance légendaire, prendre la meilleure décision pour que la station présidentielle garde toute sa dignité pour l’honneur du Sénégal.

S’il est vrai que nous continuons à lui faire confiance, continuons alors à le soutenir.

DIALOGUONS !

Le dialogue ou concertation nationale pour une réconciliation nationale, avec les forces vives de la Nation, est l’une des meilleures voies de stabilité et de Paix.

Le Dialogue est un médicament à la fois préventif et curatif qui a toujours existé dans notre ordonnance commune de Paix, de Santé, de Stabilité et de prospérité. Rien ne vaut la bonne santé de la Paix !
Le Président Macky Sall a toujours été un vaillant militant de la Paix. Il a toujours cru aux vertus du Dialogue.

Le Pardon est un don important pour celui qui croit aux vertus du Dialogue. Les guerres ou les guéguerres ne peuvent pas assurer la pérennité d’un développement économique social et environnemental. Il nous faut faire preuve de dépassement pour affronter tous les défis inhérents à la vie et à l’évolution de notre cher pays. Dans la résilience mais surtout dans la semence de la Paix, le champ de l’émergence assure sa bonne germination et son développement durable. Au nom de l’intérêt supérieur de la Nation aucune concession n’est de trop pour nourrir la Paix.
Oui concertation nationale pour une réconciliation nationale !
Oui pour des élections présidentielles inclusives avec égalité de traitement pour tous.

D’un camp à un autre il y aura toujours des attiseurs de feu qu’il faut savoir contenir. Ceux-là conformément à leur statut de vautours et d’oiseaux de mauvais augure feront tout pour essayer de torpiller les fils ou ponts du Dialogue.

LE REPORT D’UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EST-IL CONTRAIRE À LA DÉMOCRATIE ?

Doit-on aller vers une parodie d’élections présidentielles au nom de cette fameuse formule “respect du calendrier républicain” ?
Ou devrons-nous, nous donner le temps de la réflexion, dans un climat apaisé où les règles du jeu seront respectées avant d’aller vers des élections ?
Devons-nous, au nom du calendrier républicain, faire fi des manquements gravissimes comme la discrimination dans le traitement des critères d’éligibilité. L’éligibilité ne saurait être, en aucun cas personnalisé, selon la tête du candidat car la loi est impersonnelle mais elle est générale et applicable pour tous sans distinction discriminatoire aucune. Que vaut un calendrier républicain sans le respect du droit, et du droit de tout un chacun ? Ce que nous attendons de tout homme de droit, au-delà d’être droit, c’est d’appliquer le droit.

Dans l’histoire politique du Sénégal c’est la première fois que pareille situation se présente à quelques encablures du début de la campagne.

C’était une obligation historique pour le Président Macky Sall d’arrêter le processus électoral et de tout reprendre.
Le Sénégal sera-t-il le premier pays au monde à reporter des élections présidentielles ? Le bien-être de la Démocratie vaut tous les sacrifices. Il faut cesser les artifices.
Pour des accusations aussi graves, tout sénégalais épris de paix et de justice doit exiger que lumière soit faite.
Quand des manquements graves font légion dans le processus, quand des membres du Conseil constitutionnel sont accusés, quand le candidat officiel de la majorité présidentielle est aussi gravement accusé d’être le corrupteur, l’interrupteur de la Raison doit agir dans le but de prendre contact avec la lumière.

Le Président Macky Sall, Président de la République, Président de tous les Sénégalais, a obligation de tout faire pour que la lumière soit apportée. Il y va de l’avenir de notre coalition certes mais il y va surtout de la sécurisation et de la pérennisation des fondements de la République.

REPORT OU RÉFÉRENDUM

Le Report n’est pas un référendum pour ou contre le candidat de notre coalition, le Premier Ministre Amadou Ba. Continuons à ne chercher aucune variable à la loyauté. La dualité ne peut pas exister. C’est le Président Macky Sall qui a nommé et choisi le candidat Amadou Ba. Continuité et dualité ne peuvent pas aller de pair. Ensemble nous devons être à l’écoute du Président Macky Sall.
Le Président Macky Sall, Président de notre parti et de notre coalition continue sa conjugaison dans le temps présent. Que les semeurs de confusion arrêtent leurs manies ou manigances. Des esprits malintentionnés tentent diversement de mettre la pression sur la station présidentielle pour des intérêts crypto personnels. Certains membres de la société civile sont des politiques en civils pour mieux cacher leurs connexions douteuses.
Nous devons tous soutenir sans réserve le Président Macky Sall !

Rien ne vaut un mauvais départ pour des élections aussi importantes à savoir les élections présidentielles.
Fermer les yeux c’est accepter de marcher à l’aveuglette dans le noir.
Dans de telles circonstances que l’accueil choc du mur ne surprenne personne.

Que vaut l’heure quand il y a leurres ? Nous ne devons pas être en panne de clairvoyance.
Nous ne pouvons que prendre acte des décisions du 20 janvier et du 15 Février du Conseil Constitutionnel tout en sachant que le Pouvoir constituant de l’Assemblée nationale demeure et reste inviolable. Il ne reviendra jamais au Conseil Constitutionnel, en l’état actuel de nos textes, de régir ou d’agir sur la conception de nos lois. Il lui revient d’appliquer ou de faire appliquer.

LE SACRIFICE AU NOM DE L’HONNEUR DU SÉNÉGAL, PRÉSIDENT MACKY SALL JARAMA

L’éternité de la vie sur terre n’existe pas et ne saurait exister sur ce que l’homme fait vivre. Aucune fonction, aucune mission ou même aucune profession sur terre n’est éternelle.
Le Président Macky Sall sait, qu’un jour il aura un successeur conformément à l’hymne de la vie. La singularité du contexte fait qu’il sera le premier Président de la République à organiser des élections sans faire partie des candidats en lice.

Entre la frénésie des empressés et celle des nostalgiques, il faut toujours la veillée de la Raison.

Pourquoi vouloir profiter d’un report pour tuer des fils de la Nation, pour brûler le pays, semer le chaos et détruire l’image de notre vitrine démocratique en voulant si vilainement porter un coup dur à l’honorabilité du Président de la République SEM Macky Sall et à l’honorabilité de notre cher pays ?

Avons-nous inventé la Démocratie ?
Sommes-nous le premier pays au monde à reporter des élections présidentielles ?
Donc pourquoi vouloir coûte que coûte, vaille que vaille fermer les yeux sur tous les manquements en amont au nom de cette fameuse formule “Respect du Calendrier Républicain’’ ou ‘’Respect du Calendrier Électoral ‘’ ?

Fermer les yeux c’est accepter volontairement l’accueil d’un mur. Il ne faut pas accepter de marcher les yeux fermés alors qu’il est grand temps de les ouvrir !

NOTR SOUVERAINETÉ NATIONALE N’A PAS DE SUPÉRIEUR HIÉRARCHIQUE.

Conformément à l’intégral de notre hymne national, le Sénégal croit à l’union africaine et à toute forme d’intégration ou de coopération mais il n’a jamais renoncé à sa souveraineté nationale et à son indépendance en tant que État libre et libre de ses choix.
Que les médias occidentaux sachent que notre souveraineté nationale n’est pas attachée à leur bon vouloir. Le Sénégal n’a pas de leçons de Démocratie à recevoir ni de la France ni des États-Unis ni d’aucun autre pays encore moins de la sous-région. Leurs propres histoires lointaines ou récentes doivent leur servir de bréviaire et de leçons d’observations dans leur propre géographie avant de vouloir agir sur la géopolitique du monde !

Le niveau d’affirmation du Président Macky Sall dérange au plus haut point certains dirigeants du Monde. Les accords économiques comme militaires avec le Président Vladimir Poutine ne cessent de faire des jaloux.

Le Président Macky Sall a choisi la voie la plus difficile, celle de prendre sur lui, au nom de l’honneur du Sénégal.
Dans des débats oiseux, son nom est taxé de tous les noms d’oiseaux.
Entre son patrimoine d’honneur et d’honorabilité et celui du Sénégal, le Président Macky Sall a choisi le Sénégal.
Se sacrifier pour une cause n’est pas donné à n’importe qui, se sacrifier pour les autres, n’est pas donné à n’importe qui, se sacrifier pour le Sénégal n’est pas donné à n’importe qui !
L’héroïsme naît dans les moments désespérants.
Entre l’égoïsme et l’héroïsme vous avez choisi le dernier ! Assurément vous avez le Sénégal au cœur !

Conformément à notre hymne national dans ses derniers couplets, le Président Macky Sall nous a montré, si besoin en était encore, qu’il a ‘’le Sénégal au cœur”

“Sénégal, nous faisons nôtre, ton grand dessein : Rassembler les poussins à l’abri des milans, pour en faire de l’est à l’ouest, du nord au sud, dressé un même peuple, un peuple sans couture, mais un peuple tourné vers tous les vents du Monde.”

Que vaut l’heure quand il y a leurres quelque part ?
La véritable lueur d’espoir reste dans les fruits succulents de l’arbre du Dialogue au nom de la Paix et de la stabilité nationale.

Que chacun de nous sache aussi, que l’eau qui doit éteindre un incendie n’a point besoin d’être propre.

Seul le feu du Dialogue peut être vert et verdoyant car tout autre feu est destructeur.
A l’interne, il faut se débarrasser des ternissures qui bloquent et plombent la Paix sociale.
Nous sommes dans l’aube d’un nouveau matin grâce aux performances du Plan Sénégal Emergent. Préservons les acquis.

Dans le pardon et la réconciliation nationale pour un Sénégal de Paix et de prospérité, se trouvent le salut de tous.
Notre chère pirogue n’a pas besoin de pagaie sur fond de pagaille.
Un digne fils du pays ne saurait dire non à l’appel de la Nation.
Oui pour les compromis et non contre les compromissions !
Que la République reste toujours debout malgré le dégoût de ses fossoyeurs !
Quand des trouillards fuyards sont accueillis en héros, le brouillard d’un monde à l’envers doit cesser malgré le vent de décrispation qui souffle ! Entre accueillir et cueillir l’Etat doit avec son savoir-faire, faire la différence.

 

 

LE REPORT

Le Report n’a de sens que s’il permet de repartir sur de nouvelles bases. Les crises sont source d’améliorations des textes qui nous régissent. En effet c’est dans les périodes de crises que les manquements ou vides juridiques se font mieux voir.
Nos lois et règlements sont l’émanation de nos aspirations exprimées par referendum ou par des projets ou propositions de lois votées et promulguées dont les juges sont tenus d’appliquer ou de faire appliquer.

Le Sénégal est libre de changer ses lois quand le contexte des fruits du Dialogue l’exprime et l’imprime.

Entre un report de date annulé pour en acter un autre sine die appelé “meilleurs délais”, le Président Macky Sall, au nom de notre ordonnance commune de bien être à savoir le Dialogue aura la mission d’organiser les élections présidentielles. Le scrutin fait partie de l’avant dernière ligne droite dans l’organisation.
Je suis pour une refonte du processus électoral avec de nouveaux critères d’éligibilité des candidats, un nouveau filtrage du parrainage dans une démarche inclusive sans discrimination aucune.

La dernière liste des candidats aux élections présidentielles était valable pour les élections présidentielles du 25 Février 2024.
Cette liste me paraît caduque même si le besoin de réanimation peut consister cette fois-ci à ne pas mettre de date ! A défaut d’être supprimée la liste doit être complétée.

Conformément à la Constitution du Sénégal, le Président Macky Sall a l’obligation de “rester jusqu’à l’installation de son successeur”.
Même si le champ d’organisations des élections présidentielles dépasse le 02 Avril, la Constitution lui donne le droit de rester jusqu’à l’installation de son successeur ! Ceux qui croient qu’au-delà du 02 Avril le Président de la République n’est plus Président de la République n’ont qu’à se conformer à la Constitution !
C’est en cas de vacance que le Président de l’Assemblée nationale pourra assurer l’intérim. En cas de non élection ou d’absence de successeur le Président de la République en exercice continue d’assurer pleinement ses fonctions. Il n’y a pas lieu de vouloir faire agir l’idée de vacance à partir du 02 Avril alors que nenni.

SUR NOTRE CANDIDAT AMADOU BA

Le Président Macky Sall nous a choisi un bon profil en l’occurrence Amadou Ba. Le Premier ministre Amadou Ba a toujours donné satisfaction au Président de la République Macky Sall au regard de toutes les fonctions occupées. Mais aujourd’hui ma préoccupation ne va épouser l’analyse de certains qui pensent que la fonction primatoriale ne peut pas porter préjudice au candidat à la présidentielle car des présidents de la République candidats vont aux élections sans démissionner de leurs fonctions. Ne confondons pas acquisition et consolidation. Dans notre pays tous les précédents Présidents de la République et même l’actuel à l’exception du Président Diouf ont été, en temps de conquête du pouvoir, sans fonction Étatique. Cela permet au candidat conquérant d’avoir le temps de se consacrer davantage dans l’agenda politique et surtout à avoir un contact direct avec les militants et sympathisants. Etre Premier ministre et candidat en même temps, acte de fait l’inaccessibilité et la non disponibilité. Sans pacte direct avec certains militants pour mieux impacter sur l’adhésion et la cohésion source inestimable d’engouement pour la vie des supports politiques sans cette ouverture la fluidité va poser problème. Comment peut-on dans cette période en tant que primo- candidat être aussi inaccessible ou même plus inaccessible que le Président de la République ?
Les premiers ministres non candidats étaient toujours disponibles, un candidat à l’élection présidentielle doit se donner les moyens d’être disponible !

Généralement ceux qui vous soutiennent ont eu un lien ou contact direct avec vous. Monsieur le candidat de notre coalition votre rôle de rassembleur gagnerait à prendre du relief pour dissoudre ou résoudre certains griefs.
Aidez-nous à mieux vous aider. Pour le bien de la coalition. Soyez accessible pour recevoir et disponible pour aller vers les gens.

SUR LE CAS KARIM WADE
Que peut-on contre la biologie ou les gènes de naissance ?
Avec ou sans décret Karim Wade est totalement sénégalais et il est aussi totalement français. Le “ou” n’a pas sa raison d’être. Il ne s’agit pas de nier ou de renier !
Il nous faut repenser nos lois quand l’esprit n’est pas conforme à la lettre.
Karim Wade l’endurant mérite, au nom du bien-être de la Démocratie, d’être candidat aux élections présidentielles.
Que le franc jeu se fasse vivre pour des élections présidentielles inclusives et transparentes au nom de la Démocratie !

Que Dieu continue sa bonne guidance sur le Sénégal et sur le Président Macky Sall,
Permettez la singularité.

Président Macky Sall, mon Président, vous êtes un Présent de la République pour la République. Hier encore vous, nous avez nourri de fierté et d’honneur.
Vous avez la chance d’être Macky Sall nous avons la chance d’avoir Macky Sall !
Vous faites l’honneur et le bonheur du Sénégal !
Jarama !
Président Macky Sall
Que la faveur de Dieu soit toujours en vous et en votre famille.

Vive le Dialogue
Vive la République
Soleil sur nos terreurs
Soleil sur notre Espoir

Paix et Émergence en chacun de nous

Sénégal Sunugal

Soukeyna Fall Alliance pour la République

 

 

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Décision N°1/C/2024 du Conseil Constitutionnel : une voie de recours ou un couloir de secours est bien possible (Dr Ousmane Cissé) https://actunet.net/actualite/decision-n1-c-2024-du-conseil-constitutionnel-une-voie-de-recours-ou-un-couloir-de-secours-est-bien-possible-dr-ousmane-cisse/ https://actunet.net/actualite/decision-n1-c-2024-du-conseil-constitutionnel-une-voie-de-recours-ou-un-couloir-de-secours-est-bien-possible-dr-ousmane-cisse/#respond Tue, 20 Feb 2024 16:15:57 +0000 https://actunet.net/?p=219792 L’avenir de notre pays étant en jeu, l’intelligence humaine est la seule voie de recours ou le seul couloir de secours à aménager pour réussir «un dialogue national ouvert afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé ». L’intelligence est une forme spécifique d’apprentissage et d’adaptation de l’être […]]]>

L’avenir de notre pays étant en jeu, l’intelligence humaine est la seule voie de recours ou le seul couloir de secours à aménager pour réussir «un dialogue national ouvert afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé ».

L’intelligence est une forme spécifique d’apprentissage et d’adaptation de l’être humain à son milieu. Pour le célèbre psychologue et épistémologue Jean PIAGET, “l’intelligence est notre dernier recours quand nous ne savons pas comment faire face à une situation.”

Le contexte politique actuel requiert de la finesse, de la tempérance, de la lucidité, de l’amour sincère de la patrie et surtout de la flexibilité. Sauvegarder la paix et la sécurité au Sénégal est un chantier qui requiert l’adhésion de tous les compatriotes et nécessite l’abandon des positions de groupe pour s’élever à la hauteur de l’intérêt général.

Que les acteurs politiques ne se voilent pas les yeux, qu’ils ne se cachent pas derrière leurs ambitions individuelles, en oubliant que le tout sécuritaire, c’est-à-dire la paix et la stabilité du pays, est un préalable essentiel.
Ils doivent se rappeler que la préservation de l’Etat de droit et de la sécurité de nation sont des préalables à la tenue de l’élection en 2024.

O pays, mon beau peuple, restons debout, rassemblés, épaule contre épaule, mes plus que frères et sœurs, pour que le cœur vert de notre cher Sénégal continue de recevoir suffisamment de sang oxygéné.

Dr Ousmane CISSE

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Monsieur le président, ne précipitez pas le pays dans le chaos (Par Me Cheikh NIASS) https://actunet.net/actualite/monsieur-le-president-ne-precipitez-pas-le-pays-dans-le-chaos-par-me-cheikh-niass/ https://actunet.net/actualite/monsieur-le-president-ne-precipitez-pas-le-pays-dans-le-chaos-par-me-cheikh-niass/#respond Fri, 02 Feb 2024 17:33:17 +0000 https://actunet.net/?p=218718 Les bruits de couloir à propos d’un discours d’adresse à la Nation du président de la République, Macky Sall, prévu ce samedi, à propos d’une éventuelle «dissolution du Conseil constitutionnel et d’un report du scrutin du 25 février 2024», n’augurent rien de bon. Si cela se réalise, cette allocution interviendra dans un contexte crucial de […]]]>

Les bruits de couloir à propos d’un discours d’adresse à la Nation du président de la République, Macky Sall, prévu ce samedi, à propos d’une éventuelle «dissolution du Conseil constitutionnel et d’un report du scrutin du 25 février 2024», n’augurent rien de bon. Si cela se réalise, cette allocution interviendra dans un contexte crucial de la vie politique de notre pays.

Monsieur le président de la République, son Excellence Macky Sall, père de la Nation, ne précipitez pas le Sénégal dans le chaos.

Monsieur, le Président, un report de l’élection présidentielle, à cette étape du processus, serait trop risqué. Ne conduisez pas notre pays dans le gouffre, dans l’abîme. Personne n’y gagnera. Nous avons besoin d’une refondation, d’une réconciliation. Le pays est resté pendant trois ans sens dessus dessous. Ne rallumez pas le feu.

Monsieur le Président, actuellement, on s’apprête à aller vers une élection inédite. Tout le monde magnifie la vitalité démocratique avec 20 candidats, des profils extrêmement intéressants. C’est une première dans l’histoire politique du Sénégal. Nous devons maintenir la date de lancement de la campagne électorale, quoiqu’il advienne, pour tenir la présidentielle à date échue. Nous sommes dans un tournant décisif de notre démocratie.

Monsieur le Président, cette vitalité démocratique, nous devons la préserver. Vous n’avez pas le droit de faire moins que vos prédécesseurs !

Monsieur le Président, avec ce report, s’il a lieu, vous devenez de facto illégitime. Des gens profiteraient de cette illégitimité pour semer le chaos. On ne repousse pas à son gré un rendez-vous électoral, fixé par la Constitution. Rien ne s’oppose à la tenue de cette élection. Le combat de Karim, légitime qu’il soit, ne doit pas être un prétexte pour reporter le scrutin.

Monsieur le Président, ne remettez pas en cause notre statut de pays stable, une exception bien sénégalaise. Le Sénégal est un îlot de paix dans un océan trouble. Tous les pays africains où des hommes politiques se sont agrippés au pouvoir, ont connu des coups d’Etat. C’est le cas de la Guinée Conakry, du Niger, du Burkina…Ces Etats vivent actuellement une crise institutionnelle indescriptible.

Monsieur le Président, n’acceptez pas que le pays brûle sous votre magistère.

Par Me Cheikh NIASS

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Papito Kara a vécu, s’est battu, a tenu et est vaincu par son propre pays (Par Lamin Al’Amiin Jóob) https://actunet.net/actualite/papito-kara-a-vecu-sest-battu-a-tenu-et-est-vaincu-par-son-propre-pays-par-lamin-alamiin-joob/ https://actunet.net/actualite/papito-kara-a-vecu-sest-battu-a-tenu-et-est-vaincu-par-son-propre-pays-par-lamin-alamiin-joob/#respond Thu, 02 Nov 2023 09:10:56 +0000 https://actunet.net/?p=215875 FIN TRAGIQUE D’UN RÊVE BRISÉ DANS LE VENTRE DE L’ATLANTIQUE UN PAYS QUI RÉDUIT CONSTAMMENT À LA PLUS SIMPLE EXPRESSION LE RÊVE DE TOUS SES JEUNES, PERD TOUTE RAISON DE RESTER SUR LA CARTE DU MONDE De tous les coups, les plus insupportables sont ceux qui viennent de ce que nous aimons le plus. Ce […]]]>

FIN TRAGIQUE D’UN RÊVE BRISÉ DANS LE VENTRE DE L’ATLANTIQUE

UN PAYS QUI RÉDUIT CONSTAMMENT À LA PLUS SIMPLE EXPRESSION LE RÊVE DE TOUS SES JEUNES, PERD TOUTE RAISON DE RESTER SUR LA CARTE DU MONDE

De tous les coups, les plus insupportables sont ceux qui viennent de ce que nous aimons le plus. Ce Sénégal qu’il aimait tant ne l’aurait pas offert un plateau de choix pour pouvoir choisir, espérer, rester, travailler, s’épanouir et se réaliser. De tous les projets de société: le plus criminel reste l’effacement du rêve, de l’espoir sur le tableau de choix de ses jeunes. De toutes les hontes: la plus grande demeure l’échec d’un pays qui a créé toutes les conditions pour encourager la crise de l’initiative. Le premier projet d’un pays sérieux doit toujours être l’espoir, ensuite l’espoir et enfin l’espoir, parce qu’en dépit de tout; lui seul fait vivre.

Ceux qui cherchent à comprendre l’équation sans formule du phénomène de l’émigration panne destin sans se poser de questions sur les mots: rêve, espoir, pauvreté, dignité, survie et jouissance, ne méritent pas de réponses.Car, ils ont sciemment décidé de fermer leurs yeux sur ce déséquilibre alarmant et méchant entre les dirigeants et les dirigés.

Ceux qui partent ne sont ni fous, ni ignorants ni moins ambitieux que ceux qui restent, au contraire, ils réfléchissent tous; et la plupart ont passé par mille et une voix sans jamais trouver de réponses à leurs batteries de questions. Mais face à l’échec des plus brillants de la société, le triomphe des plus médiocres et la récompense des plus indignes, l’argument de rester devient de plus en plus léger et non convaincant pour ces jeunes qui sont en âge de satisfaire par eux-mêmes leurs plus petits besoins. Dans un pays où le travail ne paie pas, le mérite ne compte pas, le talent ne joue pas, ceux qui brandissent l’argument du suicide parlant de ces jeunes qui effectuent ce périple ont besoin de données factuelles pour sortir de leurs constructions fictionnelles. Ils sont tous lucides et conscients, seulement le manque de réponses à leurs questions rend disponible que le verbe partir, croyant que pour être servis, il ne faut pas rester. C’est ce que l’auteur du « Ventre de l’Atlantique » Fatou Diome, avait résumé en ces mots: « Celui qui part et qui envisage l’éventualité d’un échec peut trouver le péril absurde et donc l’éviter. Mais celui qui part pour la survie qui considère que la vie qu’il a à perdre ne vaut rien, celui-là sa force est inouïe parce qu’il n’a pas peur de la mort. »

Chaque vie est une vie, même la plus misérable mais c’est l’espoir d’un futur meilleur qui nous laisse autant que nous sommes en vie. Si ce n’était pas l’espoir d’un changement proche, d’un avancement certain, de notre épanouissement probable ou de notre réalisation, beaucoup parmi nous auraient fait les choix les plus fous, peu importe le prix à payer. Cet espoir là qui doit être l’âme de tout peuple, le pilier de toute civilisation, le socle de toute société, a été réduit à sa plus simple expression, ensuite radié et emprisonné dans ce pays qui s’appelle le Sénégal. Dans un pays où les dirigeants n’hésitent pas à enterrer le mot justice, encouragent la pauvreté tout en parrainant des dévergondés qui réussissent sans aucun effort, afin de se maintenir au pouvoir avec une envie débordante de jouissance,  ce pays-là perd toute raison de rester sur la carte du monde.

Sembeen Usmaan n’avait pas tort dans son livre « Le mandat » quand il soulignait qu’: « Il n’y a que la fourberie qui paie dans ce pays ». Tous ceux  qui ont choisi le chemin difficile de la vérité, en gardant jalousement leurs principes avec une raison valable de croire au destin de leur peuple, ont été broyés par la machine impérialiste en face qui prône le monnayage de convictions, la culture de l’indignité et la religion de l’argent.

Papito Kara fait partie de ces milliers de jeunes qui ont vraiment gardé leurs rêves précieux avec l’espoir de se réaliser un jour sans jamais voir leur situation chaotique bougée. Naître dans un pays où il est interdit de rêver est la chose la plus intolérable au monde, maintenant s’y ajoutent les déceptions continues sur toutes les politiques gouvernementales qui détruisent profondément cette jeunesse sans qu’elle ait le droit de murmurer, ne ce serait-ce pour se libérer, quelle dérive !!!

Papito a vécu, il s’est battu, il a tenu et il est vaincu par son propre pays qui lui a réservé un sort lamentable qui oblige à rester péri  sans espoir ou faire le choix risqué de partir avec un rêve même sans certitude de sa réalisation garantie.

Il aura marqué éternellement son existence en laissant de grandes leçons à ses dirigeants.

Lamin Al’Amiin Jóob journaliste reporter chroniqueur, rédacteur Web, copywriter en langue wolof, créateur de contenus

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Cyber moi/s – La gestion des réseaux sociaux : bien prémunir les enfants (Benoit Grunemwald) https://actunet.net/actualite/cyber-moi-s-la-gestion-des-reseaux-sociaux-bien-premunir-les-enfants-benoit-grunemwald/ https://actunet.net/actualite/cyber-moi-s-la-gestion-des-reseaux-sociaux-bien-premunir-les-enfants-benoit-grunemwald/#respond Tue, 31 Oct 2023 00:40:21 +0000 https://actunet.net/?p=215691 Par Benoit Grunemwald – Expert en Cybersécurité chez ESET France et Afrique francophone Le « cybermoi/s » c’est l’occasion de sensibiliser le public aux pratiques du numérique. La thématique de cette année porte sur la cyber responsabilité. En Afrique de l’Ouest, la sensibilisation aux risques auxquels les enfants peuvent être confrontés dans leurs activités sur […]]]>

Par Benoit Grunemwald – Expert en Cybersécurité chez ESET France et Afrique francophone

Le « cybermoi/s » c’est l’occasion de sensibiliser le public aux pratiques du numérique. La thématique de cette année porte sur la cyber responsabilité.

En Afrique de l’Ouest, la sensibilisation aux risques auxquels les enfants peuvent être confrontés dans leurs activités sur Internet est encore timide alors que le danger est réel.

A titre d’exemple, 3,893 signalements ont été reçus du Sénégal en 2022 selon un rapport de l’organisme américain NCMEC (Centre national pour les enfants disparus et exploités), qui reçoit régulièrement des signalements sur le partage et la diffusion de contenus d’abus sexuels d’enfants en ligne appelés « Cybertips ». Ce qui constitue une hausse de 141 signalements par rapport à 2021, démontrant que le phénomène est en progression.

Parmi les réseaux sociaux les plus utilisés au Sénégal, c’est Meta (anciennement Facebook) qui reste en tête avec 2,6 millions d’utilisateurs en début 2023 (sans compter les 675 K utilisateurs de Facebook Messenger), suivi d’Instagram à la deuxième place (931 K usagers). Si les enfants rejoignent ces plateformes, c’est parce que les familles les invitent dans les groupes de discussion, mais également pour faire office de substitut à Snapchat ou à Tik Tok (ce dernier étant interdit au Sénégal depuis plusieurs mois).

Aussi divertissant que cela puisse être, les réseaux sociaux sont des espaces où les interactions peuvent être émotionnellement fortes. Les bénéfices et les risques se côtoient, sous la forme d’interactions avec des inconnus, peu modérées. Pour des enfants, les publications comme les commentaires peuvent être difficiles à appréhender.

D’une part, la consultation des différentes chaines doit être soumise à l’approbation des représentants légaux. Le contenu doit être adapté à l’âge et la maturité de l’enfant. Notre conseil : limitez le temps d’écran et discutez du contenu visionné. En partageant avec l’enfant, le contact se noue et la confiance s’établit, elle est nécessaire pour que l’enfant puisse alerter en cas de contenu inapproprié.

D’autre part, les adultes transmettent aux enfants le comportement adéquat, quelle que soit la plateforme.

Aussi, il est conseillé d’apprendre à ses enfants la « netiquette », qui peut se résumer à 5 règles essentielles : 1. Appliquez les mêmes normes de comportement en ligne que celles que vous suivez dans la vie réelle. 2. Respectez votre vie privée et celle des autres 3. Pardonnez leurs erreurs ou ignorances à vos interlocuteurs 4. Bannissez les discours haineux 5. Ne diffusez pas ou ne relayez pas les fake news/trolls

L’accompagnement est essentiel dans la vie, les réseaux sociaux en sont maintenant partie intégrante.

NOTE : ESET ne porte aucune responsabilité quant à l’exactitude des informations provenant de sources tierces.

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De la nécessité d’adopter l’enseignement bimodal pour sauver l’Ucad : Quelles implications pour la fac de médecine ? (Pr Macoumba Gaye) https://actunet.net/contribution/de-la-necessite-dadopter-lenseignement-bimodal-pour-sauver-lucad-quelles-implications-pour-la-fac-de-medecine-pr-macoumba-gaye/ https://actunet.net/contribution/de-la-necessite-dadopter-lenseignement-bimodal-pour-sauver-lucad-quelles-implications-pour-la-fac-de-medecine-pr-macoumba-gaye/#respond Wed, 25 Oct 2023 11:32:21 +0000 https://actunet.net/?p=215242 L’Afrique de l’Ouest a une tradition universitaire multiséculaire. Dès 1325, à Sankoré dans la région de Tombouctou, des groupes d’intellectuels sont formés et les enseignements de ces pionniers ont survécu aux agressions multiformes comme l’historique incendie de l’Université de Pire au Sénégal. À travers le monde, les creusets du savoir ont souvent su renaître de […]]]>
L’Afrique de l’Ouest a une tradition universitaire multiséculaire. Dès 1325, à Sankoré dans la région de Tombouctou, des groupes d’intellectuels sont formés et les enseignements de ces pionniers ont survécu aux agressions multiformes comme l’historique incendie de l’Université de Pire au Sénégal. À travers le monde, les creusets du savoir ont souvent su renaître de leurs cendres en faisant preuve d’intelligence et de résilience : cette capacité de dépassement à trouver des solutions et réponses adaptées à des problèmes et besoins nouveaux. Le tour est venu pour notre université de devoir se relever après avoir subi la furie d’individus innommables qui ont agi au mépris du savoir, du savoir être et du savoir-vivre qui sont l’essence de notre conscience. Et nous en sortirons grandis si nous acceptons de « réfléchir autrement ». Il faut d’abord s’accorder sur les principes : nos écoles, instituts ou facultés ont vocation à former une élite à l’acquisition de connaissances de très haut niveau. Cette mission s’organise autour de la transmission, la signalisation et la sauvegarde d’un savoir universel et dynamique dispensé dans les amphithéâtres et stocké dans les centres de ressources et autres bibliothèques.
 
Elle impose également de compléter et vérifier les leçons par la méthode de l’expérimentation. Les travaux dirigés et pratiques, les stages (TD et TP) en sont les expressions, variées selon la matière enseignée. Ils sont aussi des moments privilégiés d’évaluation des acquisitions. Au demeurant, le regroupement des unités d’enseignement dans un espace cohérent localisé nommé « Université de …. » est une forme d’organisation bien plus qu’une contrainte de la mission. Il faudrait, dès lors, s’interroger à l’aune de l’épreuve des faits qui, en l’espèce, sont particulièrement alarmants. Énumérons-les sans commentaire : 100 000 étudiants orientés à l’Université Cheikh Anta Diop ; un calendrier des enseignements continuellement perturbé ; un campus social surpeuplé qui peine à servir ses 95 000 repas par jour, avec son une insécurité flagrante associée à la permanente intrusion dans son espace de non universitaires et une infrastructure qui a autant besoin de milliards de francs que de temps pour retrouver ses capacités d’hébergement. Dans la transmission et la réception des connaissances, la situation a complètement changé et exige de nouveaux comportements. Les paradigmes ont changé et l’analyse du réel doit en tenir compte. S’il est encore question de former « une élite de très haut niveau », le modèle pédagogique et organisationnel a visiblement atteint ses limites.
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Hommage à Farba Sally Bocar SECK, symbole d’une rencontre entre le talent et le destin d’un homme multidimensionnel (Par Ibra Ciré NDIAYE) https://actunet.net/actualite/hommage-a-farba-sally-bocar-seck-symbole-dune-rencontre-entre-le-talent-et-le-destin-dun-homme-multidimensionnel-par-ibra-cire-ndiaye/ https://actunet.net/actualite/hommage-a-farba-sally-bocar-seck-symbole-dune-rencontre-entre-le-talent-et-le-destin-dun-homme-multidimensionnel-par-ibra-cire-ndiaye/#respond Wed, 25 Oct 2023 09:12:00 +0000 https://actunet.net/?p=215212 Mettre l’écriture en mouvement pour une personnalité de la carrure de Farba Sally Bocar est un exercice qui peut se révéler périlleux car un article ne suffirait pas pour décrire l’homme multidimensionnel aux compétences variées. Plus qu’un style, l’être qu’il fut est un art, un style de vie ! Ecrire sur une telle personnalité c’est […]]]>

Mettre l’écriture en mouvement pour une personnalité de la carrure de Farba Sally Bocar est un exercice qui peut se révéler périlleux car un article ne suffirait pas pour décrire l’homme multidimensionnel aux compétences variées. Plus qu’un style, l’être qu’il fut est un art, un style de vie ! Ecrire sur une telle personnalité c’est évoquer aussi et surtout sa dimension humaine, sociale et culturelle car l’homme à la mémoire d’éléphant, cumule par la grâce divine, plusieurs compétences : il est à la fois historien des institutions du Fuuta-Tooro, généalogiste, ethnologue et artiste peul ouvert aux autres cultures : ko saawdu hakkille (condensé de savoirs féconds) comme disent les peuls. L’articulation entre tous ces types de savoirs correspond à une multidimensionnalité qui fait de lui un homme hors pair. Ce quartet de compétences constitue la quintessence du ngawla, d’où est tiré ngawlaagu qui traduit ce que les peuls appellent gawlo, celui qui l’exerce, dont le terme francisé griot dénature et minore la fonction. Le terme griot signifie laudateur, quémandeur, courtisan alors que le concept gawlo traduit une pluralité de fonctions et de compétences plus valorisantes. Ce qui caractérise le gawlo c’est d’être aussi dans la construction du lien social et familial, la confidentialité, le secret des délibérations, le conseil, la médiation familiale, c’est d’être le facilitateur, le bâtisseur des liens et passeur entre les mondes aux temporalités différentes mais complémentaires. Dans l’éthique des valeurs qui le guide, l’homme dont nous célébrons le talent, le savoir-être et le savoir-faire incarne tout cela. Attaché à la construction et à la consolidation des liens sociaux, il a été à l’origine de plus de 50 unions matrimoniales ; proche des démunis avec qui il partage ses biens, prodigue des conseils au nom de la foi musulmane qui lui a été transmise et qui le guide. Le considérable espace foncier dont il disposait à Horkadiéré pouvait être mis en valeur par des gens qui le souhaitaient devenant ainsi des usufruitiers à durée déterminée : il met ainsi dans la pratique ses principes, l’hymne à la solidarité et le partage.

 

La dignité et la noblesse de Farba Sally Bocar SECK résultent aussi de sa socialisation et de l’apprentissage initié dès son jeune âge par des membres bienveillants de sa famille protectrice auxquels s’ajoutent son effort personnel, son humilité connue durant sa vie d’adulte qui est aussi une conquête contre soi. Né à Horkadiéré en 1945, le talentueux homme, serviable et disponible pour ses semblables qui nous a quittés le 21 septembre 2013, il y a de cela dix (10) ans n’était, jamais dans le nombrilisme et les fanfaronnades. La foi musulmane solidement ancrée en lui, le sens du partage qui en constitue un des piliers, le désintéressement et la dignité humaine l’importent plus que le reste.L’apprentissage, il l’a acquis dans ses lignées patrilinéaires et matrilinéaires. Son homonyme et oncle paternel se relayant spontanément avec Séga Abdoul et IIla, de sa lignée matrilinéaire lui ont transmis l’essentiel des savoirs qu’il a acquis, acceptés de partager et transmettre à ses enfants. Comme disent les wolofs « dafa déglou, lérlou, lééral : il a écouté, s’est éclairci pour éclairer». Sa soif d’apprendre des autres et de transmettre aux autres l’avait conduit à faire des recherches pour compléter son savoir inviter parfois des artistes de référence notamment Farba Samba Thiéddel et Demba Hammet Guissé (paix à leur âme) pour compléter les outils, les données collectées sur le terrain et les expériences qui sont aussi « la somme des erreurs rectifiées ».

 

 

Dans l’envergure de ses gestuelles et expressions orales, le natif de Horkadiéré savait mettre en valeur son équipe d’artistes et faisait la généalogie de chacun d’eux tout en les présentant. Nombreux furent les téléspectateurs qui retenirent leur souffle le dimanche à 14h pour écouter sur la 2stv les récits de Farba Sally alternés par les voix d’or des femmes présentes rythmant les courges comme synchronisés aux instruments à cordes de Hady GUISSE et Mansour SECK dont la musicalité galvanise des femmes et des hommes et faisant honneur au gani qui rappelait notamment aux sénégalais l’impressionnant talent de Farba Sally Bocar SECK restituant des pans de l’histoire dont le Fuuta-Tooro et d’autres contrées du Sénégal furent le théâtre.

 

 

Farba Sally Bocar SECK évoquait et restituait des faits historiques tout en s’en détachant. Il a ressuscité les dénianké et l’aristocratie des satigui des dénigrements rappelant qu’ils ont fondé sous la direction de koli Tenguella BA l’Etat peul du Fuuta-Tooro dont ils ont éveillé le sens de la liberté d’appartenance et de conscience à une culture commune produit de la diversité qui le compose rejetant le cortège de fausses obligations plus politiques que religieuses.

 

 

L’on note que les ancêtres de Farba Sally avaient été témoins des deux grandes temporalités marquantes du Fuuta-Tooro (des Satigui aux Almami) qui ont structuré le passé et le présent de cet Etat né vers la fin du XVème siècle qu’il restitue sans en prendre parti. L’histoire de la sous-région l’inspirait, le passionnait et en l’évoquant, il n’était jamais disponible au biais cognitif, à l’usage de la langue de bois ou au dénigrement de qui que ce soit : honneur aux vainqueurs, hommage aux vaincus. Toutes les familles sont dans ces deux registres faits de victoires et de défaites.

 

 

L’homme de Horkadiéré avait salué les performances notamment crépusculaires de Satigui Soulé Ndiaye, icone de la dynastie des Dénianké tout en analysant aussi l’apport de l’almaamiya sous la direction de Thierno Souleymane BAL et ses coreligionnaires dont l’Almaami Abdul Khadr KANE (1er Almami du Fuuta-Tooro) dans l’instauration d’un Etat théocratique et la construction des 33 mosquées. Tapsiiru Amadu Hamat WANE, Saïdu Usmaan Moktaar TALL, Baïla Pereejoo SOH, Ceerno Mammadu Lamin Maabo, Ceerno Abdul Karim DAFF et Ceerno Saada LAM faisaient partie des 101 personnalités formées à l’université de Pire que l’administration coloniale française finira par incendier.

 

 

Au Fuuta-Jallon comme au Fuuta-Tooro la résistance contre la colonisation fut farouche et l’administration coloniale française en fut déboussolée. Ainsi, lors de l’exposition universelle tenue à Paris en 1889, Louis Faidherbe désemparé par la résistance des Peuls, en fera part à Olivier de Sanderval en lui confiant ceci: « Parmi les indigènes que nous avons à coloniser, il y a une ethnie qui n’acceptera jamais notre colonisation. Et il se trouve que cette ethnie est très répandue sur notre ère de colonisation. Il est urgent pour notre présence en Afrique de réussir à les diviser […] car le jour où les Peuls se regrouperont, ils peuvent détruire sur leur passage toutes les forces coloniales. Nos gouverneurs doivent considérer cette action comme un devoir national ». La suite en Guinée est connue car la France avait tout fait pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Yacine DIALLO et BARRY Dianwadon ; ainsi, avec l’appui de Félix Houphouët Boigny, Bernard CORNU-GENTIL et Pierre MESSMER ont porté Cheikhou TOURE au pouvoir qui finira par les échapper en militant au parti communiste français (PCF).

 

 

Dans son ouvrage « Le roi de Kahel », Tierno Monénembo explique que Louis FAIDHERBE détestait les Peuls à cause de la résistance au Fuuta-Jallon et celle au Fuuta-Tooro conduite par El-Haj Omar TALL. Farba Sally Bocar maîtrise bien ce pan de l’histoire du Sénégal.

 

Le siège du fort de Médine en 1857 par El-Haj Omar TALL et ses troupes fera date dans les annales de l’histoire. Pendant 97 jours, le fils de Saïdou Ousmane Moctar TALL et d’Adama Eliman Ciré Samba Demba Ali Moctar a déployé ses talents militaires avec ses vaillants guerriers comme Alpha Omar Thierno Baïla WANE, et sans répit contre des militaires de profession. Oui, à Médine où nous avions séjourné deux fois en 2005 et 2008 un cimetière où reposent plusieurs militaires français évoque l’envergure des combats dirigés par El-Haj Omar qui a failli tuer Faidherbe en le blessant à la main droite. Plus de 20 000 hommes armés de fusils étaient mobilisés. Le lillois attendra la période de crue pour remonter le fleuve, prendre sa revanche et libérer le fort. El-Haj Omar avait poursuivi sa route jusqu’à Koniakary (à environ 50 km de Kayes) où il avait renoncé à s’installer car le fort toujours existant qu’on lui avait construit n’était pas bien sécurisé d’après son expertise. S’ouvre, ainsi la route vers Ségou et le Macina. L’administration coloniale française en gardera une rancune tenace sur ce passé tourmenté. Vous connaissez la suite des événements.

 

 

A l’évocation des talents guerriers des combattants coulibaly, Farba Sally passe le témoin à Demba Hammet GUISSE dont c’est le domaine, avec qui il établit des interconnexions référentielles à rendre l’auditoire époustouflant.Confluent d’identités historiquement multiples, le Fuuta-Tooro est fait de diversités où coexistent plusieurs communautés culturelles notamment sérers, bambaras, soninkés, wolofs et peuls. Ces diversités font aussi la richesse du Fuuta-Tooro et des peuls dont il n’a jamais tari l’éloge de l’éthique des valeurs. Ni dissident, ni courtisan, ni partisan, Farba Sally restitue l’objectivité des faits historiques qu’il n’a jamais cherchés à embellir ou dissimuler.

 

Fait rare, à partir d’un nom de famille, il peut établir ou rétablir les liens de parenté et l’histoire ensevelis des familles en évoquant ce qui fut. Il maîtrisait autant les généalogies de beaucoup de peuls du Fuuta-Tooro que celles du Diolof et en révèle les féconds liens de parenté que l’on retrouve notamment à Ndioum, Mboumba, walaldé, HoréFondé, Horkadiéré, dans la zone de Léwé-Ndiaybé et Gadiaga.

 

 

Farba Sally Bocar SECK a souvent retracé certains domaines des savoirs de Ceerno Brahimaa de Maghama ainsi que les divergences et conflits historiques entre Ibra Almami Wane et Abdoul Bocar Kane qui se sont traduits par 13 batailles sanglantes : le premier en a remporté 7 victoires, le second en a remporté 6. L’on sait que ces deux grandes figures du Fuuta-Tooro avaient fini par s’accorder avec l’administration coloniale et signer avec le lieutenant-colonel REYBAUD le traité de Galoya du 24 octobre 1877 qui avait soustrait du Fuuta-Tooro les provinces du Laaw et de Yirlaabe pour en faire des protectorats français, base arrière de Faidherbe. La bataille de gawdal Kooli qui aurait duré presque 24 h contre Samba Diadana NDIATH et Samba Toumi NDIAYE, hostile à l’administration française à l’issue de laquelle les villages de Dioudé, Dounguel et Thioubalel-Laaw se sont rebellés contre l’occupant français, s’inscrivait dans ce processus. A ce stade, Farba Sally se relaie avec Farba Samba Thiéddel. Captivants, les deux historiens formaient un duo bien agencé.

 

Les héritiers de Farba Sally Bocar perpétuent chacun à sa façon et avec talent l’œuvre de leur ascendant. Mes pensées vont à tous ses enfants et plus particulièrement à Mamadou Sally, Tidiane Sally, Bambi, Demba Sally SECK et Iwdi ngawla qui perpétuent avec leurs frères et sœurs le savoir-faire et la dignité de leur père. Ses cousins tels Mamadou Abdoul SECK, Baboye SECK, Yéro Gawlel SAMBOU pour ne citer que ceux-là, ne sont pas du reste. A l’instar des peuples du monde, les Sénégalais ont besoin de savoir et de transcrire histoire enfouie que leurs ancêtres ont incarnée pour se projeter dans ce monde. Toute personne a une généalogie connue ou inconnue.

 

En Occident, par exemple, certaines familles font appel à des généalogistes dont les Mormons pour établir ou rétablir leurs liens de parenté méconnus et ce travail n’est pas gratuit là où au Sénégal des « griots » formés et avertis, élaborent ce travail sans en évaluer la valeur monétaire : c’est à votre bon cœur.« Guélé Naagué woula gooto » est le titre de l’ouvrage publié en peul par Farba Sally Bocar SECK dont certains travaux correspondent à de nombreux faits historiques connus et reconnus dans le milieu universitaire (les spécialistes de l’histoire et ceux des traditions orales) ; cet homme très investi dans la recherche du savoir doit être reconnu à titre posthume en tant que chercheur autodidacte spécialiste de l’oralité et de l’histoire des peuls notamment du Fuuta-Tooro.

 

L’humilité de l’homme et sa rigueur professionnelle le conduisaient aux professionnels de l’éclairer sur tel ou tel fait historique car il en a des doutes et il a besoin d’une autre version pour se faire son idée et il n’hésite pas à citer ses références. C’est somme toute une marque d’objectivité associée à la méthodologie d’un chercheur avide de savoir. Le milieu universitaire peut aider à la valorisation des savoirs historiques et séculaires détenus par des personnalités comme lui qui, sans avoir acquis de connaissances livresques maîtrisent aussi très-bien l’histoire et d’autres disciplines. Ce peut être une des pistes de notre africanité à l’oralité épanouie qui consistera à décloisonner les savoirs et en valoriser de nombreux talents après confrontation des outils et des expertises. Le savoir ne vaut que lorsqu’il est partagé.

 

Afin que nul n’en ignore, renvoyer l’ascenseur fait partie du savoir-vivre. Ainsi, rendre hommage à Farba Sally Bocar est pour moi un acte dû car, relayant ses ancêtres depuis des décennies, il n’a cessé et avec désintéressement, de rendre hommage aux satigui (lignée matrilinéaire de Bouna et Ciré Baba Ndiaye et aux bourbas Diolof, d’où leur lignée patrilinéaire tient sa filiation) et vaillants combattants s’érigeant en bouclier pour défendre l’honneur du Sénégal.

 

Il me revient aussi de remercier la rédaction de ce quotidien qui m’a offert l’hospitalité de ces pages pour publier cet article.Joignons nos prières pour que le natif de Horkadiéré, historien et talentueux artiste repose en paix au paradis !

 

Ibra Ciré NDIAYE

 

Docteur en Droit

 

Anthropologue du Droit

 

Université Paris I Panthéon-Sorbonne

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PRÉSIDENTIELLE 2024 : Amsatou Sow sidibé , entre vision et programme qui rassure https://actunet.net/contribution/presidentielle-2024-amsatou-sow-sidibe-entre-vision-et-programme-qui-rassure/ https://actunet.net/contribution/presidentielle-2024-amsatou-sow-sidibe-entre-vision-et-programme-qui-rassure/#respond Fri, 20 Oct 2023 19:32:20 +0000 https://actunet.net/?p=215045 Investie par les militants de son parti “CAR LENENE»  comme candidate à l’élection présidentielle de 2024, Amsatou Sow Sidibé a décliné son programme . Une action mise en œuvre après avoir lancé les collectes de parrainages sur toute l’étendue du territoire national . D’après une de ses responsables , ” , il n’y a aucun […]]]>
Investie par les militants de son parti “CAR LENENE»  comme candidate à l’élection présidentielle de 2024, Amsatou Sow Sidibé a décliné son programme . Une action mise en œuvre après avoir lancé les collectes de parrainages sur toute l’étendue du territoire national . D’après une de ses responsables , ” , il n’y a aucun doute que notre candidature sera acceptée ou validée», a-t-elle dit.
La professeure a par ailleurs  présenté son programme,  axé sur la philosophie de la troisième voix. Celui-ci s’articule sur plusieurs points comme l’agriculture, l’éducation et la santé , la formation des jeunes , l’expertise nationale  . Et dans son  programme l’agriculture occupe une place fondamentale. Car dans sa déclaration il est indiqué  que L’agriculture est le moteur de notre développement sans compter la richesse hydraulique et nos terres inexploitées à l’intérieur du pays représentent un paradoxe, car elles pourraient être utilisées pour l’agriculture et l’élevage. Le développement rural insuffisant a un impact négatif sur les populations rurales qui dépendent de l’exploitation agricole. L’investissement étranger, bien qu’économiquement bénéfique, soulève des préoccupations de souveraineté et de répartition équitable des avantages. L’intensification de l’élevage pourrait être portée par l’agriculture en y associant la capacité des éleveurs et leur accompagnement par des subventions et une modernisation du secteur.
Relativement à la stabilisation du secteur de la santé et la situation sociale, un dialogue sectoriel sera organisé sur l’éducation, pour un retour à la sérénité dans les établissements scolaires et universitaires, impliquant l’ensemble des acteurs et le respect des différents accords signés.  Une manière pour le leader du  parti  “car Lénéne ”  de renseigner que l’adaptation des curricula aux exigences de nos ambitions en matière d’émergence sera une priorité absolue sera de mise .
C’est pourquoi, relativement à la santé, elle va lutter contre la dépendance extérieure car toujours d’après elle ,  la santé du Sénégal  connaît une dépendance extrême vis-à-vis de l’extérieur, en raison d’une industrie pharmaceutique quasi inexistante. L’essentiel des médicaments exposés dans les vitrines de nos officines est importé. Parallèlement, le plateau médical reste déficitaire du point de vue du nombre des infrastructures ainsi que des équipements en service dans les hôpitaux, poussant les plus nantis à se faire soigner hors
du pays.
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L’Afrique francophone et le malentendu…démocratique (Par Alpha Amadou SY) https://actunet.net/actualite/lafrique-francophone-et-le-malentendudemocratique-par-alpha-amadou-sy/ https://actunet.net/actualite/lafrique-francophone-et-le-malentendudemocratique-par-alpha-amadou-sy/#respond Sat, 14 Oct 2023 17:37:23 +0000 https://actunet.net/?p=214539 La démocratisation des espaces politiques de l’Afrique francophone avait soulevé d’immenses espoirs auprès des peuples africains. Tout laissait penser que, corrélativement à l’ouverture du grand chantier qu’est l’édification de l’État de droit, ils allaient, enfin, satisfaire leurs attentes ratées par l’accession à l’indépendance. Celles-ci étaient posées en termes de souveraineté nationale, de croissance économique et […]]]>

La démocratisation des espaces politiques de l’Afrique francophone avait soulevé d’immenses espoirs auprès des peuples africains. Tout laissait penser que, corrélativement à l’ouverture du grand chantier qu’est l’édification de l’État de droit, ils allaient, enfin, satisfaire leurs attentes ratées par l’accession à l’indépendance. Celles-ci étaient posées en termes de souveraineté nationale, de croissance économique et de redistribution équitable des ressources.

À la faveur de cette ferveur intrinsèque à cette bourrasque politique que fut la démocratisation, la tenue de conférences nationales par-ci et d’élections libres par-là fut accueillie avec un enthousiasme débordant. Même le coup d’État, perpétré au Mali, par Amadou Toumani Touré bénéficia d’une bienveillante attention.

Le rêve était d’autant plus permis que la perspective de l’enterrement au premier plan des autoritarismes politiques était à la fois le gage de l’expression plurielle et la garantie de la satisfaction des droits essentiels, tels que formulés dans les nouvelles constitutions désormais estampillées républicaines.

Mais, une trentaine d’années après la sommation de la Baule, le désenchantement est devenu presque total, comme en atteste la nature des contradictions qui, présentement, structurent l’espace politique de l’Afrique francophone.

Édifiante, à ce sujet, est la trajectoire empruntée par le Mali au cours de ces trois dernières décennies.

Au lieu de revenir ici sur le cours tumultueux qui a prévalu au Mali depuis l’avènement du Général Amadou Toumani Touré, nous mettrons plutôt l’accent sur les espoirs suscités par l’élection de Ibrahima Boubacar Keita. L’enthousiasme avec lequel les Maliens s’étaient rendus aux urnes, lors du premier scrutin post crise de 2013, laissait entrevoir l’ouverture de nouveaux horizons. Mais, l’escalade de la guerre du Nord conjuguée avec la récession économique et le bras de fer avec les forces coalisées dans le M5 et le Président en exercice offrirent aux militaires, comme par rituel, l’opportunité de revenir au Palais de Koulouba. Ainsi, en août 2020, Bah Ndaw s’est vu confier la transition, avant d’en être évincé par son vice-président, le Colonel Assimi Goïta.

En Guinée, le 5 septembre 2021 un détachement de l’Armée, dirigé par un membre des unités spéciales, Mamadi Doumbouya mit un terme au pouvoir dictatorial d’Alpha Condé. La junte au pouvoir justifiera son acte par « la situation sociopolitique et économique du pays, le dysfonctionnement des institutions républicaines, l’instrumentalisation de la, justice, le piétinement des droits des citoyens, la pauvreté et la corruption endémique ».

Comme une épidémie, le Burkina Faso vivra un coup d’Etat…à la malienne.

En janvier 2022, le Président élu, Roch Marc Christian Kaboré, est renversé par Paul Henri Sandaogo Damiba, lequel sera destitué, au mois de septembre de la même année, par le jeune capitaine Ibrahima Traoré.

Le syndrome des coups d’État militaires franchira les frontières de ce pays pour faire du Niger son théâtre d’opération. Un coup de force avec toutes les apparences d’un coup de théâtre si l’on considère que Mahamadou Issoufou, le prédécesseur de Mohamed Bazoum, le Président renversé, avait posé un acte majeur donnant le sentiment que, au moins, au Niger, l’État de droit était profondément ancré. Alors que dans la sous-région la quête du troisième était la forfaiture républicaine la plus partagée, Mahamadou Issoufou s’en était proprement démarqué faisant, du coup, montre d’une lucidité politique et d’un esprit républicain dont l’exemplarité a été magnifiée !  Toutefois, sur toile de fond de multiples contradictions, la tentative de coup d’État, jugulée en 2015, puis en 2022, a fini par réussir en juillet 2023. La junte militaire porta, à la présidence de l’Exécutif nigérien, le Général Abdourahmane Tchiani, Commandant de la garde présidentielle.

Pratiquement, un mois après, jour pour jour, le nouveau syndrome de coup de force militaire déborda l’espace ouest- africain pour élire domicile au Gabon sur lequel a régné la dynastie des Bongo depuis 1967. Ainsi, le 30 aout, dans un contexte marqué par de fortes protestations contre la réélection de Aly Bongo, le Général Brice Oligui Nguema, lui aussi ancien Chef de la garde présidentielle, prit la tête de l’Exécutif gabonais.

Ces juntes militaires, une fois au pouvoir, rencontrent de sérieuses difficultés pour tenir leurs promesses faites à leurs concitoyens. Économiquement, les sanctions, qui leur sont appliquées par les organisations sous-régionales voire par la Communauté internationale, réduisent drastiquement leur marge de manœuvre. Au niveau politique, elles sont souvent vivement contestées par des partis politiques et des organisations de la société civile qui leur reprochent, en plus de suspendre les libertés publiques, de se presser lentement pour réunir les conditions de retour à l’ordre constitutionnel. Dans un pays comme le Mali, le M5 donne le sentiment que les militaires lui ont presque usurpé le pouvoir. Enfin, au Burkina Faso et au Mali, des voix regrettent   le bilan sécuritaire mitigé, alors que les militaires avaient fait de l’anéantissement des djihadistes un de leurs objectifs principaux.

Les autres pays de l’espace africain francophone, pour être encore gouvernés par des civils, n’en sont pas, pour autant, des terres d’ancrage des principes républicains. Au Cameroun, tout comme au Congo, sous l’apparent immobilisme politique, des contradictions grosses de tous les dangers couvent. Notamment, le pays d’Ahidjo, qui, en plus d’être confronté à la crise anglophone, est interpellé sur la délicate équation de l’après- Paul Biya, avec la rumeur de faire monter au Sommet son fils, Frank Biya.

Au Tchad, au lendemain de l’intronisation de Mahamat Idriss Deby, à la suite du décès de son père, en avril 2021, la question de la stabilité du pouvoir demeure à l’ordre du jour. Les manœuvres pour la pacification de l’espace politique sont compromises par les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) et la dynamique contestataire portée par les Transformateurs sous la direction de Succès Masra.

Même un pays comme le Sénégal, pendant longtemps crédité du statut flatteur de vitrine de la démocratie en Afrique, n’est pas épargné par les zones de turbulence. Le Président Macky Sall, après avoir réitéré à maintes reprises son engagement à s’en limiter à deux mandats, avait fini par servir à ses compatriotes un flou artistique par son « ni oui ni non ». Si on ignore quel désordre aurait résulté d’une déclaration ” prématurée” de sa renonciation au troisième mandat on sait, en revanche, que son teaming choisi pour annoncer son attachement au code d’honneur a exposé le pays à pas mal de périls.

Des violences d’une rare intensité avec mort d’hommes, accompagnées de pillages et d’actes de vandalisme de sites du savoir, avaient, à partir de 2021, infecté le quotidien des Sénégalais. Présentement, l’embastillement de Mr Ousmane Sonko, suivi de la dissolution de son parti, au terme d’un processus rocambolesque et la nature des contradictions qui structurent les rapports entre la F24 (coalition de partis politiques, d’organisations de la société civile et de personnalités indépendantes) et la mouvance présidentielle témoignent de l’état grippal du système politique sénégalais.

En tout état de cause, la situation asphyxiante, qui prévaut dans l’espace de l’Afrique francophone, atteste du fait que, pas plus que les drastiques Politiques d’Ajustement Structurel, la démocratisation n’a pas mis un terme au mal-être des Africains.  Et les peuples sont d’autant plus déroutés que les bailleurs de fonds ne se focalisent que sur le taux de croissance, au moment où la paupérisation se développe de manière vertigineuse.

Le malentendu découle du fait que les peuples africains s’attendaient à l’amélioration qualitative de leurs conditions d’existence, alors que la démocratisation reste plutôt une panacée imposée par les bailleurs de fonds aux États africains, empêtrés dans le bourbier du totalitarisme politique et de la gabegie économique.

Par une approche fortement imprégnée de l’ultralibéralisme, Paris avait érigé l’instauration de l’État de droit en conditionnalité. Mais, cette stratégie s’est avérée progressivement anachronique dans un contexte où la complexité de la mondialisation permet de trouver des partenaires qui ont fait du formalisme démocratique le cadet de leur souci. Avec cette nouvelle donne, s’amorce une reconfiguration qui emporte le pré carré français.

Il est révélateur, à ce sujet, que des coups d’État ont été perpétrés au nez et à la barbe des Français. Bien plus, ces coups de force ont été accompagnés par de virulentes manifestations d’hostilité contre l’ancienne puissance coloniale, avec parfois -signe des temps- des drapeaux russes ! Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les militaires français   ont été mis en demeure de plier armes et bagages.

Il se laisse à voir que le mal-être des Africains persiste. Toutefois, au regard des capacités de résilience dont les peuples ont toujours fait montre, l’espoir est permis. Aussi revient-il aux élites africaines de bien se garder de jeter le bébé avec l’eau du bain. Il leur incombe de repenser le projet démocratique en le délestant de la perspective néolibérale qui a, jusqu’ici, présidé à sa tentative de greffage en Afrique francophone. Sous ce rapport, leur mission est de favoriser l’émergence d’une véritable citoyenneté dont la vertu est de donner de la vitalité à l’État de droit et d’insuffler l’âme républicaine aux institutions.

Alpha Amadou SY*

*Auteur, entre autres, de L’espace politique de l’Afrique francophone, en question (25 ans après le Sommet de la Baule), Paris, édition L’harmattan, 2017.

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Présidentielle 2024 : Dakar, la mère des batailles (Par Djibril Ba) https://actunet.net/actualite/presidentielle-2024-dakar-la-mere-des-batailles-par-djibril-ba/ https://actunet.net/actualite/presidentielle-2024-dakar-la-mere-des-batailles-par-djibril-ba/#respond Sat, 14 Oct 2023 15:39:02 +0000 https://actunet.net/?p=214532 Les régions de Dakar (1 543 512 électeurs), Thiès (665 618 électeurs) et Diourbel (446 930 électeurs) constituent un vivier électoral de 52,3% de l’électorat national qu’il faudra conquérir pour espérer remporter la future élection présidentielle de 2024. Avec pas moins de 31% de l’électorat (1 543 512 électeurs), la région de Dakar polarise à elle seule […]]]>

Les régions de Dakar (1 543 512 électeurs), Thiès (665 618 électeurs) et Diourbel (446 930 électeurs) constituent un vivier électoral de 52,3% de l’électorat national qu’il faudra conquérir pour espérer remporter la future élection présidentielle de 2024.

Avec pas moins de 31% de l’électorat (1 543 512 électeurs), la région de Dakar polarise à elle seule plus de votants que plusieurs régions du Sénégal réunies. Il ressort de l’analyse statistique de la carte électorale que Dakar occupe une place capitale dans l’expression des suffrages, notamment en perspective de l’élection présidentielle vers laquelle nous nous acheminons. Dakar peut en effet donner une bonne longueur d’avance au candidat qui y sortira victorieux, et s’avérer décisive pour ce dernier, pour peu qu’il fasse bonne figure dans les autres localités du territoire national.

Natif de Dakar, le Premier ministre Amadou Ba a sa base affective aux Parcelles Assai-nies. Une commune d’arrondissement qui, associée à celle de Grand-Yoff, représente la majeure partie de l’électorat du département de Dakar (180 000 électeurs). Cela constitue pour lui un atout certes, mais aussi un défi qu’il devra surtout relever en vue de succéder à Son Excellence le président de la République Macky Sall, qui a pesé de tout son poids pour que Amadou Ba soit le candidat de la Coalition Benno bokk yaakaar en 2024. Ce choix n’est pas fortuit. Il a été mûrement réfléchi et repose sur une série de critères objectifs.

Cela dit, quelles que puissent être ses compétences et qualités intrinsèques, Amadou Ba devra traduire dans les urnes l’a priori positif qui porte sa candidature. Au plan politique, il aura la charge de mobiliser ses camarades de parti et de coalition autour de sa personne, de sorte qu’ils s’engagent résolument à battre pour lui campagne en rangs serrés, dans l’unité et la cohésion. Au-delà de cet électorat qu’on pourrait considérer comme acquis à sa cause, il aura la charge de ratisser plus large, en faisant en sorte de convaincre aussi bien les sceptiques que les indécis, et pourquoi pas les électeurs de l’opposition. Il lui faudra, pour ce faire, déconstruire un certain discours nihiliste servi par une certaine opposition malhonnête à une frange de la jeunesse qui se sent laissée pour compte.

Les arguments pour con-vaincre ne manquent pas, d’autant plus qu’à la faveur de l’installation du gouvernement «de missions et de combat» mis sur pied ce mercredi 11 octobre, il garde ses fonctions de Premier ministre et bénéficie du soutien de taille ainsi que de l’expertise du chef de l’Etat Macky Sall, qui demeure l’un des plus grands hommes politiques du Sénégal. Amadou Ba reste maître d’œuvre des politiques publiques qui, il faut le reconnaitre, accordent une place accrue aux attentes de la jeunesse, et plus largement, de tout le Peuple sénégalais. Récemment aux Parcelles Assainies, lors d’un meeting des jeunes de la majorité Benno, il a dit : «La jeunesse incarne l’espoir, l’engagement et la détermination. Oui, ensemble nous allons poursuivre la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse). Il y aura plus d’emplois pour une jeunesse bien formée et bien éduquée, qui aura la possibilité de partager les fruits de la richesse du Sénégal.» Amadou Ba partira à la conquête du pouvoir avec l’atout d’un appareil politique solide et bien ancré à travers le pays, la Coalition Benno, mais devra certainement se départir de son costume de haut fonctionnaire marqué par la réserve pour enfiler celui d’homme politique proche du Peuple. Le temps lui fera défaut d’aller vers chaque Sénégalais, où qu’il se trouve dans le pays, mais avec des équipes politiques inclusives, il pourra consolider, élargir et transformer le capital sympathie des Sénégalais en vote utile.

La mise sur pied de ces équipes politiques inclusives induit, en amont, de vaincre les démons de la division et les batailles d’égo inutiles dans notre camp pour sceller l’unité et la cohésion de groupe, afin de gagner la confiance des électeurs. Tous les responsables de la mouvance présidentielle qui se réveillent à Dakar doivent être mis à contribution pour remporter la bataille. Chacun d’entre eux a un réseau non négligeable qui pourra sans conteste faire pencher la balance en faveur de Amadou Ba.

Djibril BA – Cadre Apr
Parcelles Assainies

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Pathé Diagne : Une crue du Nil sénégalaise asséchée par un peuple qui n’a jamais voulu s’abreuver (Par Al’Amiin Jóob) https://actunet.net/actualite/pathe-diagne-une-crue-du-nil-senegalaise-assechee-par-un-peuple-qui-na-jamais-voulu-sabreuver-par-alamiin-joob/ https://actunet.net/actualite/pathe-diagne-une-crue-du-nil-senegalaise-assechee-par-un-peuple-qui-na-jamais-voulu-sabreuver-par-alamiin-joob/#respond Sat, 26 Aug 2023 01:37:26 +0000 https://actunet.net/?p=212409 L’ALTER-EGO DE CHEIKH ANTA DIOP S’ÉTEINT MÉCONNU AU SÉNÉGAL, DANS UN MUTISME TOTAL   Ce mercredi 23 août 2023, le Sénégal a perdu un de ses plus illustres dignes fils après Cheikh Anta Diop. Sa densité intellectuelle, son honnêteté, sa rigueur scientifique, ses productions et sa capacité d’abstraction quand il raisonne conforte la thèse de […]]]>

L’ALTER-EGO DE CHEIKH ANTA DIOP S’ÉTEINT MÉCONNU AU SÉNÉGAL, DANS UN MUTISME TOTAL

 

Ce mercredi 23 août 2023, le Sénégal a perdu un de ses plus illustres dignes fils après Cheikh Anta Diop. Sa densité intellectuelle, son honnêteté, sa rigueur scientifique, ses productions et sa capacité d’abstraction quand il raisonne conforte la thèse de ceux qui le surnomment “le Cheikh Anta Diop vivant.”

“Né à Saint-Louis du Sénégal en 1934, le 07 janvier, Pathé Diagne était un linguiste, éditeur, économiste, historien des civilisations en diverses disciplines en Sorbonne où il a soutenu sa thèse de Linguistique et un Doctorat d’Etat de Sciences Economiques. Il a enseigné à l’Université de Dakar, et dans diverses universités américaines (Université d’Illinois à Carbondale, Université De Pauw à Greencastle, Université Harvard à Cambridge, Université Cornell à Ithaca). Ce grand panafricain se baignait autant dans les sciences humaines, sociales et exactes. Dans une Afrique où le problème de l’intelligence s’est toujours posé parce que depuis son mariage avec ce système coloniale débile et médiocre qui souffre gravement d’un manque de pédagogie déconstruite, il est difficile de bâtir des humanités africaines à base endogène. Dans ces espaces, l’intelligence est limitée, morcelée, mal expliquée et non distribuée. Beaucoup de jeunes apprenants africains aujourd’hui croient qu’il est impossible d’être dans les sciences humaines ou sociales et dans les sciences exactes, pour eux, il n’y a ni aucune possibilité de jumeler les deux pour leur faire marcher ensemble et pire, l’existence d’alternative est inexistante. Dans un continent atteint dans sa capacité d’initiative où la catégorisation des connaissances n’ont pas pour but d’organiser les idées des jeunes mais de les disperser afin de les décourager, pour ensuite scinder des branches de savoir naturellement liées, le professeur Pathé Diagne est sorti du lot pour montrer brillamment que ces limites établies, symbole de l’aliénation culturelle, ne sont que des barrières mentales dressées pour empêcher les africains de reconquérir l’univers des savoirs scientifiques afin d’accéder à la connaissance directe et partir s’abreuver jusqu’au Nil inépuisable.

Pathé Diagne était l’intellectuel africain qui ne vivait pas l’élitisme comme nous avons l’habitude de le voir chez beaucoup de nègres occidentalo-africains, ces partisans de l’universalisme qui chantent l’ouverture à chaque occasion sans jamais expliquer leurs autres frères africains qu’ils ont “Renoncé de manière partielle à leur culture pour adopter celle d’autrui et appeler cela une simplification des relations internationales et un sens du progrès” Cheikh Anta Diop alertait que ces gens-là seront condamnés de toute façon au suicide, parce qu’ils sont coupés de leur milieu naturel de base après avoir perdu leur fierté d’homme noir sans compréhension aucune des endogeneïtés africaines avec un écart tellement grand qui leur empêche de comprendre les questions naturelles ou existentielles des masses perdues qui ont besoin d’une boussole. Très tôt conscient des enjeux du continent africain, Pathé est parti fouiller avec un courage intellectuel rare pour apporter une formule à l’équation africaine nébuleuse. Son pari réussi de la déconstruction épistémique profonde lui a permis de reconvoquer son identité africaine pure pour embrasser un océan de disciplines et d’y naviguer magistralement sans barque afin de replacer scientifiquement l’Afrique au centre du monde sans aucune nostalgie d’un passé glorieux, comme son compagnon Cheikh Anta Diop et Sembène Ousmane.

 

PATHÉ DIAGNE OU LE SYMBOLE DU COURAGE ET DE L’INTELLIGENTSIA AFRICAINE

L’exemple d’intellectuels africains de la trempe de Pathé Diagne est si rare qu’il est possible d’affirmer sans ambages qu’il fait partie des sommités africaines qui ont su porter le flambeau de la recherche scientifique jusqu’à élever la barre très haute. Ce ne sont pas les productions qu’il a faites dans sa vie durant qui sont fascinantes mais les choix courageux entrepris par l’homme Pathé Diagne pour la renaissance de l’homme noir, qui méritent toute notre attention. Dans un environnement hostile où l’élite sénégalaise refusait aux intellectuels africains décomplexés le droit naturel de retrouver leur fierté africaine, réfléchir ou d’avoir des initiatives tendant à redonner les masses populaires africaines une conscience collective, en tant qu’étudiant à l’université de Dakar déjà, Pathé s’est dressé contre la machine impérialiste en face pour prôner l’utilisation des langues nationales d’abord comme langue d’enseignement. Certains même pensent que ses divergences avec l’ancien président Senghor auraient commencé, là. Parce qu’il fait partie des universitaires éjectés de l’université de Dakar par Senghor selon Buuba Diop.

Artisan et défenseur de la première heure des langues nationales, Pathé Diagne est l’élément clé du premier journal en langue nationale au Sénégal”Kàddu”. Il a aussi édité la première description grammaticale du wolof. Toujours dans sa volonté de faire des langues locales, un “facteur incontournable pour un développement véritable”, il a traduit beaucoup de langues étrangères au wolof, mieux il a traduit le livre coranique musulman et franchir le rubicon en posant le débat très polémique à l’époque: <<faut-il désarabiser le Coran ?  En poursuivant avec d’autres interrogations très mal vues au temps: <<Est-ce qu’on peut prier dans nos langues nationales ? Et dans le même sillage, il reconvoque l’histoire: quand est-ce que l’islam est arrivé au Sénégal ? Dans certaines parties, au 10e siècle, dans d’autres parties, c’est au 20e siècle. Est-ce qu’on a la même perception de l’islam ? terminait-il.

Fondateur et directeur des éditions Sankoré, cette maison d’éditions reste visible dans les pages de couverture de la plupart de ses ouvrages, Pathé visionnaire savait aussi que l’Afrique devrait avoir une forte industrie du livre pour propulser l’intelligentsia africaine de la même manière qu’Alioune Diop avec Présence Africaine en France.

L’un des moments les plus décisifs et les plus féconds de l’histoire intellectuelle du Sénégal et de la vie de Pathé Diagne fut le symposium sur l’œuvre de Cheikh Anta Diop, qu’il a organisé sous l’égide des éditions Sankoré en 1982. Pour la première fois en terre sénégalaise, Diagne offre au professeur Diop l’occasion de rencontrer et d’affronter sur le terrain scientifique toutes les sommités issues de tous les domaines du savoir pour exposer ses travaux de recherches immenses, pendant une quinzaine de jours à l’université de Dakar, où on lui avait refusé d’enseigner après son retour en France en 1960.

VOYAGE AU CŒUR DE LA BIBLIOTHÈQUE ENCYCLOPÉDIQUE DE PATHÉ DIAGNE

Auteur de plus d’une dizaine d’ouvrages des plus magistraux aux plus féconds, Pathé Diagne est le prototype parfait et abouti du savant noir qui a dépassé toutes les limites de l’impossible. Grâce à sa pluridisciplinarité, il a offert une occasion majeure aux générations futures africaines de se lancer dans la déconstruction épistémique, comprendre les enjeux de la déconnexion, bâtir une conscience historique très forte, saisir aussi leurs imaginaires afin de protéger toutes les représentations. Son exercice de déconstruction fut tellement profond et impressionnant, étant donné qu’il avait les moyens scientifiques et techniques de prouver avec certitudes ses affirmations suite à chaque publication. Depuis sa thèse consacrée à “l’intégration économique en Afrique occidentale”, il ne cesse plus de contribuer à la bibliothèque universelle.

Ouvrages et titres honorifiques

~~Pathé Diagne, L’homme de Bakari II, l’appellent certains : “Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) est l’un des ouvrages de Pathé Diagne où l’auteur démonte la conception fausse d’une Amérique découverte par Christophe Colomb en 1492(Une aberration qui continue d’être enseignée aux enfants africains dans les écoles coloniales africaines). Comme Ivan Van Sir Tirma dans son “They Can before Colombus”, Pathé Diagne a retracé le voyage transatlantique que Bakari II, empereur du Mali, a accompli en 1312 presque deux siècle avant celui de Christophe Colomb en 1492.<<Ce voyage de découverte et de conquête est rapporté par l’historien arabe El Omari en 1324, dans son Kitaab.Bakari II ouvre ainsi la voie à la navigation..>>

~~Pathé Diagne, L’homme de Tarana: “Tarana ou l’Amérique précolombienne, un continent africain” Pathé Diagne revient dans cet ouvrage sur ce qu’étaient les africains qui ont vécu en Amérique à une époque très précise de l’histoire. <<ces populations natives africaines sont fondatrices des grandes civilisations précolombiennes, des “Têtes de Nègres géantes” que découvrira Christophe Colomb, Ces dernières vont résister dès 1492 aux conquistadores mercenaires blancs et noirs.Tarana est le nom qu’utilisait avant les conquêtes européennes pour désigner leur continent les natifs africains restés Outre-atlantique>>

~~Pathé Diagne, L’alter-Ego de Cheikh Anta Diop: “Cheikh Anta Diop et l’Afrique dans l’histoire du monde” est l’ouvrage que Pathé Diagne consacre à Cheikh Anta Diop. <<Ce livre introduit et commente succinctement la vie et l’oeuvre de Cheikh Anta Diop, auteur de “Nations nègres et culture” considéré comme un texte majeur dans la renaissance du monde noir. À travers ses ouvrages, il réinvente, au coeur des luttes de l’après Seconde Guerre mondiale, l’antiquité négro-pharaonique à la suite du jamaïcain Edward Wilmot Blyden et de Marcus Garvey. Une référence pour tous ceux qui désirent étudier son oeuvre et sa vie. >>

~~Pathé Diagne, l’opposant du président Senghor… “Léopold Sédar Senghor ou la négritude servante de la francophonie au festival panafricain d’Alger, trente ans après” dans cet ouvrage, Pathé Diagne livre un diagnostic lucide soigneusement fait pour distribuer les rôles majeurs joues par  Léopold Senghor, Bourguiba et le général de Gaule pour le compte de la francophonie.<<En un demi-siècle, la Francophonie parrainée par le Général de Gaule, le Président poète L S Senghor avec l’aval calculé de Habib Bourguiba, a joué le rôle de stratége de relation organique avec le pré-carré africain.Léopold Sedar Senghor, éminent théoricien des Renaissances nègres et africaines et du dialogue universel des cultures, fut paradoxalement le serviteur le plus zélé et le plus visible de cette entreprise plus politique que culturelle.>>

~~Pathé Diagne, le musulman déconstructeur de la sharia orientale est l’auteur du livre: “L’islam africain face à la sharia orientale, penseurs et islamologue” <<Dès ses origines, l’Islam africain s’est constitué en toute liberté, en relisant et en interprétant le Coran avec ses guides religieux préislamiques convertis. Il s’est tôt forgé historiquement, en ses propres termes, dans l’espace subsaharien et ses empires souverains. >>

~~Pathé Diagne, le génie linguiste qui a percé les mystères de la langue wolof, son ouvrage “Alxuraan ci wolof” est la <<Première traduction écrite et publiée du Coran en wolof, langue parlée en Afrique de l’Ouest par dix millions de locuteurs en majorité musulmans et au contact de l’Islam depuis le VIIIème siècle.>>

 

Ouvrages du même auteur(Pathé Diagne )

~~La révolution de Ramakushi ou l’archéologie linguistique et culturelle de la préhistoire spirituelle et intellectuelle de l’humanité

~~Le pouvoir politique traditionnel en Afrique occidentale

~~L’Afrique, enjeu de l’histoire_Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme

~~l’homo-sapiens et le neanderthal se sont-ils parlé en ramakushi il y a 100 000 ans_ Paléontologie génétique et archéologie linguistique Pathé Diagne

~~Pouvoir politique en Afrique occidentale,

~~Introduction à la culture africaine_ouvrage collectif, Paris UNESCO 1976

~~Histoire Générale de l’Afrique noire, volume 2,Paris, 1978

~~L’Europhilosophie face à la pensée du Négro-africaines, Sankoré, 1979

 

 

Lamin Al’Amiin Jóob journaliste reporter chroniqueur, rédacteur Web, copywriter en langue wolof, créateur de contenus

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Quand Macky réécrit l’histoire politique du Sénégal (Par Mamadou Ndiaye alias Ndiaye Bambey) https://actunet.net/actualite/quand-macky-reecrit-lhistoire-politique-du-senegal-par-mamadou-ndiaye-alias-ndiaye-bambey/ https://actunet.net/actualite/quand-macky-reecrit-lhistoire-politique-du-senegal-par-mamadou-ndiaye-alias-ndiaye-bambey/#respond Fri, 25 Aug 2023 21:52:27 +0000 https://actunet.net/?p=212404 Son Excellence Monsieur Président de la République Macky Sall renonce de briguer à un 3ème mandat en 2024. Même si la constitution le lui permet, il a décidé de ne pas se présenter. Cette décision le place au-dessus de ses prédécesseurs et des chefs d’État à l’échelle du continent africain. Il vient, ainsi, de prouver […]]]>

Son Excellence Monsieur Président de la République Macky Sall renonce de briguer à un 3ème mandat en 2024. Même si la constitution le lui permet, il a décidé de ne pas se présenter. Cette décision le place au-dessus de ses prédécesseurs et des chefs d’État à l’échelle du continent africain. Il vient, ainsi, de prouver au monde entier qu’il est un démocrate, un homme d’État et un artisan de la paix. Son amour pour le Sénégal se manifeste chaque jour par des actes . Il entre de manière significative dans l’histoire politique du Sénégal et du continent africain car, pour la première fois, un président sortant ne participera pas une élection présidentielle dans notre pays.

Au cours de son parcours politique, Son Excellence le président de la République Macky Sall a incarné l’essence même d’un homme d’État. Il a travaillé sous le régime d’Abdoulaye Wade et a mérité le poste de Premier Ministre. Il a également lutté ardemment dans l’opposition pour gagner le pays et accéder au pouvoir. Le président s’est investi corps et âme pour conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence économique et sociale. Son parcours élogieux s’explique par son intelligence et sa capacité à diriger le destin de 17 millions de Sénégalais. Il me serait très difficile d’énumérer toutes ses réalisations car le bilan reste sans extraordinaire par rapport à ses prédécesseurs.

Toutes ces réalisations ont été accomplies grâce à une politique saine. Il dirige la plus grande coalition politique du Sénégal, la Coalition Benno Bokk Yaakaar qui est également la plus durable de l’histoire politique du pays. Il est ainsi incontestablement le leader sur les plans national et continental. D’ailleurs, sur le plan international, son leadership est reconnu de tous. C’est cette pilule que certains opposants ont du mal avaler, sachant qu’ils ne sont pas en mesure de faire de même. C’est ce qui leur a valu malgré eux d’emprunter le chemin de la calomnie, de la diabolisation, du mensonge et de la manipulation. Cependant, ceux qui se sont agrippés sur « la volonté du Président de briguer un troisième mandat » n’auront, désormais, plus rien à proposer au Sénégal car ne détenant pas de programme.

Alors, j’appelle les militants de la grande Coalition BBY à la mobilisation car le président a, déjà m, montré le chemin pour l’honneur de la continuité du pouvoir. Nous n’avons pas le droit d’abandonner les projets déjà lancés par son Excellence. Nous avons l’obligation de veiller sur l’avenir de notre pays et de ne pas le laisser entre les mains des terroristes politiques qui n’ont aucun projet que de déshabiller les fondamentaux de la nation.

*Mamadou Ndiaye alias Ndiaye Bambey
Président des jeunes Benno Bokk Yaakar du département de Bambey,
Vice- coordinateur de la Plateforme “Xippil Xool Lifi Macky Deff”

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2662 C Dieupeul 3, à mes amis disparus (Par Amadou Moustapha Séne) https://actunet.net/actualite/2662-c-dieupeul-3-a-mes-amis-disparus-amadou-moustapha-sene/ https://actunet.net/actualite/2662-c-dieupeul-3-a-mes-amis-disparus-amadou-moustapha-sene/#respond Wed, 23 Aug 2023 13:30:28 +0000 https://actunet.net/?p=212136 La question du départ définitif est si ancienne et pourtant si actuelle. Ce compagnon indésirable qui rythme la quotidienneté de nos existences, nous ne l’aimons guère. Sa présence, toujours furtive et inattendue, témoigne de notre impuissance à l’exorciser. Partir et ne jamais revenir. Constat terrible et désabusé. Comme l’indique le propos du penseur français Jean […]]]>

La question du départ définitif est si ancienne et pourtant si actuelle. Ce compagnon indésirable qui rythme la quotidienneté de nos existences, nous ne l’aimons guère.

Sa présence, toujours furtive et inattendue, témoigne de notre impuissance à l’exorciser.

Partir et ne jamais revenir. Constat terrible et désabusé.

Comme l’indique le propos du penseur français Jean Luc Nancy, “nous passons nos vies à passer”, la partance est le corps de l’existence. “Ces réflexions philosophiques se sont imposées à moi à la suite d’expériences de deuil successives, vécues récemment, consécutives au décès d’amis de vieille date, Lamine Diouf et Ousseynou Sow, avec qui j’ai partagé, avec d’autres, des moments d’amitié uniques et joyeux, d’insouciance et de complicité humaine ou la vie nous semblait simple et belle, avec ses promesses d’éternité. Après nos occupations professionnelles, nous avions l’habitude, durant de nombreuses années, de nous retrouver quasi quotidiennement dans ma maison le 2662 C Dieuppeul 3, qui avait fini de prendre les allures d’un antre, un lieu de passage obligé, avant que chacun ne rejoigne son domicile propre.

Je reste, je l’avoue profondément nostalgique de ces retrouvailles ou nous refaisions le monde dans des débats contradictoires vides de tout orgueil, ponctués parfois d’emportements, d’éclats de rire de brouilles sans lendemains et de fausses colères.

La force de notre amitié le permettait et le rendait possible.

Ils étaient déjà à cette époque de hauts fonctionnaires de l’Etat dans des postures de responsabilité ou assumant des charges importantes dans le secteur privé national.

Mais toutes ces fonctions disparaissaient dés que fût franchie la porte d’entrée de ma maison.

Voilà qui explique la marquante singularité du 2662 C qui recevait, indifféremment en son sein, dans une harmonie sans accroc, des sans grades de l’échelle sociale et des individualités aux cursus exemplaires. C’était, pour ainsi dire, la magie de cet endroit dont la trace mémorielle reste encore vive dans nos esprits.

Je ressens cette envie irrépressible de partager le souvenir émouvant de tous ces amis qui sont à présent, de l’autre côté du miroir.

On peut mettre en terre une personne, mais on ne le peut d’un souvenir, ni de tous ces levers de soleil cristallin qu’on a vécus avec elle pendant si longtemps.

Il en est ainsi de toutes ces personnes qui me sont chères et qui ont pris congé du monde.

A la vérité, nous sommes sans arrèt confrontés à des séparations, mais la mort, malgré sa dimension tragique, a cette vertu de nous ramener à l’essentiel, vers ce à quoi nous tenons vraiment, nous forcer à la claire conscience que nous sommes “si peu de chose” et que la finitude reste notre horizon indépassable.

Il reste de cette longue liste d’amis disparus, de Momath Thiam, à Lamine Diouf, de Pape Alioune Ndiaye au tout dernier Ousseynou Sow, comme une pépite d’or trouvée au fond du tamis, éclatante et inaltérable. Je n’oublie pas bien sûr, Aby Sy, douanier consciencieux, un zeste gouailleur et taquin, par moment, ce qui faisait son charme inimitable, mes pensées pieuses à mon frére Ibrahima Séne, à mes charmants cousins, Chérif Elvalide Sèye et Pape Aly Sèye et enfin Kader Bengeloune, un ami, un collègue qui, par ses talents d’artiste avait rendu le cadre clément et sympathique.

Si les mots ne suffisent pas pour combler un vide, je fais mienne cette citation de Jean d’Ormesson : ” il y a quelque chose de plus fort que la mort c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants”.

Amadou Moustapha Séne Dit Pape Sène Ancien inspecteur De l’Education Nationale à la retraite

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Abdou Karim FOFANA répond aux 142 : La pétition des principes oubliés https://actunet.net/contribution/abdou-karim-fofana-repond-aux-142-la-petition-des-principes-oublies/ https://actunet.net/contribution/abdou-karim-fofana-repond-aux-142-la-petition-des-principes-oublies/#respond Tue, 22 Aug 2023 10:57:12 +0000 https://actunet.net/?p=211981 Plus d’une centaine d’hommes et de femmes (beaucoup plus d’hommes que de femmes) du Sénégal et d’ailleurs ont signé une pétition relative, disent-ils, à la démocratie et à l’Etat de droit. Ces sujets leur ont, en réalité, servi de prétexte pour appeler à la libération d’un homme politique au mépris des principes de ce même […]]]>
Plus d’une centaine d’hommes et de femmes (beaucoup plus d’hommes que de femmes) du Sénégal et d’ailleurs ont signé une pétition relative, disent-ils, à la démocratie et à l’Etat de droit. Ces sujets leur ont, en réalité, servi de prétexte pour appeler à la libération d’un homme politique au mépris des principes de ce même Etat de droit.
 
Il faut certes dire que, par leur démarche, ils s’inscrivent dans la longue tradition du débat d’idées consubstantiel à notre démocratie, s’éloignant ainsi, au moins momentanément, de l’apologie de la violence et de l’introduction de termes inappropriés tels que le vulgaire « Gatsa Gatsa » dans le débat public.

En revanche, voir des intellectuels et professionnels du droit, pour la majorité des signataires, fouler aux pieds le principe de la séparation des pouvoirs nous interpelle. En effet, appeler le Président de la République, par l’intermédiaire du Garde des Sceaux, à demander au parquet de libérer un détenu inculpé par un juge d’instruction relève soit d’une méconnaissance du fonctionnement de la justice – offense que nous ne leur ferons pas – soit d’une tentative d’entretenir un amalgame à dessein.
Il est vrai que nous avions l’habitude des amalgames et manipulations d’un groupe de politiciens signataires et de leurs alliés attitrés membres de la société civile. Cette fois, ils ont pu compter sur le renfort d’autres personnalités ainsi entrainées dans une démarche politicienne dont cette pétition n’est qu’un énième reflet.
 
Lorsqu’on lit la pétition, on a envie de demander aux signataires où ils étaient quand le prisonnier dont ils appellent à la libération, au mépris du droit, disaient à des jeunes  « d’en finir avec Macky Sall » et de le traiter « comme Samuel Doe » (ancien président libérien trainé par des putschistes dans la rue jusque sur une place publique, torturé et découpé en morceaux) en précisant que les jeunes sont bien entrainés et, dotés d’armes, chacun d’entre eux pourra mener à bien ce projet ?
Où se situait leur indignation à géométrie variable lorsqu’il demandait encore à ses partisans de donner leur vie face aux forces de l’ordre dans ce qu’il appelle un Jihad ? Quand il appelait l’armée à « prendre ses responsabilités », appel que son ex-parti réitèrera dans un communiqué daté du 1er juin 2023 exhortant au coup d’Etat ?
 
Que doit-on comprendre lorsque ces signataires qui se présentent comme des humanistes passent sous silence l’attentat sur un bus ayant causé la mort d’une jeune femme de vingt et un ans et d’une jeune fille de sept ans, à la suite des appels à l’insurrection du justiciable qui bénéficie de leurs signatures ? Lorsqu’ils restent muets sur les appels répétés au coup d’Etat et aux mouvements insurrectionnels rendus publics par le parti dont ils contestent la dissolution alors que ces actes ont constitué un manquement aux obligations des partis politiques figurant à l’article 4 de notre Constitution et à l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989 ?
 
Que dire quand des professeurs d’université détournent leurs regards face aux incendies de facultés et de bibliothèques universitaires ? Quand des journalistes ne versent la moindre petite larme à propos du saccage du CESTI qui forme les femmes et hommes de médias de ce pays ? Quand les chevaliers autoproclamés de la démocratie bénissent des pillages de commerces et de banques, des attaques sur des infrastructures névralgiques telles que des transports, des centrales électriques, des installations de distribution d’eau dans le but de paralyser l’activité économique du pays et installer le chaos ? 
 
Si, comme ils l’écrivent, ils sont soucieux de l’Etat de droit, attachés à la paix, à la stabilité, à l’unité, à la concorde nationale, à la préservation des acquis démocratiques et au respect de la Constitution, ces signataires devraient se féliciter que les refus de répondre aux magistrats, les tentatives d’installer un climat de terreur pour ne pas répondre à la justice ainsi que tous les actes défiance, d’insurrection et de sédition n’aient pas prospéré.
Reprenant leurs esprits, ceux parmi les pétitionnaires qui sont de bonne foi doivent aussi se réjouir que la séparation des pouvoirs – leur pétition appelle à la violer – reste un principe intangible de notre République.
 
Abdou Karim Fofana
Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, porte-parole du Gouvernement.
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Contribution – « Macky Sall, l’Homme d’Etat e(s)t l’Homme Politique » https://actunet.net/politique/contribution-macky-sall-lhomme-detat-est-lhomme-politique/ https://actunet.net/politique/contribution-macky-sall-lhomme-detat-est-lhomme-politique/#respond Fri, 18 Aug 2023 23:12:08 +0000 https://actunet.net/?p=211825 Le Président Macky Sall fera l’objet de curiosité institutionnelle et politique pour une éternité. L’art de l’Etat et de la politique chez le Président Macky Sall, c’est comme les couleurs de l’arc-en-ciel; on observe les 7 couleurs, on les distingue mais on n’isolera aucune d’entre elles pour le nommer.  Chez Macky Sall, l’Homme d’Etat et […]]]>

Le Président Macky Sall fera l’objet de curiosité institutionnelle et politique pour une éternité. L’art de l’Etat et de la politique chez le Président Macky Sall, c’est comme les couleurs de l’arc-en-ciel; on observe les 7 couleurs, on les distingue mais on n’isolera aucune d’entre elles pour le nommer. 

Chez Macky Sall, l’Homme d’Etat et l’Homme Politique sont physiquement identiques mais organiquement distincts. L’Homme d’Etat a une âme et l’Homme Politique a un cœur. L’âme de l’Homme d’Etat se nourrit du respect et de l’exaltation des valeurs de la république, tandis que le cœur de l’Homme Politique se nourrit de l’adhésion et la fidélité militante. 

L’Homme d’Etat ” possède l’ensemble des pouvoirs d’autorité et de contraintes sur les citoyens “. Pour incarner et posséder l’âme de la République, l’Homme d’Etat a besoin de trois qualités. Pour paraphraser Platon, on retrouve dans l’âme de l’individu les trois qualités suivantes : tempérance, courage et sagesse. 

Le Président Macky Sall réunit brillamment ces trois qualités. Sa déclaration historique du 3 juillet 2023 en est une parfaite illustration. Relisons le texte composé de 2763 mots, dont les 2006 sont consacrés à la situation sécuritaire du pays et 757 mots relatifs à l’élection présidentielle du 25 février 2024. C’était bien une adresse du « garant du fonctionnement régulier des institutions, de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire » et non celle du chef de parti ou d’une partie de la population. La patrie avant le parti. Qui peut faire mieux? 

Le seul fait d’avoir dirigé un département ministèriel ou avoir séjourné dans les différentes sphères de l’Etat ne fait pas de l’individu un Homme d’Etat. Sinon tous les bois morts des ruisseaux et fleuves seraient des crocodiles. La seule exception à cette règle c’est le séjour en milieu politique, lieu infesté de crocodiles et où l’exercice de la fonction ne nécessite aucun apprentissage. 

L’Homme Politique est celui qui se consacre à la politique au titre de son activité principale. L’Homme Politique possède un parti et le militant constitue son cœur. C’est pourquoi il négocie les pouvoirs et les décisions politiques. On attend de lui qu’il fasse des compromis; ce qui exige une confiance partagée. A cet effet, il peut être amené à exercer son autorité en douceur, ce qui est nullement un signe de faiblesse, ni d’ambiguïté ou de la porosité à toutes formes de pressions ou d’influences. Enfin, l’Homme Politique est prédisposé à subir des privations et des peines pour le bien commun. L’Homme Politique est au service de son peuple, il ne se sert pas de son peuple. 

Le Président Macky Sall, Mame Mindiss Sall, le génie protecteur de l’Etat du Sénégal est aussi un génie politique, l’inégalable bâtisseur du Sénégal émergeant. Il est resté toujours cohérent à sa pensée, c’est-à-dire que « le développement, quelle que soit la vision qui le porte, doit déboucher sur un progrès social senti par la population. » (Paris, le 6 juillet 2006). 

Le Président Macky Sall n’a pas besoin de CARTE BLANCHE. Ceux qui se sont livrés à un plaidoyer enthousiaste de la ‘Carte blanche’ ont fait le pari d’être choisi ou leur camp. Ils donnent ‘Carte blanche’ au Président Macky SALL alors qu’ils ont déjà un avenir tracé à découvrir au-dessous de la carte donnée. Ils ne jouent pas carte sur table et vont se battre. Ils risquent de déchanter pour créer après une confluence de courants de pensées divergents. 

Le Président Macky Sall n’a pas besoin de la signature de CHARTE D’HONNEUR pour lui témoigner de la loyauté. La loyauté ne doit pas se réduire à des déclarations d’intention ou à la signature d’une charte d’honneur. Elle doit se traduire dans les actes. Elle interdit les doubles discours, la docilité et la ruse oratoire. 

La loyauté c’est aussi être fidèle aux valeurs de 

‘ Travail- Solidarité-Dignité’. J’ai juste rappelé la devise du parti à tout potentiel candidat qui l’ignorait. 

Le Président Macky Sall a besoin de la force militante des sympathisants et des fidèles amis pour l’accompagner, le conforter, et l’encourager à gérer la suite d’ici le 2 avril 2024. 

Le Président Macky Sall a besoin du soutien du parti et de la coalition. Nous avons encore besoin du Président Macky Sall et nous ne devons pas le laisser seul pendant cette période. Les acteurs politiques se cachent les yeux ou derrière leurs ambitions égoïstes mais ils doivent se rappeler que la préservation de l’état de droit et de la sécurité de nation sont des préalables à la tenue d’élection en 2024. Le tout sécuritaire est préalable! 

Macky Sall, Homme d’Etat est Homme politique. Avec courtoisie et fermeté, il dirigera l’Etat à bons ports, pas moins que ses prédécesseurs. Pour notre parti APR et la coalition BBY, il souhaite aussi nous conduire à la victoire. Sommes-nous prêts? 

Rappelons-nous bien que l’Homme d’Etat sans l’Homme Politique n’est pas sans utilité, mais l’Homme Politique (surtout dans l’opposition) sans l’Homme d’Etat n’est d’aucune utilité. 

Par Dr Ousmane Cissé, APR Kébémer 

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