Après treize mois de négociations, un nouvel accord de libre-échange qui remplace et modernise l’Alena a finalement été annoncé quelques heures avant la date-butoir fixée par Washington.
C’est une grande satisfaction qui domine au Mexique, aussi bien au niveau gouvernemental que dans le secteur privé. Le président sortant Peña Nieto estime qu’avec la modernisation de cet accord commercial, tout le monde sort gagnant.
Quant à Marcelo Ebrard, le futur ministre des Affaires étrangères du président élu Lopez Obrador (celui-ci prendra ses fonctions le 1er décembre), il a souligné l’importance de cet accord : « Il permet de conserver la compétitivité de l’industrie manufacturière mexicaine, car il maintient l’accès au marché le plus grand du monde. Et grâce à cet accord, le Mexique se trouvera en meilleure position pour mettre en place les programmes prioritaires que prévoit le président élu. »
Pour sa part, Jesus Seade, qui, durant les négociations, représentait le prochain gouvernement, considère que ce traité permet de fermer la porte à toute fragmentation commerciale dans la région.