LE DIRECTEUR EXÉCUTIF DE LA CNES PRÉVIENT CONTRE ’’LES PRATIQUES FRAUDULEUSES’’ VISANT LES INDUSTRIES

Le directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mor Talla Kane a invité, mercredi, à Dakar, à “une vraie prise de conscience” des “pratiques frauduleuses” qui menacent selon lui la compétitivité des entreprises industrielles.
“Ce qui nous a réuni ici, c’est d’inviter à une vraie prise de conscience d’un fléau qui n’est pas récent mais dont l’amplitude, l’étendue et la propagation commence à devenir particulièrement inquiétantes”, a-t-il dit.
M. Kane s’exprimait lors d’une conférence de presse marquant la clôture des travaux d’une rencontre de haut niveau sur le thème : “Commerce illicite dans la zone CEDEAO : enjeux et perspectives”.
Plusieurs personnalités participaient à cette rencontre ouverte mardi à Dakar, parmi lesquelles Sami Ouattara, conseiller technique au ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat du Burkina Faso, et Moustapha Gnankambary, membre de la commission de la CEDEAO.
A l’initiative de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), cette rencontre a enregistré la participation de 75 participants de plusieurs pays de la CEDEAO, dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Le directeur exécutif de la CNES a fait état d’une “menace très forte” qui pèse sur les entreprises industrielles dont “la compétitivité est laminée par des pratiques frauduleuse”.
“Certains opérateurs malveillants sont en train de se soustraire à leurs obligations fiscales et autres”, a-t-il expliqué.
D’autres pratiques d’acteurs de l’économie illicite menacent également “les trésors publics des Etats”, a-t-il noté, insistant sur la nécessité d’accompagner les pouvoirs publics.
“Si l’Etat n’a plus les moyens de subvenir à ses obligations, c’est la communauté qui va en souffrir”, a argumenté Mor Talla Kane, faisant par ailleurs état de “la prolifération de pratiques qui menacent la stabilité des Etats”.
Selon lui, “ce qui est grave”, c’est qu’on “est en train, à travers des ressources qui sont soustraites’’ à l’Etat, “d’alimenter l’instabilité et la dislocation” de ces derniers. lire la suite sur aps.sn

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