Élection présidentielle de 2019: les véritables atouts de Malick Gakou !

À sept mois de l’élection présidentielle de février 2019, tous les états-majors politiques sont en ébullition pour affûter leurs armes afin d’en découdre avec les différents candidats qui seront triés sur le volet après l’épreuve du parrainage.

Le Sénégal est alors à la croisée des chemins et devra saisir l’opportunité à lui offerte par cette élection pour entrer dans l’histoire et rompre définitivement avec la tradition du changement sans changement véritable auquel on assiste depuis la première alternance de 2000 qui avait balisé la voie au président Abdoulaye Wade sur la base  non d’un programme concerté mais d’un slogan : “Tout sauf Abdou Diouf”.

Le même schéma, reconduit en 2012, avait jeté les bases d’une seconde alternance qui installa le président Macky Sall à la tête du Sénégal,  qui sera considéré plus tard, à tort ou à raison, comme un président par défaut.

2019 s’approche à grand pas  et il est impératif d’éviter le syndrome du “ôte-toi de là que je m’y mette” pour une fois élire notre président sur la base d’un certain nombre de critères que nous aurions librement et objectivement choisis.

Ces critères de choix du bon voire du meilleur candidat doivent fondamentalement

s’adosser sur l’humain au sens philosophique du terme, où l’éthique complète la morale dans un système de vivre ensemble.

Ceci appelle donc une certaine probité de la part de ceux qui aspirent à diriger le pays.

Après l’humain, la trajectoire du candidat est aussi un élément important.

Il devrait être suffisamment connu à travers un parcours associatif et/ou politique mais aussi administratif qui lui confère une certaine légitimité pour prétendre briguer les suffrages de nos concitoyens.

Autre critère important, il devrait être un intellectuel, pas un diplômé – la nuance est de taille -, mais quelqu’un qui a un sens prononcé pour l’exercice de l’esprit,  pour diriger notre pays.

Le dernier et non le moindre c’est le projet de société qu’il devra soumettre à notre appréciation pour sortir le Sénégal des affres du sous- développement et de la pauvreté.

Ceux qui, parmi la liste des candidats qui auront réussi à l’épreuve du parrainage, devront passer sous ce tamis de ces critères pour limiter, au mieux, les déboires après l’élection.

Au regard de tous ces critères et des candidats à la candidature déjà déclarés, un semble avoir particulièrement retenu notre attention.

Il s’agit du Président du Grand Parti, El Hadji Malick GAKOU.

Très jeune, il s’est abreuvé aux sources du mouvement associatif où il a gravi tous les échelons jusqu’à devenir ministre des sports après être passé par le nawetaan, le football d’élite avec l’Asc Guédiéwaye dont il fut le président,  avant d’occuper le poste de vice-président de la FSF.

Il a fait ses armes politiques au PS et fait partie des membres fondateurs de l’AFP qu’il quittera suite à des divergences avec le Président Moustapha Niass pour créer le Grand Parti dont il préside aux destinées.

Docteur en économie et spécialiste des politiques de développement, il a été recruté et formé par le Président Famara Ibrahima Sagna au Conseil économique et social. Ainsi a-t-il acquis une expérience et une expertise avérées dans les arcanes de la haute administration publique de notre pays où il a occupé des postes stratégiques comme Directeur de cabinet au Ministère des Infrastructures et des Transports, Président du Conseil régional de Dakar de 2009 à 20012, Ministre des Sports et Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel.

Administrateur de société il s’est fait dans le privé et demeure, à ce jour et parmi sa génération un Self made man et une référence pour la jeunesse. A cet égard on peut dire sans équivoque qu’il reste l’un des plus grands mécènes pour la promotion de la jeunesse du pays.

Par conséquent,  c’est un fin connaisseur de l’administration publique doublé d’un remarquable homme d’affaires aux mains propres parce que n’ayant jamais trempé, durant tout ce cursus, dans des affaires litigieuses.

Cette double posture constitue un atout majeur qui, dans un monde mondialisé économiquement, place Malick GAKOU un cran au- dessus des autres prétendants.

Son engagement patriotique et son dévouement invétéré pour la défense des intérêts supérieurs de la nation l’ont conduit à démissionner du gouvernement suite à de profondes divergences avec le Président  Macky Sall sur la marche du pays et du gouvernement le 13/02/2013, dans un contexte marqué par le non- respect de l’application des recommandations de la charte de gouvernance démocratique des assises nationales et des emprisonnements arbitraires de leaders politiques pour contrecarrer leur participation à l’élection présidentielle.

C’est ainsi qu’il soutient sans faille son aîné, le maire de Dakar Khalifa SALL avec qui il a une complicité vieille de plusieurs années qui pourrait déboucher sur un ticket gagnant pour la présidentielle de 2019.

 

Tout ceci fait de lui un homme d’une maturité certaine qui fait qu’il est content et satisfait de sa vie actuelle mais aspire à être meilleur tous les jours pour mieux rendre service à sa société.

Son parti, le Grand Parti, se veut rassembleur autour  d’un Programme alternatif Suxxali Senegaal (PASS) axé sur une gouvernance politique fondée sur la justice sociale, l’équité et la transparence qui traverse tous les domaines de la vie politique, économique, sociale et culturelle de notre pays.

Ainsi, le PASS compte d’abord et avant tout procéder à des réformes profondes, pour ne pas dire des révolutions dont la finalité sera de renforcer les institutions de la République.

Le pouvoir exécutif verra :

  • le nombre de ministres limité au plus à 25;
  • la dissolution des agences;
  • l’appel à candidature pour la nomination à tous les postes importants.

Le législatif ne sera pas en reste avec :

  • la limitation du nombre de députés qui passera de 160 à 100;
  • la dissolution du HCCT et du CESE.

Le pouvoir judiciaire sera totalement indépendant avec :

  • la suppression du Conseil constitutionnel qui sera remplacée par une Cour constitutionnelle;
  • cette Cour sera dirigée par le Président du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM);
  • le président de la République ne sera plus membre du CSM.

Aux plans économique et social le PASS ambitionne d’importants investissements dans les secteurs prioritaires de la santé, de l’éducation et des infrastructures.

Un accent particulier sera mis sur le patriotisme économique qui va reposer sur une croissance inclusive de l’industrie, de l’agriculture et des autres secteurs.

Tout ceci pour concourir à un développement humain durable et consolidé.

Aucune politique sectorielle ne sera laissée en rade.

Le PASS : tout un programme !

Qui dit mieux ?

Voilà le Programme du président qu’il faut au Sénégal !

Avec le PASS, Malick passera à coup  sûr !

 

Badara DIOM, Maire de Djirnda

Mail : baddiom@yahoo.fr

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