Ode à Khalifa Sall (Par Layssa Mbaye)

Le boubou blanc entaché

A toutes ces mains qu’il a saluées, elles réclament cette chaleur à laquelle elles se sont attachées.
A son peuple, qu’il a bien servi, ses hommes réclament sa liberté
L’homme fait vivre la politique comme une passion, et non éternelle source d’altercations.
La politique est un Art – le titre ARTISTE ne s’acquiert pas, par la simple pratique,
Plutôt la pratiquer avec la noblesse d’état d’esprit,et un esprit de distinction.
L’homme !
L’artiste international tant redouté.
Jalousé, et privé de liberté, parce qu’il a prouvé.
Oui prouvé, pour se permettre d’aller en tournée faire connaître ses ambitions à un peuple opprimé, qui ne cesse d’être insulté par sa majesté.
Ainsi il se verra menacé, puis ôté de l’aptitude exercer, et de nourrir ses ambitions.
Juste parce que sa majesté se sent menacée.
Il le prive de l’astre du jour, entache son boubou blanc de tâche noire.
tel un beau ciel uni, d’un coup assombri par des nuages annonçant une forte pluie
Dit-on toujours après la pluie suit le beau temps.
Quelle pertinence !
Derrière ces quatre murs tirés par un rideau de fer, la foi, le courage, ainsi que la patience restent les armes à se lier.
Foi, clé d’accès à la paix de l’âme qui te fera voir les yeux fermés la lumière du jour.
Patience qui conduit vers l’aube, observer le soleil se lever
pour un nouveau jour de gloire.
Courage qui te fera braver le danger et espérer un lendemain meilleur auprès des tiens.
Dehors, des fidèles combattants qui se battent,
Des croyants qui ne cessent leurs prières
Des traîtres qui calculent leurs intérêts
Des imposteurs charognards maudits qui profitent de restes.
Dehors une famille qui espère revoir un visage et ce beau sourire, un peuple confiant, des hommes qui réclament la chaleur de cette main qui les a une fois serré, et tant marqué qu’ils y resteront à jamais attaché.

Dédié au député maire Khalifa Ababacar sall, le trône te réclame, pour une République des valeurs.

Layssa Mbaye, écrivaine poétesse saint-louisienne