Le ministre Antoine Diome qui passe ce jeudi à l’Assemblée nationale est très attendu sur les catastrophes qui frappent les pays et qui ont pour nom : accidents, incendies, naufrages. Des catastrophes en tout genre se multiplient et font de plus en plus de victimes. A côté des fortunes qui partent en fumée avec les incendies, de nombreuses pertes en vie humaines sont enregistrées avec les accidents et les naufrages. Qu’est ce qui accentue de telles catastrophes contre lesquelles, aucune solution n’est pour le moment trouvée ?
Le Sénégal a enregistré beaucoup de morts dans des accidents, des naufrages ou des incendies. Sur la route, il est difficile de faire le décompte macabre au point que le Président de la République Macy Sall a eu à juger opportun de décréter la tolérance zéro et la convocation d’un conseil interministériel sur les accidents. Mais comme si les propos du Chef de l’Etat sont tombés dans les oreilles de sourds, la route fait encore des victimes. . En mer, Saint-Louis est devenu un tombeau fluvial avec plusieurs morts avec des pirogues qui chavirent. En haute mer, sur les routes de l’émigration clandestine, des milliers de vies se perdent à travers des naufrages, les incendies sont venus se greffer aux catastrophes. Des centres commerciaux qui partent en fumée, des banques qui prennent feu, sans parler des magasins qui se consument un peu partout dans le pays.
Le ministre de l’intérieur, Anroine Diome qui passe à l’Assemblée nationale ce mercredi pour le vote du budget du département qu’il dirige est très attendu sur ces questions. La passage du ministre Diome intervient dans un contexte de survenance quasi quotidienne de catastrophes au Sénégal. La direction de la protection civile ( Dpc) qui est au cœur du dispositif de prévention et de lutte contre les catastrophes a ouvert hier mardi à Dakar, un atelier sur les moyens qu’il faut pour faire face aux catastrophes.
Selon, Bolande Adetoun représentant la commissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le genre et les affaires sociales à cet atelier de renforcement de capacités des acteurs de la gestion des risques de catastrophes «la direction générale de la Protection civile est confrontée à un certain nombre de défis en termes de capacités humaines, techniques et financières pour coordonner et gérer efficacement les acteurs et les catastrophes» . De passage à Touba le mois dernier, Bougane Guèye, le président du mouvement Guem Sa Bopou avait pointé du doigt la direction de la protection civile de ne pas jouer son rôle contre les incendies. C’était à l’occasion de sa visite au sinistrés du marché Ocass, surpris par un feu qui a tout ravagé sur son passage. Toujours selon Mme Bolande, « le Sénégal, en particulier, est l’un des pays de la sous-région les plus gravement touchés par les catastrophes naturelles, les épidémies et les calamités d’origine humaine », a-t-elle révélé.