Les femmes occupent la majorité dans l’économie sociale et solidaire. D’ailleurs le taux de représentativité est de 80%. Ces chiffres ont été fournis par Jean Pierre Loumbassi, secrétaire général de l’organisation des cités et gouvernements locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) basée au Maroc à Rabat. «Les femmes représentent 80% de l’économie sociale et solidaire. Elles portent la majeure partie de cette économie », a fait savoir monsieur Loumbassi, ce vendredi, à Dakar, au cours d’un forum mondial de l’économie social et solidaire, consacré aux femmes et jeunes. Ces femmes sont confrontées à un problème de reconnaissance. La première difficulté, comme l’indique le SG de CGLU Afrique «c’est d’abord de considérer ce que les femmes font est une activité économique. N’oubliez pas qu’on dit l’économie sociale et solidaire est informel. Ce qui n’est pas vrai. Parce que cette économie est dans tous les secteurs». Pour, ce qui est de la réalité de l’économie africaine, Loumbassi en déduit que c’est «l’économie urbaine en particulier qui répond aux besoins des gens. Cette économie n’est pas reconnue dans nos statistiques d’économie parce que c’est un secteur informel». La vice-présidente du réseau élu local du Maroc pour sa part regrette le taux faible de représentativité des femmes dans les instances de décisions. Sans avancer de chiffres, elle encourage les «femmes à se présenter en politique. Et dans ce réseau, nous nous chargerons à améliorer, partager et à les adapter à chacun à son contexte».