La modification des constitutions, par les chefs d’État, expliquerait la fréquence des coups d’État militaires en Afrique. C’est l’avis du président du Liberia, George Weah, qui s’exprimait lors du Sommet virtuel extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui se tenait hier mercredi.
S’interroger sur les causes profondes des putschs dans la sous-région, devrait être une nécessité pour la communauté. “Est-il possible qu’il y ait une corrélation entre ces événements et les situations politiques où les constitutions sont modifiées par les titulaires, pour supprimer les limites de mandats, par le biais de référendums ? Ou bien pourrait-il s’agir d’une simple coïncidence ?”, s’est interrogé le président libérien.
Il indique que “si la suppression de la limite des mandats sert de déclencheur pour le renversement de gouvernements, alors peut-être que la Cedeao devrait faire tout son possible pour s’assurer que les limites des mandats dans les constitutions de tous les États membres soient respectées”.