Investie par les militants de son parti “CAR LENENE» comme candidate à l’élection présidentielle de 2024, Amsatou Sow Sidibé a décliné son programme . Une action mise en œuvre après avoir lancé les collectes de parrainages sur toute l’étendue du territoire national . D’après une de ses responsables , ” , il n’y a aucun doute que notre candidature sera acceptée ou validée», a-t-elle dit.
La professeure a par ailleurs présenté son programme, axé sur la philosophie de la troisième voix. Celui-ci s’articule sur plusieurs points comme l’agriculture, l’éducation et la santé , la formation des jeunes , l’expertise nationale . Et dans son programme l’agriculture occupe une place fondamentale. Car dans sa déclaration il est indiqué que L’agriculture est le moteur de notre développement sans compter la richesse hydraulique et nos terres inexploitées à l’intérieur du pays représentent un paradoxe, car elles pourraient être utilisées pour l’agriculture et l’élevage. Le développement rural insuffisant a un impact négatif sur les populations rurales qui dépendent de l’exploitation agricole. L’investissement étranger, bien qu’économiquement bénéfique, soulève des préoccupations de souveraineté et de répartition équitable des avantages. L’intensification de l’élevage pourrait être portée par l’agriculture en y associant la capacité des éleveurs et leur accompagnement par des subventions et une modernisation du secteur.
Relativement à la stabilisation du secteur de la santé et la situation sociale, un dialogue sectoriel sera organisé sur l’éducation, pour un retour à la sérénité dans les établissements scolaires et universitaires, impliquant l’ensemble des acteurs et le respect des différents accords signés. Une manière pour le leader du parti “car Lénéne ” de renseigner que l’adaptation des curricula aux exigences de nos ambitions en matière d’émergence sera une priorité absolue sera de mise .
C’est pourquoi, relativement à la santé, elle va lutter contre la dépendance extérieure car toujours d’après elle , la santé du Sénégal connaît une dépendance extrême vis-à-vis de l’extérieur, en raison d’une industrie pharmaceutique quasi inexistante. L’essentiel des médicaments exposés dans les vitrines de nos officines est importé. Parallèlement, le plateau médical reste déficitaire du point de vue du nombre des infrastructures ainsi que des équipements en service dans les hôpitaux, poussant les plus nantis à se faire soigner hors
du pays.